Tavier au passé et au présent : Différence entre versions

De Wikihuy
Aller à : navigation, rechercher
m
m
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
  PAGE EN CONSTRUCTION
+
   
  
 
  [[Fichier : Armoiries de Tavier.jpg|vignette|centre| Les armoiries officielles de TAVIER, accordées par le roi Baudouin en 1969. Ce sont celles des de WAL, les derniers seigneurs de Tavier.  Dessin des archives de l'administration communale de Tavier.]]
 
  [[Fichier : Armoiries de Tavier.jpg|vignette|centre| Les armoiries officielles de TAVIER, accordées par le roi Baudouin en 1969. Ce sont celles des de WAL, les derniers seigneurs de Tavier.  Dessin des archives de l'administration communale de Tavier.]]

Version actuelle en date du 16 avril 2025 à 11:30


Les armoiries officielles de TAVIER, accordées par le roi Baudouin en 1969. Ce sont celles des de WAL, les derniers seigneurs de Tavier. Dessin des archives de l'administration communale de Tavier.


DESCRIPTION ET SITUATION

Classé comme site par la région wallonne, le village de TAVIER est particulièrement représentatif d’un paysage du CONDROZ, sis dans le petit vallon de la MAGREE, avec ses maisons en pierre du pays et ses champs encaissés. Il fait aujourd’hui partie, avec HODY et VILLERS-AUX-TOURS, de l’entité d’ANTHISNES. Il a une superficie de 16 km2 et compte environ 1185 habitants. Ses villages limitrophes sont:

-à l'ouest ELLEMELLE et NANDRIN

-au nord ROTHEUX-RIMIERE

-à l'est ESNEUX, VILLERS-AUX-TOURS, HODY

-au sud ANTHISNES

En 1815, l'administration communale de TAVIER signale sur son territoire 3 grandes maisons de maître particulières, 1 église, 1 chapelle, 15 fermes, 125 habitations d'ouvriers, quelques petits cabarets, 6 moulins à farine. La population compte 1 menuisier, 1 maréchal-ferrant, 2 maçons, le reste étant composé d'agriculteurs et de journaliers. Il y a 80 chevaux propres au travail, 100 bêtes à cornes, 300 bêtes à laine, 90 à 100 cochons de production annuelle.


GEOLOGIE

Son sous-sol est en grande partie constitué de psammites (grès pour moellons et pierres à pavés). Plusieurs carrières exploitèrent ce grès, comme, par exemple, celles des Buses, du Fostin, de la Hasotte, du Fond des Sarts, de Moulin. Entre les psammites, des bandes de calcaire , souvent dans le lit et sur les rives des ruisseaux. D'où les nombreux fours à chaux du XIXe siècle. On explloita également au sud de la rue des Patars du minerai de fer.A signaler aussi des gisements de "pierre d'avoine".

HYDROGRAPHIE

COURS D’EAU

- A la limite nord de la commune, le ruisseau de BIETINFOSSE.

- La traversant, le ruisseau de la MAGREE qui, prenant ssa source à ELLEMELLE, reçoit sur sa rive droite le ruisseau du FOND des Sarts grossi par celui d'ABIEFONTAINE, puis le ruisseau de NONDONFAZ et le ruisselet de TINTINPONT.

         A noter que les 3 ruisseaux  BIETINFOSSE, MAGREE et NONDONFAZ finissent par se frayer un passage souterrain dans le calcaire pour aller réapparaître à la "tannerie" d'ESNEUX! 

MOULINS A EAU

Ils furent au nombre de 6 pendant des siècles: TAVIER, cité en 1336 et MOULINAY, MOULIN, LA CHAPELLE, TULTAY et HERREE au XVIe siècle, parmi lesquels les 3 premiers cités étaient encore en service pendant la guerre 40-45.

Il y eut aussi, avant 1505, une foulerie à draps et un pressoir à TAVIER.

TOPONYMIE

Le nom de TAVIER, selon divers auteurs, proviendrait soit d'une tavernas (taverne) citée en 814-816, soit de tabernu, qui évoquerait un ancien relais, soit encore du celte TA (habitation) et AVER (=embouchure).

      Dans un travail édité en 1941 par la Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie sur 76 pages, Edgard RENARD a dressé une carte assez complète
                                 et une liste conséquente des lieux-dits et toponymes de TAVIER.

HISTOIRE

EN ABREGE

Témoins historiques de l'habitation à Tavier, une hache en pierre du néolithique, un cimetière belgo-romain à Limont au Fostin, une hache en fer de l'époque mérovingienne.

Les premières chartes citant le nom du village datent 1006-1245 et de 1366. On signale un obituaire incomplet du XVe siècle et puis les registres de la cure de 1505 u XXe siècle. Quant aux Cours de Justice, les premiers manuscrits de LA CHAPELLE sont de 1531, ceux de TAVIER de 1541 et de BAUGNEE de 1596. Il y eut aussi les Cours de Justice du SART, de MOULIN et la Cour Jurée de XHOS Les registres paroissiaux apparaissent en 1579 pour les baptêmes, 1627 pour les décès et 1668 pour les mariages.

Le territoire de TAVIER était partagé en seigneuries dépendant de 3 autorités:

1. le duché de LIMBOURG (La Chapelle, Tavier et Baugnée)

2. la principauté de LIEGE (Xhos (d'abord vouerie), Moulinay (Ban d'Ouffet), Moulin, Herrée et Houchenée (qui ne fait pas partie de la commune).

3. le seigneur de DURBUY (Sart).


SEIGNEURIE DE LA CHAPELLE

Le château de La Chapelle à LIMONT-TAVIER. Dessin de Jean Müller.

-SITUATION: entre les seigneuries d'Esneux, de Villers-aux-Tours, de Tavier et de Baugnée.

-STATUT: en 1245, c'était un ALLEU (dépendant de Dieu et du soleil), fin du XIIIe siècle, un FIEF (du duché de LIMBOURG).

-SEIGNEURS: d'abord les SIRES de la CHAPELLE, puis les JUPPLEU, les de VILLERS, les de HOSDEN et, enfin, les de BERLAYMONT jusqu'à la révolution française. Vers 1802, ces derniers la vendirent aux de DONNEA qui la céderont à Walther JAMAR. Elle passera ensuite à la fille JAMAR, épouse LAMARCHE et à leur fille Maria LAMARCHE, épouse DODEMONT. Vendue en 1936 à M. MOL, qui la légua à Jacques CESSION, toujours propriétaire en 1976.

-COMPOSITION: un château du XIVe avec tour, pigeonnier et chapelle castrale St-Blaise. Une ferme du XVIe et une autre ferme et un bâtiment agricole du XVII e siècle. En 1770, on y signale 63 maisons, un moulin banal, une brasserie banale.

-ETENDUE: 505 bonniers * sur la propriété seigneuriale de LA CHAPELLE, le hameau de TRIXHODIN, une partie du BOIS DE LA PORTE, PETIT et GRAND BERLEUR, LIMONT et HESTREUX.

  • Un bonnier, aussi écrit bonier, était une unité de mesure de surface, anciennement utilisée dans les Flandres, le Duché de Brabant, le Comté de Hainaut, de Limbourg et la principauté de Liège, qui valait 140 ares ou 14 000 m², et plus tard 100 ares c’est-à-dire 1 hectare ou 10 000 m².Source: Wikipédia


SEIGNEURIE DE TAVIER

-SITUATION: le village actuel de TAVIER.

-SEIGNEURS: depuis le XIVe siècle, les de VILLERS, puis Jean de FLERON, sa fille épouse de Thys d'ANTHISNES, les descendants de ce dernier. Elle passa en 1611 aux de WAL, qui la conservèrent jusqu'à la révolution française. Vendue en 1851 à un COMTE de MEAN qui la légua en 1876 à la famille des comtes d'OULTREMONT.

-COMPOSITION: un château, devenu une ferme. Le tout, autrefois, dans une enceinte fermée.

-ETENDUE: 278 bonniers; 24 maisons, un moulin banal et une brasserie banale cités en 1366.


SEIGNEURIE DE BAUGNEE

-SEIGNEURS: connus depuis le milieu du XIVe siècle. En 1350 André (de BAUGNEE?) dit BRACHAT, 1380 ARLOULD III de BOLLAND, 1392 Ide de BAUGNEE, 1403 Jean van der POITEN, 1430? Guillaume de VILLERS, 1456 Warnier BRIFFOZ,1513 sa fille , épouse Lambert HAUSEUR de BAUGNEE. Ensuite leurs descendants Léopold de la BISCHE, les du BOIS de FIENNES, les d'OLIMART et les MARTINY. En 1828 le bien fut vendu au baron Louis-Guillaume de MOFFARTS, puis passa à ses descendants qui la possédaient encore en 1976.

-COMPOSITION: château, devenu ferme, du XVIe-XVIIe siècle, dans une enceinte fermée. Annexes agricoles au fil des ans


SEIGNEURIE DE XHOS

Le château de l'abbaye à XHOS. Dessin de H. Halska

-SITUATION: comprenait aussi CROSSEE. Elle n'a pas été reprise dans le cadastre de 1770.

-STATUT: vers 1306 c'était une VOUERIE et en 1738 une SEIGNEURIE.

-SEIGNEURS: aux mains des d'OCHAIN puis des de BRIALMONT. Vendue en 1660 au baron Pierre de MEAN qui la conserva jusqu'en 1744 où la Chambre des Finances de la Principauté l'engagea au chanoine Pierre-Ambroise LOETS de TRIXHE. Elle fut ensuite mise entre les mains d'Emilie LOETS de TRIXHE, épouse du baron van EYLL, qui vendit le bien à M.DUMONT.

-COMPOSITION: Deux châteaux, celui des VOUES et celui de l'ABBAYE. Le château actuel a été édifié peu après 1660 par Pierre de MEAN et resta dans cette famille jusqu'en 1876, avant de passer aux d'OULTREMONT, toujours propriétaires en 1976. L'autre, celui dit de l'Abbaye, devrait son nom à l'abbaye du Val-Saint-Lambert (XIIIe siècle) plutôt qu'à celle de Saint-Laurent comme le suggérait E.RENARD dans sa remarquable toponymie de Tavier en 1942. Il y avait aussi 25 bâtiments et 3 moulins à eau.

-ETENDUE: 382 bonniers dont 119 aux de MEAN, 96 aux LOETS de TRIXHE et 115 au baron de WAL, ...


SEIGNEURIE DU SART

-SITUATION: enclavée entre le Pays de Luxembourg et le comté de Logne.

-STATUT: fief d'un seigneur de DURBUY

-SEIGNEURS: appelés seigneurs du Sart et Moulin. Premier seigneur=Jean de SART, mort au XIVe siècle. La seigneurie resta dans cette famille jusqu'à sa donation en 1641 par un autre Jean de SART au baron Philippe-Jacques de WAL, seigneur de TAVIER. Les de WAL furent seigneurs du SART et MOULIN jusqu'à la révolution française. En 1851, l'héritière de la famille de WAL vendit le bien, avec TAVIER, au comte François-Eugène de MEAN, qui le légua en 1876 à la famille des comtes d'OULTREMONT de XHOS.

                                                 Les du SART furent voués de HODY du XVe au XVIIe siècles.

-COMPOSITION: un château constitué de bâtiments à usage d'habitation et d'exploitation agricole, autour d'une cour quadrangulaire. La construction la plus ancienne est le donjon, tour carrée du XIIIe siècle. On note d'importantes modifications au corps de logis vers la fin du XVIIe siècle.


-ETENDUE: 115 bonniers en 1797.


SEIGNEURIE DE HOUCHENEE

Le château d'Houchenée. Dessin de H.Halska-1976

-STATUT: Mentionnée dès 1316, elle relevait de la principauté de LIEGE. Nombreux reliefs au fil des ans. Vers 1415, l'abbaye St-Jacques à Liège possédait un demi fief, qu'elle conserva jusqu'à la révolution française. Fait partie de la paroisse d'ELLEMELLE jusqu'en 1850, où elle est rattachée à celle de TAVIER.

-SEIGNEURS:La seigneurie fut vendue en 1711 à Jacques de BARE par les barons de CELLES.A la mort du dernier de BARE, le bien fut acquis vers 1813 par le baron Louis-Guillaume de MOFFARTS. Les descendants de cette famille le vendirent en 1961 à un monsieur de VOLDER, toujours propriétaire en 1976.

-COMPOSITION: un château muni d'une tour du Xe siècle, qui n'existe plus de nos jours. Autrefois, ensemble à enceinte fermée. Remaniements importants aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles.



LES GUERRES

GUERRES DE L’ANCIEN REGIME

Du XVIe au XVIIIe siècles, fréquentes "petites" guerres où aussi bien les armées ennemies que les armées amies malmènent la population pour en soutirer de façon le plus souvent souvent violente, les "rafraîchissements" dont elles avaient besoin en bière, en pain , en poules, en moutons, en bétail, en fourrage, en avoine, et aussi en logement, etc... En exemple, au milieu du XVIIe siècle, les "campagnes" locales du duc de LORRAINE, en brouille avec le roi de France et allié avec le roi d'Espagne, contre le duc d'Argenteau, sur les terres d'Esneux et d'Ochain, en passant par les seigneuries de TAVIER. A la même époque, un ministre de LOUIS XIV "prend" sous sa protection village et seigneurie de LA CHAPELLE contre rançon. Une compagnie à cheval au service du prince de CONDE occupe TAVIER. Un peu plus tard, ce sont les troupes de Son Altesse de BRANDEBOURG qui viennent bousculer les habitants de LA CHAPELLE, de TAVIER, de BAUGNEE et de VILLERS-aux-TOURS. Et, aussi, la valerie française cantonnée à TAVIER, vient camper à LA CHAPELLE, en route vers LIEGE. Un peu de répit fin de ce siècle et début du suivant; Le Traité de La Barrière de 1715 font passer les Pays-Bas espagnols à l'AUTRICHE. Mais en 1745, les Français battent les Autrichiens et reviennent à travers nos villages jusqu'en 1748, traité d'Aix-la-Chapelle, retour des Autrichiens.


GUERRE DES ARMEES FRANCAISES

En 1794, la bataille d'ESNEUX (dite aussi de SPRIMONT) entre les Autrichiens et les Républicains français. En 1795, l'administration française prend possession de nos villages, département de l'Ourthe. Instauration de l'état-civil, du système métrique. On réquisitionne les cloches des église. En 1797, mise en place d'un service militaire. Le Concordat de 1801 améliore les rapports de l'Eglise avec Bonaparte. Mais nos conscrits partent en campagne avec l'armée française, qui connaît des victoires et, aussi, des défaites. En 1815, c'est la fin de cette occupation...

REGIME HOLLANDAIS

La suivante fut celle des Protestants Hollandais. Le clergé catholique fut persécuté pour s'emparer de ses revenus. Nos villageois et leurs milices affrontèrent l'occupant pendant 15 ans, jusqu'à la libération de 1830.


GUERRE FRANCO-PRUSSIENNE DE 1870

Ce sera la moins pénible des guerres pour nos villages condrusiens. La Belgique a été créée il y a 40 ans, c'est un jeune pays qui se veut neutre et qui parvient à bien surveiller ses frontières et à garder les soldats étrangers internés sur son territoire.


GUERRE 1914-1918

TAVIER perdit 7 de ses jeunes fils, morts au front en 1914-1918. Devant l'église, on dressa en 1923 un monument avec les noms de TOUS ceux qui participèrent à la défense du pays.


GUERRE 1940-1945

Les troupes allemandes arrivèrent à TAVIER le 13 mai 1940, sans trop s'y attarder. L'administration s'installa et se déploya dans tous les domaines, au profit, évidemment, de l'envahisseur. Des restrictions de toutes sortes tombèrent sur nos villages, pour lesquels la vie devint de plus en plus dure, on devait se plier à toutes les exigences des Allemands, les rationnements de la nourriture, les occultations, la surveillance des distractions, des rassemblements, des fêtes populaires,... . Les villageois qui voulurent résister durent le faire prudemment, la répression était dure et la Gestapo les traquait. En 1944, on nous enleva la grosse et la petite cloches de l'église. Les premiers Américains arrivèrent à TAVIER le 7 septembre 1944. Mais la semaine précédente, les Allemands avaient commencé à reculer, non sans avoir fusillé 6 villageois. D'autres compatriotes seront tués dans les combats dans les bois, 2 à Fraiture, 9 à La Vaux. A Hody, 17 personnes furent tuées et 35 maisons incendiées. Les Allemands se défendirent pourtant et 5 soldats américains perdirent la vie. Au décompte final de la commune de TAVIER, on note 2 militaires tombés au combat, 3 prisonniers et 8 résistants morts pour la patrie.

La libération ne fut pas la fin de la guerre, car, en octobre, les bombes volantes (robots, V1 et V2) passèrent au-dessus de TAVIER en direction d'Anvers. Une trentaine d'entre elles tombèrent sur le territoire de la commune, heureusement dans les champs et les bois, sans causer de victime! Plusieurs fois, les vitraux de l'église furent soufflés En décembre, l'offensive Von Rundstedt en Ardenne. A Noël, des groupes de blindés anglais séjournèrent à LIMONT, l'artillerie américaine effectuait des va-et-vient entre le front de Saint-Vith et Tavier. En mai 1945, la capitulation fut effective et la guerre terminée.

                                    Il ne restait plus qu'à panser ses plaies, reconstruire, revivre "normalement" et essayer d'oublier.....


EDIFICES RELIGIEUX

L'EGLISE

En 986, sous le prince-évêque NOTGER, la collégiale Sainte-Croix de Liège percevait divers revenus provenant de l'église d'ELLEMELLE et des ses 4 chapelles, dont celles de TAVIER et de XHOS. Une église de TAVIER, en mauvais état, fut démolie en 1764 et une autre reconstruite dès 1765. Elle existe toujours et comporte plus de 75 pièces intéressantes, dont 2 calices des XVe et XVIe siècles, un ostensoir de la fin du XVIe, une croix de procession des 15e et 16e, des pierres tombales de 1579 à 1763, des fonts baptismaux de 1697. Quant à l'orgue et au buffet, ils seraient de 1680-1700.

LA CHAPELLE ST-ETIENNE DE XHOS

De la même époque que l'église de Tavier, transept et choeur du XVIe, nef de 1742. Elle subit un remaniement important vers 1900. Son patrimoine comprend 12 statues d'apôtres du 1er quart du XVIe siècle et de beaux tableaux.

LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LIMONT

Construction du XXe siècle

LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LOURDES, ANCIENNEMENT DE L'ARBRE-A-LA-CROIX

Erigée en 1666 sur ce site cité en 1366 et restaurée en 1873.

LE CLERGE

La collation de la cure de Tavier et la désignation du curé appartenaient au doyen de Sainte-Croix. Le premier curé est cité en 1245.

LE PRESBYTERE

Le premier presbytère connu est celui légué en 1509 par l'ancien curé de Tavier Jean de WANZIN devenu chanoine à la collégiale Ste-Ode d'Amay et compteur à l'abbaye du Val-Saint-Lambert. Il fut incendié par les Français avant 1696, restauré 10 ans plus tard, réaménagé en 1847 et aussi en 1956 suite à l'élargissement de la route.

                  Deux cimetières, dont un très ancien à Tavier-nord et un de 1856 au sud de l'église. Un cimetière à XHOS est contemporain de sa première chapelle.


LES ECOLES

En 1767, l'enseignement était donné par le vicaire de Tavier, de la Toussaint à Pâques, dans la maison vicariale. En 1827, on tenait "école" dans les locaux de la Maison Communale, sur la "rôlire" et aussi à "La Grange" et à Limont. On construisit enfin des bâtiments scolaires en 1867à TAVIER et à LIMONT.

Un enseignement catholique , d'abord pour filles, fut créé vers 1850 par la famille de MOFFARTS et pour garçons à partir de 1879. Les enseignants étaient des religieuses puis, à partir de 1896, des laïques.


SOURCE

-DELINCE, Désiré pour le texte historique et PIROTON, Arthur pour les illustrations Tavier au présent et au passé / 27 juin 1976

CATEGORIES