Bacasable 18 : Différence entre versions
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Depuis les années 1926-1927, j'avais donc trois ou quatre ans, tenu par la main par mes deux sœurs plus âgées que moi, nous allions par le chemin de terre aujourd'hui disparu qui reliait la '''[[Rue de Hody Ouffet|Rue de Hody]]''' au chemin de Lizin. Nous marchions à la rencontre de maman qui allait traire les vaches à la première ferme appelée '''[[Ferme de la Maison Forte à Lizin Ouffet|Ferme de la Maison forte]]'''. | Depuis les années 1926-1927, j'avais donc trois ou quatre ans, tenu par la main par mes deux sœurs plus âgées que moi, nous allions par le chemin de terre aujourd'hui disparu qui reliait la '''[[Rue de Hody Ouffet|Rue de Hody]]''' au chemin de Lizin. Nous marchions à la rencontre de maman qui allait traire les vaches à la première ferme appelée '''[[Ferme de la Maison Forte à Lizin Ouffet|Ferme de la Maison forte]]'''. | ||
− | Mais revenons à notre sujet... Quand j'entendais par derrière le bois le sifflet de la petite locomotive, j'interpellais aussitôt mes deux sœurs; je leur disais : je veux voir le petit train, et de rester sur le bord du chemin pour assister au passage de la petite locomotive '''Decauville qui traînait ses wagonnets et se dirigeait vers son point de déchargement au vicinal en un lieu appelé '''[[Brihi Tiyou Ouffet|Brihi Tiyou]]'''. | + | Mais revenons à notre sujet... Quand j'entendais par derrière le bois le sifflet de la petite locomotive, j'interpellais aussitôt mes deux sœurs; je leur disais : je veux voir le petit train, et de rester sur le bord du chemin pour assister au passage de la petite locomotive '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Decauville Decauville]''' qui traînait ses wagonnets et se dirigeait vers son point de déchargement au vicinal en un lieu appelé '''[[Brihi Tiyou Ouffet|Brihi Tiyou]]'''. |
− | La petite machine prenait son départ à proximité du site de la '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrière de grès de Lizin]]''', elle sortait par un tunnel au niveau de l'aire de travail où se trouvait sa remise, la forge et un bâtiment servant un peu à tout.<br>De là, elle desservait la deuxième '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrière de granit]]''' celle-là. Puis, après un coup de sifflet, traversait le chemin de terre reliant Lizin à Warzée (Rue de Bihay) pour poursuivre son chemin au travers du pré "Colard" sur un remblai qui la mettait au niveau du chemin Lizin-Ouffet (Chemin N°10 Ouffet). Le petit train longeait ce chemin sur environ 200 mètres pour, au lieu-dit "Fond Raes", effectuer une grande courbe dans les prés derrière le "Bois du Mont", entrait dans le bois "Diso Bruyères" accomplissait une nouvelle courbe dans une prairie pour traverser sur un petit pont le fossé qui récoltait les eaux de ruissellement venant de Warzée, longeait tout le bois pour arriver au chemin de terre où je l'attendais avec impatience. Il continuait ensuite son petit bonhomme de chemin le long de la "Grande Terre" pour atteindre la '''[[Rue de Hody Ouffet|route d'état du Val Benoît]]''', là, le machiniste donnait un petit coup de sifflet avant d'entreprendre la traversée de cette chaussée empierrée, elle fut | + | La petite machine prenait son départ à proximité du site de la '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrière de grès de Lizin]]''', elle sortait par un tunnel au niveau de l'aire de travail où se trouvait sa remise, la forge et un bâtiment servant un peu à tout.<br>De là, elle desservait la deuxième '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrière de granit]]''' celle-là. Puis, après un coup de sifflet, traversait le chemin de terre reliant Lizin à Warzée (Rue de Bihay) pour poursuivre son chemin au travers du pré "Colard" sur un remblai qui la mettait au niveau du chemin Lizin-Ouffet (Chemin N°10 Ouffet). Le petit train longeait ce chemin sur environ 200 mètres pour, au lieu-dit "Fond Raes", effectuer une grande courbe dans les prés derrière le "Bois du Mont", entrait dans le bois "Diso Bruyères" accomplissait une nouvelle courbe dans une prairie pour traverser sur un petit pont le fossé qui récoltait les eaux de ruissellement venant de Warzée, longeait tout le bois pour arriver au chemin de terre où je l'attendais avec impatience. Il continuait ensuite son petit bonhomme de chemin le long de la "Grande Terre" pour atteindre la '''[[Rue de Hody Ouffet|route d'état du Val Benoît]]''', là, le machiniste donnait un petit coup de sifflet avant d'entreprendre la traversée de cette chaussée empierrée, elle fut goudronnée vers 1931. |
Version du 1 mars 2025 à 13:06
Petit train de Lizin
Depuis les années 1926-1927, j'avais donc trois ou quatre ans, tenu par la main par mes deux sœurs plus âgées que moi, nous allions par le chemin de terre aujourd'hui disparu qui reliait la Rue de Hody au chemin de Lizin. Nous marchions à la rencontre de maman qui allait traire les vaches à la première ferme appelée Ferme de la Maison forte.
Mais revenons à notre sujet... Quand j'entendais par derrière le bois le sifflet de la petite locomotive, j'interpellais aussitôt mes deux sœurs; je leur disais : je veux voir le petit train, et de rester sur le bord du chemin pour assister au passage de la petite locomotive Decauville qui traînait ses wagonnets et se dirigeait vers son point de déchargement au vicinal en un lieu appelé Brihi Tiyou.
La petite machine prenait son départ à proximité du site de la Carrière de grès de Lizin, elle sortait par un tunnel au niveau de l'aire de travail où se trouvait sa remise, la forge et un bâtiment servant un peu à tout.
De là, elle desservait la deuxième Carrière de granit celle-là. Puis, après un coup de sifflet, traversait le chemin de terre reliant Lizin à Warzée (Rue de Bihay) pour poursuivre son chemin au travers du pré "Colard" sur un remblai qui la mettait au niveau du chemin Lizin-Ouffet (Chemin N°10 Ouffet). Le petit train longeait ce chemin sur environ 200 mètres pour, au lieu-dit "Fond Raes", effectuer une grande courbe dans les prés derrière le "Bois du Mont", entrait dans le bois "Diso Bruyères" accomplissait une nouvelle courbe dans une prairie pour traverser sur un petit pont le fossé qui récoltait les eaux de ruissellement venant de Warzée, longeait tout le bois pour arriver au chemin de terre où je l'attendais avec impatience. Il continuait ensuite son petit bonhomme de chemin le long de la "Grande Terre" pour atteindre la route d'état du Val Benoît, là, le machiniste donnait un petit coup de sifflet avant d'entreprendre la traversée de cette chaussée empierrée, elle fut goudronnée vers 1931.