Commerces et artisanats Ellemelle : Différence entre versions

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==Commerces et artisanats depuis 1900 jusqu'à ce jour==
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==Commerces et artisanats d'Ellemelle depuis environ 1900 jusqu’à ce jour==
  
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===Préface===
  
Seuls les Aînés savent encore qu’il fut un temps pas si éloigné où l’on n’allait que très rarement faire les courses à l’extérieur de nos villages. '''[[Ouffet, commerces, préface|En savoir plus]]'''
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'''Évolution du  Commerce sur l’entité d’OUFFET depuis les années 50 et parfois bien avant.'''
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Pas moins de 600 commerces et artisans vont se succéder, vous les retrouverez ci-dessous classés par rues. Certaines adresses vont changer jusqu'à sept fois d'exploitants.
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Seuls les Aînés savent encore qu’il fut un temps pas si éloigné où l’on n’allait que très rarement faire les courses à l’extérieur de nos villages. Jusque dans les années 50-60, la plupart des besoins de première nécessité étaient rencontrés sans se rendre dans les grandes villes.
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D’une part, dans les familles, seul le mari, le père, assumait les rentrées financières : l’épouse, la mère, gérait le ménage. D’autre part, le pouvoir d’achat relativement peu élevé ne permettait pas l’achat d’un véhicule.
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Le commerce local bien développé accueillait les femmes pendant la journée : ainsi, elles visitaient boulanger, boucher, crémier, verdurier, épicier, droguiste …
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où elles rencontraient la plupart de leurs voisines avec lesquelles elles entretenaient l’échange des histoires locales et des potins qui peu à peu élaboraient le tissu social.
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Dès la fin des années 50, pour améliorer le pouvoir d’achat familial, les femmes se sont mises au travail en dehors de leur logis : le ménage put s’offrir une petite voiture.
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Parallèlement, dès 1960, de grandes surfaces commerciales se sont installées à proximité des villes, le long des grands axes routiers fréquentés par les travailleurs. Ces surfaces ont proposé, sur place, bien à l’abri, tous les produits alimentaires et autres, facilitant rapidement leur recherche en libre-service à l’aide d’un chariot, dans une ambiance musicale attirante, avec un seul passage à la caisse.
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Ces enseignes bien achalandées ont attiré en grand nombre les candidats acheteurs qui ont peu à peu déserté le commerce local qui a périclité : le gain de temps a marqué la fin du tissu social.
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Les listes élaborées par les Passeurs de Mémoire de nos villages font état de l’ensemble des petits commerces d’autrefois, qui ont bien souvent disparu.
  
 
===Liste: classement par rues===  
 
===Liste: classement par rues===  
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Un certain Rousseaux (selon Roger Lejeune) exploitera également ce commerce.
 
Un certain Rousseaux (selon Roger Lejeune) exploitera également ce commerce.
  
Ce sera ensuite, du 06.06.1959 au 31.10.1960, au tour de Nöoler Jean-Baptiste né à Ougrée en 1931 et époux (Ougrée 1949) d'Andrée Christine Robryns née en 1932 à Ougrée.
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Ce sera ensuite, du 06.06.1959 au 31.10.1960, au tour de Nöoler Jean-Baptiste né à Ougrée en 1931 et époux (Ougrée 1949) d'Andrée Christine Robryns née en 1932 à Ougrée.  
  
Du 28.10.1960 au 16.12.1963, une autre gérance, Marcel Devillers, né en 1918 à Ellemelle époux de Simone Warzée (Esneux 1943) née en 1921 à Esneux. Simone sera la dernière épicière de la Rue du Moulin. Vue 1 de 3  
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Du 28.10.1960 au 16.12.1963, une autre gérance, Marcel Devillers, né en 1918 à Ellemelle époux de Simone Warzée (Esneux 1943) née en 1921 à Esneux. Simone sera la dernière épicière de la Rue du Moulin. Vue 1 de 3 '''_____ [[Rue du Moulin Ellemelle|En savoir plus]]'''
  
 
'''Rue de Moulin au N° 10''' De 1917 à environ 1950, Céline Dawanse (orthographe de l'acte de naissance) née en 1889 à Nandrin exerce la profession de couturière et est maîtresse de couture à l'école d'Ellemelle. Elle épousera en 1917 à Fraiture, Julien Fraiture né en 1885 à Ellemelle. Vue 1 de 3.  
 
'''Rue de Moulin au N° 10''' De 1917 à environ 1950, Céline Dawanse (orthographe de l'acte de naissance) née en 1889 à Nandrin exerce la profession de couturière et est maîtresse de couture à l'école d'Ellemelle. Elle épousera en 1917 à Fraiture, Julien Fraiture né en 1885 à Ellemelle. Vue 1 de 3.  
  
 
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'''Rue Autour de l'Eglise au N° 1 (presbytère)''' Un fabricant d'eau gazeuse, Louis Gérard Evrard né en 1876 à Douai (France) habitera à cette adresse de 1936 à 1943.
 
Son fils, Aimé Joseph,  né à Chênée en 1911, sera curé d'Ellemelle de 1936 à 1943.
 
  
 
Vue 2 de 3.
 
Vue 2 de 3.
  
'''Rue Autour de l'Eglise au N° 3''' Epicerie et seul café d'Ellemelle connu. En 1923, il est exploité par Arsène Froidebise né en 1884 à Tavier, il épousera en 1927 Marie Joséphine Bellaire née en 1888 à Ellemelle. Arsène était également garde-chasse. Plusieurs exploitants vont se succéder. Vue 2 de 3.
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'''Rue Autour de l'Eglise aux N°1, 3 et 13 [[Rue Autour de l'Eglise (Ellemelle)|En savoir plus]]'''  
 
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'''[[Ell Autour de l'Eglise 13|En savoir Plus]]'''
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'''Rue Autour de l'Eglise au N° 13''' Mathias Devillers né en 1767 était brasseur et fut bourgmestre d'Ellemelle.
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Ensuite, plusieurs sabotiers vont se succéder à cette adresse.
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Joseph Draily né en 1819 à Bois-Borsu époux de Sophie Cajot née en 1823 à Ellemelle.
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Alphonse Joseph Lambion né en 1842 à Tavier époux d'Elise Henriette Draily née en 1853 à Ellemelle.
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De 1905 à 1935, le dernier sabotier, Alphonse Joseph Lambion né en 1877 à Ellemelle époux de Joséphine Marie Alphonsine Hausmanne née en 1878 à Tavier. Le couple quittera Ellemelle pour Tavier en 1931. Vue 2 de 3. '''[[Ell Autour de l'Eglise 13|En savoir Plus]]'''
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'''Rue Craway, en face du N° 1''' Une forge puis la maison ont été démolies fin 1950. Le dernier forgeron, Fernand Demeuse né en 1900 à Fraiture en Condroz, ne travaillait qu'un jour par semaine ou sur rendez-vous pour ferrer les chevaux de trait car il avait sa forge à Fraiture. Vue 2 de 3.
 
'''Rue Craway, en face du N° 1''' Une forge puis la maison ont été démolies fin 1950. Le dernier forgeron, Fernand Demeuse né en 1900 à Fraiture en Condroz, ne travaillait qu'un jour par semaine ou sur rendez-vous pour ferrer les chevaux de trait car il avait sa forge à Fraiture. Vue 2 de 3.
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'''[[Passeurs de mémoire d'Ouffet : Patrimoine et Histoire|Retour à l'accueil''']]
  
 
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'''Retour au _____[[Ellemelle, le Village|Village d'Ellemelle]]_____Retour aux_____[[Passeurs de mémoire d'Ouffet : Patrimoine et Histoire|Passeurs de Mémoire]]'''
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Version actuelle en date du 15 août 2020 à 19:13

Commerces et artisanats d'Ellemelle depuis environ 1900 jusqu’à ce jour

Préface

Évolution du Commerce sur l’entité d’OUFFET depuis les années 50 et parfois bien avant.

Pas moins de 600 commerces et artisans vont se succéder, vous les retrouverez ci-dessous classés par rues. Certaines adresses vont changer jusqu'à sept fois d'exploitants.

001.71.jpg

Seuls les Aînés savent encore qu’il fut un temps pas si éloigné où l’on n’allait que très rarement faire les courses à l’extérieur de nos villages. Jusque dans les années 50-60, la plupart des besoins de première nécessité étaient rencontrés sans se rendre dans les grandes villes.

D’une part, dans les familles, seul le mari, le père, assumait les rentrées financières : l’épouse, la mère, gérait le ménage. D’autre part, le pouvoir d’achat relativement peu élevé ne permettait pas l’achat d’un véhicule.

Le commerce local bien développé accueillait les femmes pendant la journée : ainsi, elles visitaient boulanger, boucher, crémier, verdurier, épicier, droguiste … où elles rencontraient la plupart de leurs voisines avec lesquelles elles entretenaient l’échange des histoires locales et des potins qui peu à peu élaboraient le tissu social.

Dès la fin des années 50, pour améliorer le pouvoir d’achat familial, les femmes se sont mises au travail en dehors de leur logis : le ménage put s’offrir une petite voiture.

Parallèlement, dès 1960, de grandes surfaces commerciales se sont installées à proximité des villes, le long des grands axes routiers fréquentés par les travailleurs. Ces surfaces ont proposé, sur place, bien à l’abri, tous les produits alimentaires et autres, facilitant rapidement leur recherche en libre-service à l’aide d’un chariot, dans une ambiance musicale attirante, avec un seul passage à la caisse.

Ces enseignes bien achalandées ont attiré en grand nombre les candidats acheteurs qui ont peu à peu déserté le commerce local qui a périclité : le gain de temps a marqué la fin du tissu social.

Les listes élaborées par les Passeurs de Mémoire de nos villages font état de l’ensemble des petits commerces d’autrefois, qui ont bien souvent disparu.

Liste: classement par rues

Ellemelle 1 de 3 Walonmap

Rue des Partisans au N° 3 Un coupeur tailleur d'habits, Edouard Minet né à Ellemelle en 1893. Il épouse, à St. Séverin en 1925, Louisa Henrard née en 1904 à Warzée. Le couple déménagera au 4 de la rue de Verlée et ensuite Tige de Xhos N° 8. Vue 1 de 3. En savoir Plus

Rue de Soheit N° 1 Roger Lejeune d'Ellemelle né en 1934 à Ellemelle a toujours connu cette épicerie exploitée par Théophile Lambion, né en 1888 à Ellemelle, époux de Marie Joséphine dite Arthurine Henry née en 1891 à Tavier. Vue 1 de 3.

Rue de Moulin au N° 1 Depuis environ 1953 jusqu'au 19.01.1959, René Bihet né en 1926 à Ellemelle a habité cette maison avec Elise Timister né à Soumagne en 1931 qu'il a épousé à Ellemelle en 1953. C'est cette année là (selon Roger Garroy) que René transforme la maison (vitrine) pour faire une épicerie.

Un certain Rousseaux (selon Roger Lejeune) exploitera également ce commerce.

Ce sera ensuite, du 06.06.1959 au 31.10.1960, au tour de Nöoler Jean-Baptiste né à Ougrée en 1931 et époux (Ougrée 1949) d'Andrée Christine Robryns née en 1932 à Ougrée.

Du 28.10.1960 au 16.12.1963, une autre gérance, Marcel Devillers, né en 1918 à Ellemelle époux de Simone Warzée (Esneux 1943) née en 1921 à Esneux. Simone sera la dernière épicière de la Rue du Moulin. Vue 1 de 3 _____ En savoir plus

Rue de Moulin au N° 10 De 1917 à environ 1950, Céline Dawanse (orthographe de l'acte de naissance) née en 1889 à Nandrin exerce la profession de couturière et est maîtresse de couture à l'école d'Ellemelle. Elle épousera en 1917 à Fraiture, Julien Fraiture né en 1885 à Ellemelle. Vue 1 de 3.

Ellemelle 2 de 3 Walonmap

Vue 2 de 3.

Rue Autour de l'Eglise aux N°1, 3 et 13 En savoir plus

Rue Craway, en face du N° 1 Une forge puis la maison ont été démolies fin 1950. Le dernier forgeron, Fernand Demeuse né en 1900 à Fraiture en Condroz, ne travaillait qu'un jour par semaine ou sur rendez-vous pour ferrer les chevaux de trait car il avait sa forge à Fraiture. Vue 2 de 3.

Rue de Verlée au N° ?? Il y avait un brasseur, Antoine Joseph Séverin né en 1763 à Vinalmont et décédé en 1832 à Ellemelle.

Vue 2 de 3.

Rue de verlée au N° 1 Cette maison sera occupée par Oscar Poisseroux né à Ellemelle en 1874 époux de Marie Elise Deville née à Warzée en 1874. Leur mariage aura lieu à Warzée en 1912. Oscar était cordonnier et Marie modiste. Vue 2 de 3

Rue de Verlée au N° 5 Un marchand de bestiaux, Olivier Paris né en 1882 à Seny épouse à Ellemelle en 1915 Florence Rosar née en 1886 à Tavier. Son fils Joseph, né en 1917 à Seny épousera en 1945 à Ellemelle Marie Thérèse Coulée née en 1923 à Marche en Famenne. Joseph travaillera avec son père. En 1949 , la famille quitte Ellemelle pour Warzée. Vue 2 de 3. En savoir Plus

Ellemelle 3 de 3 Walonmap

Rue de Warzée au N° 1 Théophile Garroy, né en 1868 à Ellemelle épouse en 1910 à Ellemelle, Marie Adolphine Minet née en 1885 à Ellemelle. Théophile était négociant en vin, liqueur, genièvre... Il faisait aussi la messagerie. Vue 3 de 3. En savoir Plus

Rue de Warzée au N° 6 René Gerday, né en 1930 à Ellemelle, il épousera en 1955 à Hody Simone Gendebien née en 1925 à Hody. Le couple exercera de multiples activités. Vue 3 de 3. En savoir Plus


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