Ruisseau Lizin Ouffet

A 100 mètres de sa sortie des remblais

Une partie des nombreux chantoirs

Le ruisseau de Lizin a sa résurgence au pied des monticules de pierres et de terre laissés par l'exploitation des carrières. Si vous consultez le plan ci-dessous, vous voyez que ses deux sources se situent plus haut dans la colline, le ruisseau s’infiltre ensuite sous les remblais et c'est à n'en pas douter le même réseau qui alimente en eau potable les fermes de ce lieu-dit grâce à la technique du bélier. Système qui, je pense, en 2020 a été remplacé par une pompe électrique (à vérifier).

Ce ruisseau a un débit intéressant que nous nous proposons de mesurer bientôt. Fin août 2020, malgré trois années de sécheresse, il est toujours aussi généreux. Auparavant, régulièrement piétiné par le bétail, il a été en 2022 ou 2023 protégé par une clôture et ses rives garnies de saules.

Quelques centaines de mètres après son passage au pied de l’èstihale, le ruisseau de Lizin, d'humeur fugueuse, disparaît dans une série de chantoirs ou chantoires pour un mystérieux parcours souterrain de huit kilomètres à une vitesse de 123 mètres/heure avant de, en passant par ses grottes, réapparaître à la Résurgence rue du Moulin à Comblain au Pont et non pas dans la vallée entre La Rock et Comblain Fairon comme il a été parfois affirmé, affirmations ne tenant pas compte des expériences scientifiques ci-dessous.

Ce parcours a été démontré en 1895 par l'ingénieur liégeois E. Beaulieu qui colora les eaux du ruisseau à la fluorescéine et plus récemment, en 1993, par les travaux de Philippe Meus.

Et pourtant : Un regard attentif sur la carte IGN montre un parcours logique le long d'une courbe de niveau qui l'amène à La Rock avant de descendre vers Fairon.
Alors oui, un mystère entre la logique et la démonstration scientifique.