Jean-Hubert Ansiaux : Différence entre versions

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==SES ORIGINES==
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Né à Huy le 16 décembre 1781. Fils de Toussaint-Joseph Ansiaux, greffier de la Cour de Wanze, puis notaire et bourgmestre de Huy.
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==SA CARRIERE==
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Ses débuts en musique, il les fit juste avant la période révolutionnaire, recevant les leçons de chant et de composition d'HENKART et celles de clavecin de TINGRY. Il ne resta bientôt plus à Huy que les débris de la chapelle Notre-Dame. Il prit part à des concerts, où il jouait de la contrebasse. En 1797, à l'âge de 16 ans, il figurait déjà dans les "Solennités" organisées par la république pour la "Fête des Epoux". Six ans plus tard, il fut nommé "marguillier" de Notre-Dame. Il en profita pour restaurer la Musique et commença à former des enfants de choeur, il le fera gratuitement durant toute sa vie ! En 1807, son orchestre organisait un concert par semaine. Il comptait 50 à 60 exécutants, pour jouer du Grétry, du Mozart, du Haydn,... Jean-Hubert composa deux ouvertures et un beau morceau intitulé "prise de Lübeck, bataille".  Un de ses disciples et aussi membre de son orchestre fut le jeune Nicolas-Lambert WERY, né en 1789. En 1808, il se rendit à Paris, reçu par le Liégeois ADRIEN. Il lui soumit son tout nouveau "TE DEUM à 8 voix" que ce maître apprécia énormément. Il fut ensuite conduit à l'Ermitage de Montmorency où son guide montra ce Te Deum à un autre Liégeois: André-Modeste GRETRY, qui émit d'emblée quelques critiques sur la hardiesse de vouloir mettre ! voix où 4 et même 3 suffisaient d'habitude, mais son jugement global fut quand même très élogieux et prometteur d'un bel avenir. Pour le remercier, notre Hutois lui accorda son piano personnel et il en reçut de très  vives félicitations de la part du Maître de l'Opéra Comique français.
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De retour à Huy, il se mit à la composition de l'oratorio "Le Sacrifice de Juphté" qu'il présenta à Adrien. Ce dernier ne critiqua que le côté un peu court du texte, mais du point de vue musical, il ne trouva vraiment rien à redire, son oeuvre méritait d'être exécutée à côté de celles des grands maîtres !  Dès 1811, il reçut une rémunération annuelle, qu'il employa à l'achat d'instruments pour les élèves les plus assidus. En 1812, on exécuta à Lège un Te Deum d'Ansiaux que le Maître de Chapelle RENARDY apprécia grandement, au point de lui commander illico une autre oeuvre du même genre.
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En 1816 , la société Philarmonique hutoise, dont Ansiaux dirigeait l'orchestre, fit place à la nouvelle société d'Harmonie. Il choisit pour chef Nicolas DELHAISE, mais en demeura, comme  membre honoraire, l' âme, le  conseil, l' inspirateur. En 1820, la nouvelle salle de spectacle de liège fut inaugurée par l'Apothéose de Grétry, paroles de Latour, musique d'Ansiaux. Les deux auteurs reçurent chacun la somme de 50 francs! En 1825, au jubilé de Malines, Jean-Hubert présenta trois morceaux de sa composition: ''son Ouverture de l'Apothéose de Grétry, un grand Adagio et une Polonaise''. Au concours d'Anvers et de Gand, en 1826, il accompagna la Société d'Harmonie pour présenta plusieurs  de ses airs variés.

Version du 31 mars 2023 à 21:40

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Opéra du Hutois Jean Hubert Joseph Ansiaux ,catalogue Stanford.edu

SES ORIGINES

Né à Huy le 16 décembre 1781. Fils de Toussaint-Joseph Ansiaux, greffier de la Cour de Wanze, puis notaire et bourgmestre de Huy.

SA CARRIERE

Ses débuts en musique, il les fit juste avant la période révolutionnaire, recevant les leçons de chant et de composition d'HENKART et celles de clavecin de TINGRY. Il ne resta bientôt plus à Huy que les débris de la chapelle Notre-Dame. Il prit part à des concerts, où il jouait de la contrebasse. En 1797, à l'âge de 16 ans, il figurait déjà dans les "Solennités" organisées par la république pour la "Fête des Epoux". Six ans plus tard, il fut nommé "marguillier" de Notre-Dame. Il en profita pour restaurer la Musique et commença à former des enfants de choeur, il le fera gratuitement durant toute sa vie ! En 1807, son orchestre organisait un concert par semaine. Il comptait 50 à 60 exécutants, pour jouer du Grétry, du Mozart, du Haydn,... Jean-Hubert composa deux ouvertures et un beau morceau intitulé "prise de Lübeck, bataille". Un de ses disciples et aussi membre de son orchestre fut le jeune Nicolas-Lambert WERY, né en 1789. En 1808, il se rendit à Paris, reçu par le Liégeois ADRIEN. Il lui soumit son tout nouveau "TE DEUM à 8 voix" que ce maître apprécia énormément. Il fut ensuite conduit à l'Ermitage de Montmorency où son guide montra ce Te Deum à un autre Liégeois: André-Modeste GRETRY, qui émit d'emblée quelques critiques sur la hardiesse de vouloir mettre ! voix où 4 et même 3 suffisaient d'habitude, mais son jugement global fut quand même très élogieux et prometteur d'un bel avenir. Pour le remercier, notre Hutois lui accorda son piano personnel et il en reçut de très vives félicitations de la part du Maître de l'Opéra Comique français.

De retour à Huy, il se mit à la composition de l'oratorio "Le Sacrifice de Juphté" qu'il présenta à Adrien. Ce dernier ne critiqua que le côté un peu court du texte, mais du point de vue musical, il ne trouva vraiment rien à redire, son oeuvre méritait d'être exécutée à côté de celles des grands maîtres ! Dès 1811, il reçut une rémunération annuelle, qu'il employa à l'achat d'instruments pour les élèves les plus assidus. En 1812, on exécuta à Lège un Te Deum d'Ansiaux que le Maître de Chapelle RENARDY apprécia grandement, au point de lui commander illico une autre oeuvre du même genre.

En 1816 , la société Philarmonique hutoise, dont Ansiaux dirigeait l'orchestre, fit place à la nouvelle société d'Harmonie. Il choisit pour chef Nicolas DELHAISE, mais en demeura, comme membre honoraire, l' âme, le conseil, l' inspirateur. En 1820, la nouvelle salle de spectacle de liège fut inaugurée par l'Apothéose de Grétry, paroles de Latour, musique d'Ansiaux. Les deux auteurs reçurent chacun la somme de 50 francs! En 1825, au jubilé de Malines, Jean-Hubert présenta trois morceaux de sa composition: son Ouverture de l'Apothéose de Grétry, un grand Adagio et une Polonaise. Au concours d'Anvers et de Gand, en 1826, il accompagna la Société d'Harmonie pour présenta plusieurs de ses airs variés.