Rue Neuve (Huy)

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Durant la seconde guerre mondiale

Effondrement d'immeubles le 18 septembre 2015

Immeube avant effondrement

Communiqué de presse officiel de la Ville de Huy du 18 septembre 2015

Ce matin, les services de secours ont été appelés par le gérant du magasin "Mobistar", rue Neuve, qui était alerté par des craquements suspects. L'édifice et ceux mitoyens ont été évacué et la voirie a été sécurisée afin que les services techniques procèdent aux vérifications d'usage. Il a été décidé de sécuriser le bâtiment qui présentait des risques d'effondrement et cette procédure était en cours lorsqu'il s'est effondré, entraînant avec lui le bâtiment mitoyen qui abritait le commerce "Idée home". Un troisième immeuble abritant au rez-de-chaussée une boucherie halal a lui aussi été fortement endommagé. Les dégâts sont donc conséquents mais aucun blessé ne serait à déplorer. La rue Neuve est évidemment impraticable, le quartier est bouclé et des déviations sont mises en place pour contourner le site.

Communiqué de presse officiel de la Ville de Huy du 23 septembre 2015 - Le point

Où en est-on rue Neuve ?

Les autorités communales, les représentants de la police, de la zone de secours HEMECO (pompiers) et de l'entreprise de démolition Castagnetti, ainsi que le plannificateur d'urgence et l'écopasseur communal ont rencontré la presse ce mercredi matin pour faire le point sur la situation du chantier rue Neuve.

Trois points ont été évoqués :

1) La situation actuelle Les quatre immeubles qui abritaient Mobistar, ID-Home, la boucherie halal et le Lutetia sont en voie de déconstruction. Le magasin Iguane Urban est au centre des préoccupations. Des travaux provisoires de stabilité sont entrepris. Il devrait pouvoir être sauvé pour autant que des travaux définitifs de consolidation soient effectués par la suite.

Réouverture de la rue Neuve L'entreprise Castagnetti espère libérer la voirie dans le courant de la journée du vendredi 25 septembre si, d'ici là, aucun contretemps ne vient freiner son travail.

2) Le magasin Zeeman Séparé du Lutetia par le magasin Audionova (qui est en bon état mais qui devra être renforcé au niveau du pignon mitoyen avec le Lutetia une fois que ce dernier sera déconstruit), le magasin Zeeman a été provisoirement fermé. Il a en effet été constaté des fissures sur les pignons avant et arrière ainsi qu'un léger affaissement d'une poutrelle de soutien. Ces défectuosités ne seraient pas la conséquence de l'effondrement des immeubles évoqués plus haut mais le résultat d'aménagements antérieurs semble-t-il insuffisants pour la structure de cet édifice. Le magasin Zeeman occupe en effet le rez-de-chaussée de deux bâtiments dont on a, lors de travaux d'aménagement, supprimé le mur mitoyen. L'entreprise Castagnetti a d'ores et déjà été sollicitée par le magasin Zeeman pour chiffrer la consolidation ou la démolition de ces deux bâtiments.

3) Et après ?

  • Comment occuper l'espace ?

La Ville de Huy réfléchit à la meilleure façon de combler le vide créé par la déconstruction des quatre immeubles dans l'attente des choix qui seront opérés par leurs propriétaires. Le Collège a décidé d'assainir l'espace et d'éventuellement y installer une structure en trompe l'oeil (un décor) pour le bien-être des habitants, des commerces et des citoyens.

  • Comment, à l'avenir, gérer la problématique des immeubles "à problèmes" ?

Un cadastre recensant près de 300 bâtiments présentant des problèmes de salubrité et/ou de stabilité existe à la Ville de Huy. Ces cinq dernières années, l'autorité communale a déjà fait fermer une trentaine de bâtiments n'offrant plus toutes les garanties de sécurité et pour lesquels les propriétaires ne souhaitaient pas engager de frais. Ce contrôle du bâti urbain va s'accentuer via la création d'une cellule pluridisciplinaire (comprenant les pompiers, la police, le service des travaux, la planification d'urgence, l'écopasseur communal). Une mise en commun des données de chacun précédera une vaste opération de contrôle de l'ensemble des bâtiments érigés en ville. Un travail de prévention conséquent mais nécessaire pour éviter, à l'avenir, un nouveau "18 septembre 2015" et pour assurer la sécurité des Hutois.

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