Lizin Ouffet
Sommaire
Lizin)
Depuis la route de Hody le chemin vous amène au hameau de Lizin composé actuellement en 2020 de deux fermes, d'un donjon et d'une maison.
Sa dénomination viendrait de Albert de Liesen en 1170. Il y existait une saboterie. Cette route faisait anciennement partie de la « voye des vatches » (chemin des vaches qui partait de... à vérifier (carte Vandermalen 1850).
Dans divers documents anciens, on l'orthographie : en 930 "Linsan", en 966 "Lisan", en 1059 "Linzo", en 1246 "Linsen", en 1313-1314 "Lisen", en 1362 "Liesen" et enfin dans sa forme actuelle en 1602 et 1772 "Lizen" et "Lizin".
Le Hameau
Ce que dit l'inventaire du patrimoine culturel wallon :
Au nord d'Ouffet, intéressant hameau implanté dans un vallon marécageux et composé d'un donjon du XIIIe s. et de deux vastes exploitations agricoles, l'une du début du XVIe s., l'autre du tout début du XVIIe s. La seigneurie de Lizin était en possession de la famille de Crisengnée au Moyen Age. Elle la conserva jusqu'en 1740 environ puis elle passa par héritage au comte d'Argenteau de Mehagne, chanoine de St-Lambert à Liège. Le hameau possédait une chapelle mentionnée à la fin du XIIIe s. Celle-ci, encore en place au XVIIIe s., était alors propriété du baron de Calvart.
L'Estihale ou donjon de Lizen
Ce que dit l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon
Le donjon est isolé dans un creux marécageux et autrefois ceinturé de douves, remarquable habitation fortifiée construite en deux temps, en moellons de grès.
Siège probable de la seigneurie possédée autrefois par la famille de Crisegnée.
Transformée en grange puis en résidence fin XXe siècle.
La partie est constituée d'un donjon roman (XIIIe s.?), limité par des chaînes d'angle irrégulières.
Accès direct autrefois à la salle du bel étage par une porte cintrée dont subsiste l'arc de décharge au sud.br>Plus tard, au début du XVIIe siècle, seconde entrée cintrée percée toujours sur cette face et permettant l'accès au rez de chaussée de la tour.
L'éclairage est assuré par deux petites fenêtres romanes au linteau en mitre, sous arc de décharge.
La face est est intacte.
Au niveau de la salle de séjour, deux baies au linteau en mitre déchargées par des arcs en moellons. Chambre supérieure éclairée par deux fenêtres à meneau et linteaux en demi-lune. Face N. aveugle. Dans la salle de séjour, large cheminée, armoires murales, banquettes en pierre aménagées dans l'embrasure des baies. A la fin du XVIe s. ou au tout début du XVIIe, agrandissement vers l'O. d'une large travée abritant un portail, construction dans le prolongement de celui-ci d'un bâtiment plus bas et probablement toujours à cette époque, abaissement de la hauteur initiale du donjon, au moins d'un demi niveau. Large portail calcaire cintré inscrit dans une feuillure rect. destinée à recevoir le tablier d'un pont-levis. A l'étage, entre les glissières verticales des chaînes de ce pont s'ouvrant sur toute la hauteur de l'étage, petite baie chaînée à linteau droit sous bretèche soutenue par des corbeaux calcaires. Face S. percée d'une entrée charretière cintrée sous une petite fenêtre à croisée, bouchée. Bâtière sur blochets se prolongeant sur le donjon. Contre le pignon O., bâtiment plus bas en grès, aujourd'hui totalement aveugle. Pierres d'attente aux angles. Bâtière (LX, fig. 580). M.M
(Source : Inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon)
Le ruisseau de Lizin
Atypique et mal considéré...
La légende du ruisseau de Lizin
Elle raconte la raison de la disparition sous terre du ruisseau de Lizin.
Le diaporama
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