Eglise d'Ouffet : Différence entre versions

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Version du 9 février 2020 à 13:49


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Remarque : Comme plusieurs articles de ce site les informations ont été puisées dans les archives, les souvenirs et, après vérifications, extraites d'ouvrages existants dont notamment ceux édités par Jean-Louis Prévot aidé de son "complice" Ferdinand Braquet.

L'église paroissiale d'Ouffet

L'église d'Ouffet. Photo non datée mais bien antérieure à 1940

Le bâtiment

L'église primitive à disparu. Elle devait se situer au même emplacement et était vraisemblablement plus petite.

Le bâtiment actuel date de 1776 et n'a pas de style particulier. Le chapitre Saint-Martin ayant trouvé l'église irréparable, il fallait en construire une neuve, ce qui fut fait sous l'apostolat du curé Mathias Spits.

Tous participèrent à sa construction : le chapitre Saint-Martin, les trois chanoines résidant à Ouffet et les manants. Ces derniers furent chargés des bas-côtés, ils l'acceptèrent à contre-cœur, ce qui explique le double matériau du mur :ils ont estimés que la moitié du mur était toujours en bon état et reconstruit dessus.

La fin des travaux et la bénédiction ont lieu en 1782.

En 1860, le Conseil de Fabrique décide d'agrandir et de reconstruire la tour néo-classique.

Le clocher renferme trois cloches : la première dédiée à Saint-Médard pèse environ 1100 kg, la deuxième dédiée à l'Immaculée Conception pèse dans les 800 kg et la troisième dédiée à Saint-Joseph et Saint-Donat, près de 600 kg. Elles ont été placées le 8 juin 1876 durant le long apostolat du curé J.J. Hochet, 1869 à 1896.

Le chœur est rebâti en 1911 pendant le ministère de l'abbé Hyacinthe Fraiteur de Marneffe, il fit établir quatre plans et devis différents dans l'intention de construire une nouvelle église mais les sommes récoltées chez les bienfaiteurs ne lui permirent que d'agrandir le lieu de culte existant en y adjoignant un nouveau chœur.

La dernière restauration importante date de 1975. Monseigneur Van Zuylen, évêque de liège, célèbrera la messe de minuit dans l'édifice restauré.


Le patrimoine

La statue de Saint-Médard, patron de la paroisse, est antérieure au XVIIe siècle.

La chaire de vérité (1778) et les confessionnaux (1776) remontent à la construction de l'édifice.

La Vierge à l'Enfant et le très beau christ en chêne du cœur datent également du XVIIIe siècle. Le christ a été selon les époques placé à divers endroits, il est resté longtemps suspendu à la verticale du banc de communion et est actuellement (2020) placé en hauteur contre le mur derrière le grand autel.

L'autel et le banc de communion datent de 1911. Ce sont de véritables œuvres d'art sculptées dans la belle pierre bleue d'Ouffet par les artistes de la famille Sprumont. L'ancien banc de communion à colonnades de bois sera reconverti tel quel en balustrade pour le jubé.

Les orgues datent également de cette époque, 1912.

Le clergé

Le chapitre Saint-Martin avait reçu de son fondateur, l'évêque de Liège Eracle (959-971) l'église d'Ouffet "ecclesiam in Offeio".

Cette église dédiée à Saint-Médard, faisait alors partie de l'archidiaconé du Condroz et du doyenné ou concile de Ciney. Nous voyons en effet, en 1100, une réunion du synode de ce concile sous la présidence de l'archidiacre Henri, juger en première instance, une contestation qui s'était élevée entre l'église d'Ouffet et le chapitre de Saint-Martin d'une part et le chapitre de Sainte-Croix d'autre part. Plus tard et déjà avant 1235, elle fut le siège d'un concile du doyenné comprenant 70 curés de l'archidiaconé du Condroz.

L'église d'Ouffet appartenait donc au chapitre de Saint-Martin et relevait primitivement du prévôt de ce chapitre. Celui-ci, pouvait se réserver ou confier à un autre membre du chapitre, l'administration de ce domaine ecclésiastique (obedencia). S'il s'en réservait l'administration, il désignait le titulaire de la paroisse d'Ouffet ou le faisait desservir en son nom, ou au contraire, s'il avait commis l'administration du bien à un chanoine de Saint-Martin. Ce dernier disposait du bénéfice paroissial s'il venait à vaquer.

En 1207, le prévôt Libert renonça volontairement aux faveurs du chapitre. Ces droits et cette renonciation furent approuvés par l'évêque de Liège Hugues de Pierpont et par Brunon, archevêque de Cologne.

Le 9 décembre 1220, le pape Honorius III, confirme le chapitre de Saint-Martin dans la possession de l'église d'Ouffet et le 16 mai 1222, le même pape approuva la décision qu'avait prise l'archevêque de Cologne et l'évêque de Liège d'incorporer l'église d'Ouffet à l'église collégiale de Saint-Martin.

Outre le curé ou vicaire, chargé des fonctions pastorales, l'église était desservies par trois chanoines résidant à Ouffet, et cela jusqu'à la Révolution.

À l'origine, l'église d'Ouffet était aussi le centre d'un Concile (doyenné).

Au total, dit l'acte des privilèges de 1527, cinq prêtres résidaient à Ouffet, un chapelain étant réservé pour l'autel Notre-Dame. L'étendue de la paroisse (Ellemelle et Warzée en faisaient partie jusqu'en 1684) oblige les manants à demander en 1724, un chapelain ou vicaire supplémentaire pour assurer les services. Notons aussi l'aide d'un marguillier (sacristain).

Le chapitre de Saint-Martin percevait la dîme dans le village d'Ouffet par moitié avec les chanoines d'Ouffet.

Pour info :Les archives de la cure d'Ouffet sont déposées aux archives de l'état à Huy puis transférées à Liège. Les registres paroissiaux (baptêmes, mariages, décès), intéressants pour toutes recherches généalogiques, remontent à la fin de XVIIe siècle.

Chronologie de la prêtrise à partir de 1869.

En 1900, l'abbé Antoine Laurent de Lierneux occupera le poste jusqu'en 1909.

L'abbé Hyacinthe Fraiteur de Marneffe lui succédera jusqu'en 1936.

Dès 1936, la paroisse fut administrée par l'abbé Robert Henry de Generet de Dinant. Il fut malade durant tout son ministère et prit sa retraite en 1943. Sa bonhomie naturelle le rendait sympathique à toutes ses ouailles. Le vicaire Michel Gendarme le secondait.

C'est précisément en 1943 que l'abbé Joseph Dehalleux prit son ministère à Ouffet. Ce prêtre était un véritable personnage. En effet, dès son arrivée jusqu'en 1968 date de sa retraite, l'apostolat de cet abbé fut émaillé de toute une série d'évènements auxquels sa ténacité et son non-conformisme ont fait face sans dévier de la ligne de conduite qu'il s'était établie. En savoir plus

Ce fut ensuite: de 1968 à 1971, l'abbé Jean Godart :de 1971 à 1972, l'abbé Georges Remacle, de 1972 à 1973, en intérim, l'abbé Jacques Spitz; de 1973 à 1993, l'abbé Gilles Straetmans, de 1993 à 2014, l'abbé Vervier et depuis lors jusqu'à maintenant (2017), l'abbé Armand Franssen.

Les abbés Straetmans et Vervier furent élevés au titre de doyen, l'abbé Dehalleux au titre de chanoine honoraire.


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