Coron Charles : Différence entre versions
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Au XVIIème siècle, nombreux étaient les médecins qui méprisaient la chirurgie qu’ils considéraient comme «étant un art inférieur, sans doute parce qu’ils étaient froissés de voir leurs connaissances et leurs moyens progresser si peu à côté de la technologie chirurgicale. | Au XVIIème siècle, nombreux étaient les médecins qui méprisaient la chirurgie qu’ils considéraient comme «étant un art inférieur, sans doute parce qu’ils étaient froissés de voir leurs connaissances et leurs moyens progresser si peu à côté de la technologie chirurgicale. | ||
| − | L’animosité du médecin s’exacerbait d’autant qu’entre lui et le malade s’interposait le « chirurgien-barbier » qui tentait de le supplanter. | + | L’animosité du médecin s’exacerbait d’autant qu’entre lui et le malade s’interposait le « [https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbier_chirurgien chirurgien-barbier] » qui tentait de le supplanter. |
C’est à HUY qu’un praticien a sollicité du Conseil de la ville une attestation de guérison à la suite probablement d’une opération de la cataracte, et ce, pour assurer sa publicité. | C’est à HUY qu’un praticien a sollicité du Conseil de la ville une attestation de guérison à la suite probablement d’une opération de la cataracte, et ce, pour assurer sa publicité. | ||
Version actuelle en date du 25 juillet 2017 à 18:14
Opération de la cataracte * 20 août 1671 à HUY
Au XVIIème siècle, nombreux étaient les médecins qui méprisaient la chirurgie qu’ils considéraient comme «étant un art inférieur, sans doute parce qu’ils étaient froissés de voir leurs connaissances et leurs moyens progresser si peu à côté de la technologie chirurgicale.
L’animosité du médecin s’exacerbait d’autant qu’entre lui et le malade s’interposait le « chirurgien-barbier » qui tentait de le supplanter.
C’est à HUY qu’un praticien a sollicité du Conseil de la ville une attestation de guérison à la suite probablement d’une opération de la cataracte, et ce, pour assurer sa publicité.
Un extrait de cette attestation dit bien que :
« Nous les Bourgmestre, Échevins et Conseil de la ville de Huy, Pays de Liège, faisons savoir que le sieur Charles CORON nous a demandé une attestation au sujet des cures administrées à Léonard Allard et Marie Laloux, nos concitoyens. Cette dernière après avoir été aveugle trois ans entiers, a, par la grâce de Dieu et la dextérité dudit sieur Charles CORON, obtenu une guérison entière, comme elle nous l’a assuré par serment en plein Conseil. »
