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'''Temme Nestor Maéréchal vers 1880'''<br>Section privée depuis le carrefour de la Rue aux Oies jusque dans la carrière.<br>Depuis la gare toute proche en face du cimetière, la locomotive poussait les wagons jusqu'à la route, la traversée de celle-ci était assurée sur une ligne privée par le personnel de la carrière aidé de chevaux. | '''Temme Nestor Maéréchal vers 1880'''<br>Section privée depuis le carrefour de la Rue aux Oies jusque dans la carrière.<br>Depuis la gare toute proche en face du cimetière, la locomotive poussait les wagons jusqu'à la route, la traversée de celle-ci était assurée sur une ligne privée par le personnel de la carrière aidé de chevaux. | ||
<br>Jean Joseph MARECHAL dit Alphonse né le 14 avril 1881 à Ouffet. Alphonse est appareilleur et habite au cours des années 1911-1920 rue de Temme n° 355 adresse de l'époque. Il épouse le 20 avril 1907 à Anthisnes Marie Joseph Thérèse CHARLES née le 29 juillet 1883 à Anthisnes (fille de Prospère CHARLES et de Marie Françoise LEGROS). Il mourra accidentellement sur la carrière en tentant de freiner un wagon. Nous n'avons pas trouvé d'acte de décès à Ouffet, au moment de l'accident il était probablement domicilié dans une autre commune. | <br>Jean Joseph MARECHAL dit Alphonse né le 14 avril 1881 à Ouffet. Alphonse est appareilleur et habite au cours des années 1911-1920 rue de Temme n° 355 adresse de l'époque. Il épouse le 20 avril 1907 à Anthisnes Marie Joseph Thérèse CHARLES née le 29 juillet 1883 à Anthisnes (fille de Prospère CHARLES et de Marie Françoise LEGROS). Il mourra accidentellement sur la carrière en tentant de freiner un wagon. Nous n'avons pas trouvé d'acte de décès à Ouffet, au moment de l'accident il était probablement domicilié dans une autre commune. | ||
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+ | '''Temme Carrière Brahy 1911'''<br>Jusque fin des années 1940, la carrière était desservie par le tram vicinal qui descendait tout le long de la rue Aux Oies depuis la gare en face du cimetière jusqu’en dessous de chez les charrons MARECHAL Alphonse et Marcel. La traversée de la route pour accéder au chantier se faisait par une ligne privée gérée par la carrière. Ernest DECROUPETTE, papa d’Arthur, était souvent requis avec son attelage de chevaux pour exécuter cette manœuvre. | ||
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Version du 2 mars 2025 à 12:38
Petit train de Lizin
Souvenirs de Ferdinand BRAQUET
Depuis les années 1926-1927, j'avais donc trois ou quatre ans, tenu par la main par mes deux sœurs plus âgées que moi, nous allions par le chemin de terre aujourd'hui disparu qui reliait la Rue de Hody au chemin de Lizin. Nous marchions à la rencontre de maman qui allait traire les vaches à la première ferme appelée Ferme de la Maison forte.
Mais revenons à notre sujet... Quand j'entendais par derrière le bois le sifflet de la petite locomotive, j'interpellais aussitôt mes deux sœurs; je leur disais : je veux voir le petit train, et de rester sur le bord du chemin pour assister au passage de la petite locomotive Decauville qui traînait ses wagonnets et se dirigeait vers son point de déchargement au vicinal en un lieu appelé Brihi Tiyou.
La petite machine prenait son départ à proximité du site de la Carrière de grès de Lizin, elle sortait par un tunnel au niveau de l'aire de travail où se trouvait sa remise, la forge et un bâtiment servant un peu à tout.
De là, elle desservait la deuxième Carrière de granit celle-là. Puis, après un coup de sifflet, traversait le chemin de terre reliant Lizin à Warzée (Rue de Bihay) pour poursuivre son chemin au travers du pré "Colard" sur un remblai qui la mettait au niveau du chemin Lizin-Ouffet (Chemin N°10 Ouffet). Le petit train longeait ce chemin sur environ 200 mètres pour, au lieu-dit "Fond Raes", effectuer une grande courbe dans les prés derrière le "Bois du Mont", entrait dans le bois "Diso Bruyères" accomplissait une nouvelle courbe dans une prairie pour traverser sur un petit pont le fossé qui récoltait les eaux de ruissellement venant de Warzée, longeait tout le bois pour arriver au chemin de terre où je l'attendais avec impatience. Il continuait ensuite son petit bonhomme de chemin le long de la "Grande Terre" pour atteindre la route d'état du Val Benoît, là, le machiniste donnait un petit coup de sifflet avant d'entreprendre la traversée de cette chaussée empierrée, elle fut goudronnée vers 1931. Encore une courbe dans les prairies et le voyage se terminait au raccordement du vicinal au Brihi-Tiyou, un plan incliné permettait de verser les petits wagonnets dans ceux du vicinal. Ce raccordement servait également à la Carrière Godet qui était située quelques centaines de mètres plus haut vers Ouffet. On peut encore voir aujourd'hui le quai de chargement qui servait aux wagons plats du vicinal de la ligne Warzée-Comblain-au-Pont.
C'était un certain DUPAGNE né à Pontillas le 1 octobre 1878 qui conduisait la petite locomotive toujours bien astiquée.
Peut-être suis-je tout à coup nostalgique mais je pense que mon petit train aurait dû finir dans un musée.
Ferdinand Braquet/Michel Focan le 20/02/2000