Ferme Collin André rue Bihay Warzée
Notre but n'est pas de faire de la généalogie, nous ne suivons généralement que les descendants impliqués dans l'histoire des fermes concernées ou pour une meilleure compréhension de leur évolution.
Rue de Bihay, 3 Anciennement rue de Lizen
- Brève description
Corps de logis en briques d'environ 1950 auquel on a adjoint quelques étables et porcheries.
A ces bâtiments, viendra rapidement s'ajouter un vaste atelier où René pratiquera la mécanique agricole.
- Les divers exploitants
René Antoine COLLIN né à Ouffet le 10 juillet 1922 est un des fils d'Omer Gilles Joseph COLLIN (voir Ferme de la Maison Forte à Lizen)
René Antoine COLLIN épouse le 4 février 1948 à Ellemelle Yvonne Marie PARIS née le 11 avril 1925 à Ellemelle
Installés Tige d'Oneux, 14 ils élèvent quelques bêtes attendant d'emménager dans leur nouvelle maison vers 1949 rue de Lizen ainsi appelée à l'époque.
Aujourd'hui, en 2017, leur fils, André COLLIN époux de Monique GENOT, continue l'entreprise et cultive une quarantaine d’hectares.
René Collin et son fils André. A cette époque René travaillait pour E. Limet
La même moissonneuse-batteuse type 780 avec 3,60m de coupe
André et Marie-Claire, les enfants Collin-Paris. Rateau faneur Bamford
André Collin sur un 744D Massey-Harris made in USA 46CV 6 cylindres diesel
La première moissonneuse-batteuse Claeys: le type MZ. Devant la maison
La coccinelle de René Collin
Pour la petite histoire
Dans les années 1950, les tracteurs vendus par René COLLIN étaient donc destinés à remplacer des chevaux. A déduire du prix du tracteur, certains fermiers imposaient dans le marché la "reprise" d'un, deux ou trois chevaux suivant la puissance du véhicule acheté. En bon commerçant, René s'était donc entendu avec un maquignon, qu'aurait-il fait d'un troupeau de solipèdes de plus en plus encombrant?
Autre problème à résoudre, il fallait ramener les chevaux! René, prenait donc son fils André à bord de sa coccinelle pour le déposer à la ferme concernée et c'est ce tout jeune garçon qui ramenait l'attelage, il faut dire qu'à l'époque la circulation était loin d'être ce qu'elle est aujourd'hui. André a le souvenir d'être revenu de Remouchamps! Autre souci, il fallait faire boire les bêtes! Dans les villages traversés il y avait souvent de grands abreuvoirs en pierre munis d'une pompe en fonte à actionner manuellement pour tirer l'eau.
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