Dany Visentin

De Wikihuy
Aller à : navigation, rechercher
Dany Visentin

Dany Visentin est un graphiste et peintre né en 1963 dans une famille italienne installée à Hermalle-sous-Huy, village où il a vécu pendant fort longtemps et auquel il reste fort attaché.

Passionné par le dessin dès l'enfance, il suit la formation d'infographiste à l'Icadi (Institut des arts graphiques et industriels de Liège) – dont il va créer le logo coloré en 2006.

Il développe aussi un autre talent, celui de musicien batteur et participe au groupe « Les Révérends du Prince Albert » avant de rejoindre les guitaristes Jean-Pierre Froidebise et Alain Pire, et le bassiste chanteur Jean-Pierre Cocco qui ont formé, fin 1980, le groupe « Such a Noise ».

Marié, père d'une fille et d'un garçon, il travaille comme graphiste indépendant, et peint pour son plaisir, influencé par le dessin simple mais significatif de Keith Harring, la créativité de Picasso, les couleurs de Matisse, l'Art brut de Dubuffet, l'harmonie des couleurs de et la précision de Mondrian, le mouvement de Pollock, le tracé et l'humour de Philippe Geluck..., développant peut à peu une esthétique très personnelle qui rend directement identifiable un de ses tableaux ou un de ses objets.

Graphiste, il reçoit le prix de la meilleure affiche pour la Fête de la Musique à Liège en 1987. Il crée un logo sur le thème de la Vierge en majesté Sedes sapientiae de Hermalle-sous-Huy – logo qui devient celui du Syndicat d'initiative de Hermalle-sous-Huy.

Peintre, il participe à des expositions collectives, à divers symposiums de peinture et expose en solo à la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy en 2008.

Artiste profondément bon, très discret, anxieux car perfectionniste, Dany Visentin diffuse, de l'aveu même de ses proches, la bonne humeur autour de lui. « Je ne pourrais pas faire autrement », dit-il. Il montre le côté positif du monde par des monoptyques, diptyques et triptyques où les formes épurées et stylisées sont souvent bordées de larges traits noirs qui rehaussent des aplats colorés.

Dany Visentin enseigne aussi à l'Icadi.

« Monsieur Visentin ne peint pas et pourtant il sait peindre, ou plutôt il saurait peindre s'il le voulait.
Mais il ne le veut pas.
Il écrit.
Il trace de larges et longs rubans lents, affirmatifs, sans l'ombre apparente d'une hésitation, sans repentir non plus ; sans tirer la langue (comme Monsieur Jourdain faisait de la prose).
Noir sur blanc par-dessus tout.
Monsieur Visentin se défend d'être calligraphe – les calligraphes sont Chinois ou Japonais ou encore Arabes, ou parfois instituteurs ; ce qu'ils jettent sur le support est très signifiant, grammaticalement correct, éducatif, moralisant souvent, et constitué de signes convenus et reconnus.
À la réflexion (dans les deux sens du terme), le lecteur de Visentin se demande si ce langage n'est pas une non-écriture, un texte muet ou inaudible, ou plutôt une architecture de vent (comme « Dieu fait avec les nuages »), ou de mer étale.
Monsieur Visentin ne construit ses sous-entendus qu'entre ses lignes ; c'est tout dire et tout lire.
Omer Simpson se croirait devant du papier peint.
Où est le problème ?[1] »

Contact

Dany Visentin
Horion-Hozémont
Tél. 0474 796 285.

Notes et références

  1. Charles-Xavier Ménage, dans le dossier de presse de l'exposition Dany Visentin. Anatomies, octobre 2007.

Lien externe