Carrière de la Balligaine Ouffet : Différence entre versions

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A présent, 2018, ce n'est plus un ravin mais un talus qui est à l'emplacement de l'ancien site, les terres et rochers mélangés proviennent de l'excavation qui a été creusée une centaine de mètres plus au nord par la firme Van REETH. L'extraction continuera ensuite vers l'est pour suivre le banc de petit granit, voir carrière 72. Cette même entreprise exploite simultanément à partir de ???? la carrière du Sentier Maroye (carrière 73) abandonnée depuis ???? par l'association Beaulieu - Péters.
 
A présent, 2018, ce n'est plus un ravin mais un talus qui est à l'emplacement de l'ancien site, les terres et rochers mélangés proviennent de l'excavation qui a été creusée une centaine de mètres plus au nord par la firme Van REETH. L'extraction continuera ensuite vers l'est pour suivre le banc de petit granit, voir carrière 72. Cette même entreprise exploite simultanément à partir de ???? la carrière du Sentier Maroye (carrière 73) abandonnée depuis ???? par l'association Beaulieu - Péters.
  
Toutes les activités de cette entreprise cesseront fin 2017 et en février 2018 tous les sites sont mis en vente. A noter que ces deux carrières ne sont plus exploitables, les actuels emplacements sont épuisés et il n'y a aucune possibilité d'extensions, les habitations étant bien trop proches et à cheval sur le banc de petit granit.
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Toutes les activités de cette entreprise cesseront fin 2017 et en février 2018 tous les sites sont mis en vente. A noter que ces deux carrières ne sont plus exploitables, les actuels emplacements sont épuisés et il n'y a plus aucune possibilité d'extension, les habitations étant bien trop proches et à cheval sur le banc de petit granit.
  
  

Version du 23 février 2018 à 19:30

Carrières 44 et 72

Ancien emplacement carrière V. Monseur


  • Situation

A droite dans l'actuelle rue d'Ellemelle, 50 mètres après la dernière maison. Il n'y a plus de vestige de cette exploitation, l'excavation était profonde et la paroi abrupte contre le chemin d'Ouffet à Ellemelle.


  • Ci-dessous ce que disent "Les annales des mines de Belgique" en 1911. Ne nous étonnons pas qu'elles parlent de la rue de Hody alors que la rue d'Ellemelle est toute proche. Il ne faut pas oublier que le vicinal descendait le long de la rue de Hody jusqu'au niveau de la carrière et que la rue d'Ellemelle à cette époque était à peine carrossable:

...cette carrière a été ouverte en 1893 par la firme Victor MONSEUR , elle est raccordée à la gare d'Ouffet par une voie à grand écartement d'une longueur de 340 mètres. Les bancs qui y sont exploités ont un pendage pied nord et inclinés de 45°. La profondeur de l'excavation est d'une vingtaine de mètres. Les blocs sont extraits du rocher par des procédés ordinaires puis chargés sur un chariot au pied d'un plan incliné par un câble grue d'une portée de 90 mètres à l'aide duquel on peut lever des charges de 17 tonnes. Le moteur de levage est un manège actionné par un cheval. La remontée des produits sur plan incliné se fait au moyen d'un cabestan actionné par un moteur à gaz pauvre de 30 chevaux. Ce moteur actionne également quatre armures à fil hélicoïdal pour le débitage des blocs sur chantier...


  • Les exploitants

Venant de Rahier le 30 juillet 1891, le couple Victor MONSEUR et son épouse Marie Elodie MEDARD arrive à Ouffet où il ouvre la carrière MONSEUR et MEDARD au Brihi Thiyou (voir carrière 41 Monseur et Médard). C'est en 1893 que Victor MONSEUR ouvre à son nom la carrière qui nous occupe, la Balligaine carrière 44.

Victor MONSEUR est né le 7 juillet 1859 à Soumagne. A son mariage il est directeur des mines, il épouse le 10 octobre 1889 à Ouffet Marie Elodie MEDARD née à Ouffet le 10 novembre 1866.

Le maître de carrières Victor MONSEUR décède le 14 juillet 1913 et sa veuve quitte Ouffet le 5 janvier 1920, les activités s'arrêtent probablement au décès de Victor MONSEUR ou au départ de la veuve. Nous devons cependant vérifier l'activité de leur fils Jules MONSEUR, aurait-il repris les affaires pour quelques années?

Une chose est certaine, le chantier est à l'abandon au plus tard en 1920, date à laquelle le pont roulant est démonté et revendu, voir la photo ci-dessous.

C'est en 1959 que le site connait un nouvel essor avec la firme Van REETH qui fera d'abord une découverture et exploitera une centaine de mètres plus au nord. Vers 1963, cette entreprise revient à l'ancienne carrière et et en tirera le maximum après avoir obtenu l'autorisation de reculer le chemin d'Ellemelle d'une vingtaine de mètres vers l'ouest pour poursuivre l'extraction. Le rebord était tellement près et à la verticale du chemin que Fernand MARCHAL qui habitait rue de Hody avait érigé un impressionnant mur en pierres pour empêcher les éboulements, mur qui partait du bas et montait jusqu'au niveau du sol. Après abandon, le site est entièrement comblé.

A présent, 2018, ce n'est plus un ravin mais un talus qui est à l'emplacement de l'ancien site, les terres et rochers mélangés proviennent de l'excavation qui a été creusée une centaine de mètres plus au nord par la firme Van REETH. L'extraction continuera ensuite vers l'est pour suivre le banc de petit granit, voir carrière 72. Cette même entreprise exploite simultanément à partir de ???? la carrière du Sentier Maroye (carrière 73) abandonnée depuis ???? par l'association Beaulieu - Péters.

Toutes les activités de cette entreprise cesseront fin 2017 et en février 2018 tous les sites sont mis en vente. A noter que ces deux carrières ne sont plus exploitables, les actuels emplacements sont épuisés et il n'y a plus aucune possibilité d'extension, les habitations étant bien trop proches et à cheval sur le banc de petit granit.




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