Sorcellerie Ouffet : Différence entre versions

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'''SORCELLERIE'''
 
 
 
A la moitié du XVIIème siècle, on était pourtant sorti du moyen âge, la sorcellerie (la magie qui empoisonne) refait surface. Malgré le progrès des connaissances scientifiques le peuple croit toujours à la magie et on voit dans toute l’Europe s’élever des bûchers.
 
 
Neuf procès pour sorcellerie ont eu lieu à Ouffet de 1614 à 1626. Autant de sorcières pour si peu d’habitants (on estime leur nombre à 350). Le premier recensement a eu lieu sous Napoléon où on comptait 600 âmes.
 
 
C’est pratiquement toujours sur dénonciations que sont arrêtés les sorciers. On procède à un premier interrogatoire. La Cour a ce moment est déjà certaine de la culpabilité de la personne arrêtée. Plusieurs témoins sont entendus afin de vérifier les faits. Les accusations sont souvent magie, blasphèmes, vols, violence, folie.
 
Vient ensuite un second interrogatoire sous la torture (dans les caves). On soumet le prévenu à la question pour lui faire avouer ses agissements coupables. Suite à ces tortures le condamné avoue tout ce qu’on veut entendre et surtout qu’il a eu des accointances avec le diable . Satan apparaît toujours sous les traits d’un humain de sexe opposé. Il promet à sa victime une amélioration de sa vie quotidienne, mais pour cela elle doit renier Dieu et la Vierge et avoir des rapports sexuels (forniquer d’où niquer). Il emmène alors son adepte aux danses de Sabbat (Au Tige d’Anthisnes sous le vieux chêne (Brihitiou)). 
 
Le procès est bref plus ou moins 10 jours.
 
 
« Si on vous traitait de sorcière et que vous ne demandiez pas réparation c’est que vous étiez réellement sorcière ».
 
 
Puis vient la sentence. Souvent c’est la condamnation à mort (brûlé sur le bûcher).
 
 
3 femmes et 2 hommes furent condamnés à mort (attachés à une potence, étranglés puis brûlés).
 
1 homme fut relaxé, 1 autre banni à perpétuité de la Principauté. Les deux autres 1 homme et 1 femme ont probablement péris sur le bûcher.
 
 
Margaritte de Warre 1614
 
Aylid de Hayverlin 1614
 
Le Werbusin 1616 ou 17
 
Nicolas le Masson 1619
 
Jean Lamoureux 1624
 
Agnès Mierchon 1624
 
Lambert le Menestre 1624
 
Bartholomé Constant 1624
 
Damide Jacquemin 1626
 
 
Classée comme monument en 1981 la Tour a été restaurée en 1987 et accueille des manifestations à vocation culturelle.
 

Version du 3 décembre 2016 à 17:12