Ouffet, Jean Depauw : Différence entre versions

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'''Récit recueilli auprès de Jean Depauw fils'''
  
  
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Sa moto et les véhicules à moteur de son entreprise de 1940 avaient tous été confisqués par les allemands et la maison familiale, le long de la Lys,  dynamitée le 22 mai 1940 pour voir la carrière et son matériel. Jean s'intéressait aux carrières car son père (mon grand-père) était maître de carrière à Lessines pour le porphyre. (concassés, bordures, pavés, 300 ouvriers).  
 
Sa moto et les véhicules à moteur de son entreprise de 1940 avaient tous été confisqués par les allemands et la maison familiale, le long de la Lys,  dynamitée le 22 mai 1940 pour voir la carrière et son matériel. Jean s'intéressait aux carrières car son père (mon grand-père) était maître de carrière à Lessines pour le porphyre. (concassés, bordures, pavés, 300 ouvriers).  
  
La reprise de la carrière officialisée, il est venu avec quatre ouvriers carriers  de Lessines pour commencer l'exploitation. C'étaient des ouvriers spécialisés qui adoraient mon père et lui faisaient entière confiance. Ils logeaient chez nous, rue des Pahys au 309.  
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La reprise de la carrière officialisée, accompagné de quatre ouvriers de son pays de Lessines,  armés de pioches et d’une bonne dose de courage, ils commencèrent un véritable défrichement. C'étaient des ouvriers spécialisés qui adoraient mon père et lui faisaient entière confiance. Ils logeaient chez nous, à Ouffet, rue des Pahys au 309. De plus, le trou d’extraction était presque comblé par des boîtes de conserves vides que nos libérateurs américains y avaient déversées par camions entiers.
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Il fallut donc quelques mois avant de pouvoir travailler avec profit.
  
 
A suivre...
 
A suivre...

Version du 12 décembre 2017 à 15:39


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Récit recueilli auprès de Jean Depauw fils


C'est en novembre 1945, après avoir lu une annonce de reprise de carrière à Ouffet dans un journal industriel "La Chronique" que mon père est venu de Gand à vélo, il y avait trop de ponts détruits pour utiliser la voiture.

Sa moto et les véhicules à moteur de son entreprise de 1940 avaient tous été confisqués par les allemands et la maison familiale, le long de la Lys, dynamitée le 22 mai 1940 pour voir la carrière et son matériel. Jean s'intéressait aux carrières car son père (mon grand-père) était maître de carrière à Lessines pour le porphyre. (concassés, bordures, pavés, 300 ouvriers).

La reprise de la carrière officialisée, accompagné de quatre ouvriers de son pays de Lessines, armés de pioches et d’une bonne dose de courage, ils commencèrent un véritable défrichement. C'étaient des ouvriers spécialisés qui adoraient mon père et lui faisaient entière confiance. Ils logeaient chez nous, à Ouffet, rue des Pahys au 309. De plus, le trou d’extraction était presque comblé par des boîtes de conserves vides que nos libérateurs américains y avaient déversées par camions entiers.

Il fallut donc quelques mois avant de pouvoir travailler avec profit.

A suivre...


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