Le CHÂTEAU de HUY par Laurent MELART : Différence entre versions
| Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
L'Empereur Anthoine (ANTONIN), dit le Débonnaire (le Pieux), qui vivait environ '''l'an 139''', et qui pour correspondre à ce titre, avait pour devise, aussi bien que d'effet, "Mieux vaut sauver un, que tuer mille", arrivant e la Gaule Belgique, aux environs de la Meuse, l'an de la sainte Nativité de notre Sauveur '''148,''' le dixième de son Empire, y passant et remarquant sa structure, et se plaisant en sa belle et salubre situation, épaulée d'un '''rocher''' admirable, et l'ayant environnée et fermée de '''murailles,''' aux endroits où elle ne l'était pas,la baptisa du nom de ''Bienfaite'', et le '''château''' de ''Bienassis'', et de vrai elle est telle (ainsi), car si du '''pont''' on tourne la vue tout à l'entour, il semble qu'elle fait une plaine toute "circuite" et ceinte de montagnes, et que la Meuse soit comme enserrée et enclavée dans leurs enceintes. Séjournant, ledit Empereur en Gaules, y faisait non seulement sa principale demeure et résidence, mais augmenta aussi (le nombre des édifices dudit '''château, que Godart fils d'Octave Roi d'Agripine, nommée aujourd'hui Cologne, de Tongres, et de Brabant y avait bâti l'an 142 sur ledit rocher à droite de la Meuse'''. | L'Empereur Anthoine (ANTONIN), dit le Débonnaire (le Pieux), qui vivait environ '''l'an 139''', et qui pour correspondre à ce titre, avait pour devise, aussi bien que d'effet, "Mieux vaut sauver un, que tuer mille", arrivant e la Gaule Belgique, aux environs de la Meuse, l'an de la sainte Nativité de notre Sauveur '''148,''' le dixième de son Empire, y passant et remarquant sa structure, et se plaisant en sa belle et salubre situation, épaulée d'un '''rocher''' admirable, et l'ayant environnée et fermée de '''murailles,''' aux endroits où elle ne l'était pas,la baptisa du nom de ''Bienfaite'', et le '''château''' de ''Bienassis'', et de vrai elle est telle (ainsi), car si du '''pont''' on tourne la vue tout à l'entour, il semble qu'elle fait une plaine toute "circuite" et ceinte de montagnes, et que la Meuse soit comme enserrée et enclavée dans leurs enceintes. Séjournant, ledit Empereur en Gaules, y faisait non seulement sa principale demeure et résidence, mais augmenta aussi (le nombre des édifices dudit '''château, que Godart fils d'Octave Roi d'Agripine, nommée aujourd'hui Cologne, de Tongres, et de Brabant y avait bâti l'an 142 sur ledit rocher à droite de la Meuse'''. | ||
| − | Le Pape Grégoire X y passant, dit n'avoir vu en tous ses voyages, de plus grand, de plus beau, ni de plus fort (château) (note | + | Le Pape Grégoire X y passant, dit n'avoir vu en tous ses voyages, de plus grand, de plus beau, ni de plus fort (château) (note= au '''XIIIe siècle entre 1271 et 1276''') |
| + | |||
| + | Mais depuis ce temps-là il a été agrandi de plusieurs édifices et fortifications par Jean GUY (Jean II de Dampierre), qui était l'an '''1288''' Evêque de Liége, ayant ajouté à la tour, dite BASIN, de laquelle on peut découvrir le pays le plus haut et montagnard qui l'environne, une grande salle, dite, de Flandre, l'appelant ainsi, pour le respect de la maison de Flandre, de laquelle il était sorti et sépara les édifices de "sous trains" de la tête dudit château par un grand escalier et basse-cour, où il y avait aussi une citerne; à la structure desdits édifices on trouva dans les fondements (fondations), une monnaie de cuivre ou métal, ayant (,) imprimé en son centre (,) et milieu l'effigie dudit Empereur, en la circonférence de laquelle ces mots étaient gravés "Anthonius Piissimus Imperator", véritablement tel, si l'o regarde et épluche sa vie aimable pour la "débonnarité", agréable, se communiquant et distribuant à tous, ne voulant que l'on refusât l'entrée de sa Cour, à qui avait affaire de lui (à faire à lui), en campagne, sa garde n'empêchant les approches de sa personne, à qui lui voulait parler (voulait lui parler), estimant d'avoir fait une bonne journée, quand ceux qui l'en requéraient, étaient ressentant (ressentaient) les fruits et effets de ses grâces , et "munificiées", et se reconnaissant être homme ne voulait leur être Dieu par leurs adorations, bien par ses libéralités et faveurs , c'est assez, je passe le(s) borne(s) de mon histoire, à laquelle je retourne. | ||
| − | |||
Version du 6 mai 2025 à 20:33
Page en construction
Note préliminaire : nous rappelons au lecteur , comme nous l’avons fait précédemment dans notre page intitulée “HUY par Laurent MELART” sur ce WikiHuy, que puisqu’il s'agit bien d'une transcription et non d'une traduction de quelques pages du livre “Histoire de Huy, de son château et ses Antiquités, paru en 1641, nous avons cru bon de maintenir la ponctuation imposée par l'auteur le bourgmestre Laurent Melart, mais, aussi, de respecter scrupuleusement la façon de s'exprimer de l'époque. Néanmoins, en proposant entre des parenthèses certains mots plus de notre époque, nous avons voulu aider quelque peu la lecture. Nous nous sommes également permis de scinder le texte d'origine en quelques rubriques titrées à notre façon.
= AUX ORIGINES
L'Empereur Anthoine (ANTONIN), dit le Débonnaire (le Pieux), qui vivait environ l'an 139, et qui pour correspondre à ce titre, avait pour devise, aussi bien que d'effet, "Mieux vaut sauver un, que tuer mille", arrivant e la Gaule Belgique, aux environs de la Meuse, l'an de la sainte Nativité de notre Sauveur 148, le dixième de son Empire, y passant et remarquant sa structure, et se plaisant en sa belle et salubre situation, épaulée d'un rocher admirable, et l'ayant environnée et fermée de murailles, aux endroits où elle ne l'était pas,la baptisa du nom de Bienfaite, et le château de Bienassis, et de vrai elle est telle (ainsi), car si du pont on tourne la vue tout à l'entour, il semble qu'elle fait une plaine toute "circuite" et ceinte de montagnes, et que la Meuse soit comme enserrée et enclavée dans leurs enceintes. Séjournant, ledit Empereur en Gaules, y faisait non seulement sa principale demeure et résidence, mais augmenta aussi (le nombre des édifices dudit château, que Godart fils d'Octave Roi d'Agripine, nommée aujourd'hui Cologne, de Tongres, et de Brabant y avait bâti l'an 142 sur ledit rocher à droite de la Meuse.
Le Pape Grégoire X y passant, dit n'avoir vu en tous ses voyages, de plus grand, de plus beau, ni de plus fort (château) (note= au XIIIe siècle entre 1271 et 1276)
Mais depuis ce temps-là il a été agrandi de plusieurs édifices et fortifications par Jean GUY (Jean II de Dampierre), qui était l'an 1288 Evêque de Liége, ayant ajouté à la tour, dite BASIN, de laquelle on peut découvrir le pays le plus haut et montagnard qui l'environne, une grande salle, dite, de Flandre, l'appelant ainsi, pour le respect de la maison de Flandre, de laquelle il était sorti et sépara les édifices de "sous trains" de la tête dudit château par un grand escalier et basse-cour, où il y avait aussi une citerne; à la structure desdits édifices on trouva dans les fondements (fondations), une monnaie de cuivre ou métal, ayant (,) imprimé en son centre (,) et milieu l'effigie dudit Empereur, en la circonférence de laquelle ces mots étaient gravés "Anthonius Piissimus Imperator", véritablement tel, si l'o regarde et épluche sa vie aimable pour la "débonnarité", agréable, se communiquant et distribuant à tous, ne voulant que l'on refusât l'entrée de sa Cour, à qui avait affaire de lui (à faire à lui), en campagne, sa garde n'empêchant les approches de sa personne, à qui lui voulait parler (voulait lui parler), estimant d'avoir fait une bonne journée, quand ceux qui l'en requéraient, étaient ressentant (ressentaient) les fruits et effets de ses grâces , et "munificiées", et se reconnaissant être homme ne voulait leur être Dieu par leurs adorations, bien par ses libéralités et faveurs , c'est assez, je passe le(s) borne(s) de mon histoire, à laquelle je retourne.
AVANT LE DIX-SEPTIEME SIECLE
Pp 25-30
CONCLUSION
]]PP 30-31