Carrières Ouffet : Différence entre versions

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L’Exploitation des Carrières à OUFFET.
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Ouffet doit aussi son développement et son économie à l’exploitation des carrières.
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Son âme et son cachet, son image et ses paysages ont été élaborés grâce aux [http://www.carriereduneblon.be/caracteristiques.html psammites] des tiges et aux calcaires des [https://fr.wikipedia.org/wiki/Chav%C3%A9e_(g%C3%A9ographie) chavées].
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C’est principalement au XIXème siècle que des « Maîtres de carrière » se sont intéressés au sous-sol d’Ouffet, attirés d’une part, par les moyens de communication : « [https://fr.wikipedia.org/wiki/Betchete betchètes] » sur l’Ourthe ou trams sur terre ferme pour le transport et d’autre part,
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par une main d’œuvre abondante dans la région.
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Pendant plus de 100 ans, Ouffet a vibré au rythme des explosions tonitruantes, au son des ciseaux, des « cherpias », des « spinètes »  ou encore des [https://fr.wikipedia.org/wiki/Boucharde bouchardes].
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L’école faisait œuvre de pédagogie en intéressant les jeunes au dur métier de carrier.
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Sur le chantier, la poussière assurait le décor et se laissait emporter par les chaussures des visiteurs, lesquels ne manquaient pas de partager la « goutte de péket » avec les ouvriers pendant les pauses. Il faut noter que le carrier disposait toujours d’un petit verre dans le chétron de son coffre à outils.
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Tout comme la « pierre d’avoine », roche tendre, le « petit granit », roche dure, a permis l’érection de grands bâtiments dont de nombreuses fermes : son aspect bleu devenant gris au fil du temps, par l’altération du carbone contenu.
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L’exploitation, l’extraction,  le débit, la taille du matériau et sa mise en œuvre ont participé du manière importante au développement du village.
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Les pierres ont été utilisées dans la construction (moellons présentés en boutisses, panneresses ou autres) ou le pavement des routes, lesquelles ont remplacé peu à peu les chemins empierrés. Ces mêmes pierres ont été acheminées vers la région liégeoise toute proche ou encore au loin, vers le nord des Pays-Bas, pour assurer la rigidité
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du soubassement des digues.
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Quant aux ouvriers, pour mieux gagner leur vie, il leur arrivait de charger leur coffre à outils sur une brouette pour aller faire fortune dans la carrière voisine.
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Nombreux parmi eux étaient ceux qui exerçaient encore leurs compétences dans les fermes comme saisonniers.
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Version actuelle en date du 11 mai 2025 à 20:12

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