Maison du Peuple Ouffet : Différence entre versions

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===Société coopérative===
 
 
[[Fichier:PM0475.jpg|vignette|gauche|L'Union Coopérative. Par déduction, cette photo date d'avant 1913, date à laquelle on a commencé les raccordements électriques. Les poteaux sont des poteaux de téléphone.]]
 
[[Fichier:PM0183.71.jpg|vignette|droite|L'atelier de boulangerie sur les Pahys]]
 
 
 
Au N° 33/1 à 6 de la '''[[Rue du Village Ouffet|rue du Village]]''' Le magasin de la boulangerie Coopérative et épicerie se situait  dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. L’atelier de boulangerie était était situé en face de l'autre côté de la rue et l'entrée de service se faisait par la '''[[Rue des Pahys Ouffet|Rue des Pahys]]'''. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes.
 
 
 
En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.
 
 
Après un an, la gestion a été transférée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli  Anne-Laure LÖSER future épouse de Carl LECOCQ. Arthur CORNELIE s’occupait principalement de la livraison de différentes sortes de charbon. Il transportait celui-ci avec un chariot tiré par un cheval.
 
 
Les stocks de charbon étaient entreposés en face du magasin dans un abri pour le coke et derrière les étables pour les autres types.
 
 
Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.
 
 
Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.
 
 
Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1980.
 
 
Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Barvaux-sur-Ourthe Barvaux]''', puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que  l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la '''[[Rue du Village Ouffet|rue du Village]]''' sera transformé en appartements.   
 
 
 
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Coop 01.71.jpg|Camionnette de livraison du réseau des coopératives. Le chauffeur : Eli Xhanceval d'Ouffet époux de Bertha Ronval. Photo prise à Tinlot
 
IMG 5391.22.71.jpg|Commercialisation de l'Eau du Château de Modave par la coopérative
 
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Version du 23 décembre 2022 à 17:10

La Maison du Peuple et la coopérative La Fraternité à Ouffet


Généralités

La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919.

Ce lien vous fera mieux comprendre que je ne pourrais vous l'expliquer le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple : https://alphas.be/cooperatives/

...et Ouffet dans tout çà

Nous nous limitons sur cette page aux évènements le concernant.

N'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé. Pol Gillet 0475 50 04 93 polgilletpdm@gmail.co

Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913
La Maison du Peuple avant 1913. Devant le bâtiment, l'abri pour le coke.

Quoique politiquement liées, ces deux institutions remplissaient des fonctions différentes.

Maison du Peuple d'Ouffet

La maison du Peuple était la vitrine de la coopérative, de son mouvement et se définissait comme un espace de solidarité ouvrière. Pour cette raison, elle était composée au minimum d'un café et d'une salle permettant aux différents mouvements ouvriers de se réunir.
Elle rassemble également des sociétés musicales., harmonie, fanfare, un cercle dramatique (l'Avenir), une société de gymnastique (l'Espoir) et tennis de table, elle organise conférences, bals... avec le gros avantage de réunir toutes ces activités dans un même lieu.

Dans le même esprit, les femmes prévoyantes (les guildes) organisaient des conférences pour permettre aux épouses de communiquer en leur offrant un espace de parole.

Gérants et tenanciers

Les tenanciers, à ce jour nous nous souvenons de :
- Pendant la guerre 40-45, Léon BACUS[1]
- Maurice VROONEN, actuellement pas d'autre précision
- 1955 ? René LEDOUX né à Ouffet le 21 décembre 1922, décédé à Huy le 11 octobre 1991, époux de Fanie BONMARIAGE. Ils reposent tombe 490 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.

  1. Léon BACUS né le 19 avril 1893 est tailleur de pierres et époux d'Irma LABOUREUR. Ils ont quatre enfants : Jules tailleur de pierres, Jacques ouvrier d'usine,Charles travaille dans l'ameublement et Georgette qui émigrera au Canada. Tous les quatre jouaient dans les pièces de théâtre de la Maison du Peuple et certains au Trocadéro à Liège.

Le théâtre, l'harmonie

Voir

L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.

Coopérative « La Fraternité »

Probablement active dès les années 1880, la coopérative La Fraternité d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919.

Magasin d'alimentation générale et boucherie

Au N° 33/1 à 6 de la rue du Village. Le magasin d'alimentation générale, épicerie, se situait dans la partie gauche du bâtiment. Ce commerce fonctionnait déjà avant la guerre 14-18, probablement déjà dans les années 1880 comme on peut s'en rendre compte sur la photo. La partie droite était réservée à la boucherie qui n'ouvrira que bien plus tard, en tout cas après 1920.

En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.

L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.

La gestion est ensuite confiée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ.

Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait notamment de : Georgette LEJEUNE ; Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années1980.

A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon


Le commerce de charbon

Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus[1].
Outre la direction de la coopérative, Arthur CORNELIE livrait les différentes sortes de charbon avec un chariot tiré par un cheval.

  1. Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..
L'atelier de boulangerie, façade Rue des Pahys







L'atelier de boulangerie pâtisserie

L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir Commerces Rue des Pahys.


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