Maison du Peuple Ouffet : Différence entre versions

De Wikihuy
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 28 : Ligne 28 :
 
[[Fichier:PM1450.71.jpg|vignette|gauche|Théâtre à la Maison du Peuple avant 1950. Lagardère]]
 
[[Fichier:PM1450.71.jpg|vignette|gauche|Théâtre à la Maison du Peuple avant 1950. Lagardère]]
 
[[Fichier:Lagardère (extrait Lucien Genot).JPG|vignette|centré|Lagardère Extrait de la brochure de Lucien Pêtre]]
 
[[Fichier:Lagardère (extrait Lucien Genot).JPG|vignette|centré|Lagardère Extrait de la brochure de Lucien Pêtre]]
 
 
 
 
 
 
 
  
  
Ligne 40 : Ligne 33 :
  
 
Voir aussi '''[[Théâtre Ouffet]]'''
 
Voir aussi '''[[Théâtre Ouffet]]'''
 
 
 
 
 
 
  
  
Ligne 53 : Ligne 40 :
 
[[Fichier:PM0475.jpg|vignette|gauche|L'Union Coopérative. Par déduction, cette photo date d'avant 1913, date à laquelle on a commencé les raccordements électriques. Les poteaux sont des poteaux de téléphone.]]
 
[[Fichier:PM0475.jpg|vignette|gauche|L'Union Coopérative. Par déduction, cette photo date d'avant 1913, date à laquelle on a commencé les raccordements électriques. Les poteaux sont des poteaux de téléphone.]]
 
[[Fichier:PM0183.71.jpg|vignette|droite|L'atelier de boulangerie sur les Pahys]]
 
[[Fichier:PM0183.71.jpg|vignette|droite|L'atelier de boulangerie sur les Pahys]]
Au N° 33/1 à 6 de la rue Sauvenière la boulangerie Coopérative et épicerie se situaient  dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. Quant à l’atelier boulangerie, il se situait en face de l'autre côté de la rue avec l’accès principal Rue des Pahys.  
+
Au N° 33/1 à 6 de la '''[[Rue Sauvenière Ouffet|rue Sauvenière]]''' la boulangerie Coopérative et épicerie se situaient  dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. Quant à l’atelier boulangerie, il se situait en face de l'autre côté de la rue avec l’accès principal '''[[Rue des Pahys Ouffet|Rue des Pahys]]'''.  
  
 
En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.  
 
En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.  
Ligne 63 : Ligne 50 :
 
Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.
 
Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.
  
Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.  
+
Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de '''[[Genot Joseph Ouffet|Joseph GENOT]]''' qui sera conseiller et échevin communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.  
  
L’atelier était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste Hansotte, Maurice Vroonen, Lucien Delvaux et Fernand Pirotte que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet.  
+
L’atelier était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE que l’on retrouvera plus loin au 8 de la '''[[Rue Halbadet Ouffet|rue Halbadet]]'''.  
  
 
Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.  
 
Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.  
Ligne 71 : Ligne 58 :
 
Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1950.  
 
Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1950.  
  
Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à Barvaux, puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que  l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la rue du Village sera transformé en appartements.     
+
Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Barvaux-sur-Ourthe Barvaux]''', puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que  l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la '''[[Rue du Village Ouffet|rue du Village]]''' sera transformé en appartements.     
  
 
Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs.  
 
Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs.  
Ligne 77 : Ligne 64 :
 
Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.  
 
Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.  
  
Actuellement, Robert MARCHAL, ébéniste et son épouse Anne VERJANS occupent l’immeuble et y font une salle d’exposition. Ils y installent également un atelier qu’ils transféreront par la suite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.  
+
Robert MARCHAL, ébéniste et son épouse Anne VERJANS occupent l’immeuble et aménagent un atelier qu'ils transfèrent ensuite '''[[Chaussée de Huy Ouffet|Chaussée de Huy]]''' dans une nouvelle construction.  
 +
 
 +
Robert arrivé à l'âge de la pension, fin 2021, les bâtiments sont occupés par un nouveau propriétaire.
 +
 
 
<gallery>
 
<gallery>
 
Coop 01.71.jpg|Camionnette de livraison du réseau des coopératives. Le chauffeur : Eli Xhanceval d'Ouffet époux de Bertha Ronval. Photo prise à Tinlot
 
Coop 01.71.jpg|Camionnette de livraison du réseau des coopératives. Le chauffeur : Eli Xhanceval d'Ouffet époux de Bertha Ronval. Photo prise à Tinlot

Version du 10 mars 2022 à 12:48

Maison du Peuple

Préface

En suivant le lien ci-dessous, vous comprendrez bien mieux que si je tente de vous l'expliquer, le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple.

Nous allons dans les jours qui viennent nous attacher plus particulièrement aux évènements concernant Ouffet.

Inutile de vous dire que n'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé.

Le lien :https://alphas.be/cooperatives/

Théâtre, Harmonie

A l'affiche le 21 avril 1957
Théâtre à la Maison du Peuple avant 1950. Lagardère
Lagardère Extrait de la brochure de Lucien Pêtre



Voir aussi Théâtre Ouffet


Société coopérative

L'Union Coopérative. Par déduction, cette photo date d'avant 1913, date à laquelle on a commencé les raccordements électriques. Les poteaux sont des poteaux de téléphone.
L'atelier de boulangerie sur les Pahys

Au N° 33/1 à 6 de la rue Sauvenière la boulangerie Coopérative et épicerie se situaient dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. Quant à l’atelier boulangerie, il se situait en face de l'autre côté de la rue avec l’accès principal Rue des Pahys.

En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.

Après un an, la gestion a été transférée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli Anne-Laure LÖSER future épouse de Carl LECOCQ. Arthur CORNELIE s’occupait principalement de la livraison de différentes sortes de charbon. Il transportait celui-ci avec un chariot tiré par un cheval.

Les stocks de charbon étaient entreposés en face du magasin dans un abri pour le coke et derrière les étables pour les autres types.

Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.

Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller et échevin communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.

L’atelier était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet.

Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.

Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1950.

Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à Barvaux, puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la rue du Village sera transformé en appartements.

Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs.

Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.

Robert MARCHAL, ébéniste et son épouse Anne VERJANS occupent l’immeuble et aménagent un atelier qu'ils transfèrent ensuite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.

Robert arrivé à l'âge de la pension, fin 2021, les bâtiments sont occupés par un nouveau propriétaire.


Retour