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===Pour la petite histoire===
 
===Pour la petite histoire===
  
La rue des Pahys est relativement récente, les PV des conseils communaux entrevoient sa construction à partir de 1880, c'est en 1886 que le projet se concrétisera. Au fil du temps le i s'est mué en y.
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La rue des Pahys est relativement récente, les PV des  
 
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La copie des différents PV et les photos du diaporama ci-dessous vous éclaireront à bien des a été construite et successivement habitée par:  
« Pahis » signifie mauvaises pâtures. « So les pahis » nous apprend qu'il existait, en 1784, des pâtures « vers le tilleul de Saint Jacques en la mougnée ». La Rue des Pahys rejoint effectivement la rue Mognée. Une [https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourrelier '''bourrellerie'''] y existait grâce au grand nombre de chevaux de trait. La mécanisation fit disparaître les chevaux et la bourrellerie n'eut plus de raison d'être.
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La copie des différents PV et les photos du diaporama ci-dessous vous éclaireront à bien des points de vue, liaison du "Hameau de Hestrumont" avec le centre et la route à "Grande Communication" Huy - Hamoir, parcelles à bâtir, accès à l'école des filles érigée à cette époque, histoire de puits ...
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[[Fichier:PM0180.71.jpg|vignette|droite|La maison Victor MONSEUR aux environs de 1900]]
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===La maison MONSEUR===
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Une très belle demeure portant à l'heure actuelle le N°8 (2018) a été construite et successivement habitée par:  
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1. '''Victor MONSEUR''' né le 7 juillet 1859 à Soumagne épouse le 10 octobre 1889 à Ouffet Marie Elodie MEDARD née le 10 novembre 1866 à Ouffet. Victor MONSEUR est ingénieur des mines et exploitera les carrières de la Baligaine et Ste-Barbe (voir rubrique des carrières). Victor MONSEUR fait construire cette imposante habitation et s'inscrit à la commune le 30 juillet 1891. Le couple Monseur - Médard aura un fils, Jules né le 27 juillet 1890 il meurt pour la patrie le 6 août 1918. Victor décède le 14 juillet 1913 à Ouffet et son épouse quitte le village le 5 janvier 1920. '''[[Monseur-Médard D107|Voir sépulture D107]]'''
 
1. '''Victor MONSEUR''' né le 7 juillet 1859 à Soumagne épouse le 10 octobre 1889 à Ouffet Marie Elodie MEDARD née le 10 novembre 1866 à Ouffet. Victor MONSEUR est ingénieur des mines et exploitera les carrières de la Baligaine et Ste-Barbe (voir rubrique des carrières). Victor MONSEUR fait construire cette imposante habitation et s'inscrit à la commune le 30 juillet 1891. Le couple Monseur - Médard aura un fils, Jules né le 27 juillet 1890 il meurt pour la patrie le 6 août 1918. Victor décède le 14 juillet 1913 à Ouffet et son épouse quitte le village le 5 janvier 1920. '''[[Monseur-Médard D107|Voir sépulture D107]]'''
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2. Venant de Liège rue des Anglais, prennent possession des lieux le 19 septembre 1920, '''Henri Emmanuel Joseph SOMZÉ et sa sœur Henriette Emma dite Marguerite.''' Tous deux semblent être célibataires et renseignés rentiers dès leur arrivée à Ouffet. Henri SOMZE a des liens avec une manufacture de brosses installée à Herstal, il est né le 12 juin 1887 à Liège et décède à Ouffet le 3 mai 1945. Marguerite est née à Liège le 27 décembre 1880 et décède à [https://fr.wikipedia.org/wiki/Thimister-Clermont '''Thimister'''].
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2. Venant de Liège rue des Anglais, prennent  
 
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3. '''Jean DEPAUW et son épouse Henriette d'HOOGE''' arrivent à Ouffet le 6 novembre 1945. Ils viennent de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Landegem Landegeme
De 1921 à 1930, la maison porte le N° 300 et de 1931 à 1940 le N° 296.
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3. '''Jean DEPAUW et son épouse Henriette d'HOOGE''' arrivent à Ouffet le 6 novembre 1945. Ils viennent de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Landegem Landegem]''' près de Gand et s'installent dans les lieux. Jean Depauw est maître de carrières (voir rubrique des carrières). La propriété est vendue vers 1983 et les familles Depauw encore présentes à Ouffet quitte vers 2004.
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4. Viennent ensuite '''Michel DELAXHE et son épouse Monique PERILLEUX''' qui occuperont la propriété jusqu'en ????
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5. C'est actuellement, en 2018, depuis ????, la résidence privée et les bureaux de maître '''Jean-Marc HUSSON''', avocat.
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[[Fichier:Arbres remarquable Pahys.71.jpg|vignette|120px|gauche|Extrait de géoportail wallon]]
 
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Version du 6 mars 2025 à 08:24

Modification de Rue des Pahys Ouffet

Pahys (rue des)

Pour la petite histoire

La rue des Pahys est relativement récente, les PV des La copie des différents PV et les photos du diaporama ci-dessous vous éclaireront à bien des a été construite et successivement habitée par:

1. Victor MONSEUR né le 7 juillet 1859 à Soumagne épouse le 10 octobre 1889 à Ouffet Marie Elodie MEDARD née le 10 novembre 1866 à Ouffet. Victor MONSEUR est ingénieur des mines et exploitera les carrières de la Baligaine et Ste-Barbe (voir rubrique des carrières). Victor MONSEUR fait construire cette imposante habitation et s'inscrit à la commune le 30 juillet 1891. Le couple Monseur - Médard aura un fils, Jules né le 27 juillet 1890 il meurt pour la patrie le 6 août 1918. Victor décède le 14 juillet 1913 à Ouffet et son épouse quitte le village le 5 janvier 1920. Voir sépulture D107



Dynastie Somzé


2. Venant de Liège rue des Anglais, prennent 3. Jean DEPAUW et son épouse Henriette d'HOOGE arrivent à Ouffet le 6 novembre 1945. Ils viennent de [https://fr.wikipedia.org/wiki/Landegem Landegeme

Extrait de géoportail wallon

Dans le parc de cette maison se trouvent trois arbres qualifié de remarquables par la région wallonne [1] :

18/1 Hêtre pourpre
18/2 Marronnier d'Inde
18/3 Buis commun


  1. Base de données AHREM : Arbres et Haies REMarquables



PM0176.71.jpg

L'école des filles

Recherches en cours


Les archives

Le diaporama


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Rue des Pahys 1 de 2 Walonmap

⁷==Petit train de Lizin==

Souvenirs de Ferdinand BRAQUET

− Depuis les années 1926-1927, j'avais donc trois ou quatre ans, tenu par la main par mes deux sœurs plus âgées que moi, nous allions par le chemin de terre aujourd'hui disparu qui reliait la Rue de Hody au chemin de Lizin. Nous marchions à la rencontre de maman qui allait traire les vaches à la première ferme appelée Ferme de la Maison forte.

− Mais revenons à notre sujet... Quand j'entendais par derrière le bois le sifflet de la petite locomotive, j'interpellais aussitôt mes deux sœurs; je leur disais : je veux voir le petit train, et de rester sur le bord du chemin pour assister au passage de la petite locomotive Decauville qui traînait ses wagonnets et se dirigeait vers son point de déchargement au vicinal en un lieu appelé Brihi Tiyou.

− La petite machine prenait son départ à proximité du site de la Carrière de grès de Lizin, elle sortait par un tunnel au niveau de l'aire de travail où se trouvait sa remise, la forge et un bâtiment servant un peu à tout.
De là, elle desservait la deuxième Carrière de granit celle-là. Puis, après un coup de sifflet, traversait le chemin de terre reliant Lizin à Warzée (Rue de Bihay) pour poursuivre son chemin au travers du pré "Colard" sur un remblai qui la mettait au niveau du chemin Lizin-Ouffet (Chemin N°10 Ouffet). Le petit train longeait ce chemin sur environ 200 mètres pour, au lieu-dit "Fond Raes", effectuer une grande courbe dans les prés derrière le "Bois du Mont", entrait dans le bois "Diso Bruyères" accomplissait une nouvelle courbe dans une prairie pour traverser sur un petit pont le fossé qui récoltait les eaux de ruissellement venant de Warzée, longeait tout le bois pour arriver au chemin de terre où je l'attendais avec impatience. Il continuait ensuite son petit bonhomme de chemin le long de la "Grande Terre" pour atteindre la route d'état du Val Benoît, là, le machiniste donnait un petit coup de sifflet avant d'entreprendre la traversée de cette chaussée empierrée, elle fut goudronnée vers 1931. Encore une courbe dans les prairies et le voyage se terminait au raccordement du vicinal au Brihi-Tiyou, un plan incliné permettait de verser les petits wagonnets dans ceux du vicinal. Ce raccordement servait également à la Carrière Godet qui était située quelques centaines de mètres plus haut vers Ouffet. On peut encore voir aujourd'hui le quai de chargement qui servait aux wagons plats du vicinal de la ligne Warzée-Comblain-au-Pont.

− C'était un certain DUPAGNE né à Pontillas le 1 octobre 1878 qui conduisait la petite locomotive toujours bien astiquée.
Peut-être suis-je tout à coup nostalgique mais je pense que mon petit train aurait dû finir dans un musée.

− Ferdinand Braquet/Michel Focan le 20/02/2000