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Hector Jean Joseph Gilles HALLOY

Présentation

Il est né le 30 décembre 1886 à Ouffet, il est le fils de Jean Noël HALLOY époux de Rosalie BOURDOUXHE, voir tombe D84.

Il est tiré au sort pour effectuer son service militaire en 1906 pour une durée de 24 mois et portera le matricule 110/53918.

Tailleur de pierres, il épouse le 27 avril 1912 à Ouffet Marie Léa Joséphine RASKIN née le 18 août 1891 dans ce même village. Le couple a habité Rue Mognée à l’actuel N° 37 (N°187 avant la fusion des communes).

Soldat de 1ère classe, Hector est rappelé sous les drapeaux le 1er août et sommé de rejoindre la 6e compagnie du 2e bataillon 10e régiment de ligne 4e division d’armée à Namur, c'est avec ce régiment qu'il va connaître les plus pénibles années de sa vie. Le 10e de Ligne est dédoublé pour donner naissance au 30e régiment de ligne et fait partie de la 10e brigade mixte de la 4e division d'armée. Cette division est chargée de la défense de la position fortifiée de la ville et plus particulièrement du secteur compris entre le fort de Marchovelette et le plateau de Boninne.

Le parcours d'Hector Halloy et de ses compagnons avec le 10e régiment de ligne depuis le début des hostilités jusque l'armistice du 11 novembre 1918

Le 10e de Ligne combat pour la première fois le 20 août vers 10.h00. Les 21 et 22 août, la position de Boninne subit les bombardements et une sortie contre l'artillerie est tentée le 22 août mais sans résultat. Le 23 août, submergé, il se replie sur Namur. Il échappe à l'encerclement et poursuit sa retraite vers le sud par Mariembourg, Cul-des-Sarts puis Éteignières en France. Le 26 août, il prend le train pour Rouen. Le 28 août, à Petit-Couronne, le 30e de ligne est réintégré au régiment à la suite des pertes subies : environ 1250 morts, blessés ou disparus pour le 10e et environ 1950 morts, blessés ou disparus pour le 30e de ligne.

Le 1er septembre 1914, le régiment embarque au Havre pour arriver le 3 septembre à Zeebruges. Là, il prend le train pour Hamme puis continue sa route à pied vers Kontich.

Les 26 et 27 septembre 1914, il lance une attaque sur Saint-Gilles puis Lebbeke.

Du 28 au 7 octobre 1914, il est chargé de la défense d'une portion de l'Escaut dans les environs de Briel et Baasrode. Dans la nuit du 7 au 8 octobre les manœuvres de retraite d'Anvers débutent et le régiment finit par prendre position à Keiem le 17 octobre. Le 18 octobre au matin, la position est lourdement attaquée et l'obligeant à se replier.

À partir du 20 octobre, il occupe une position sur l'Yser à Oud-Stu1vekenskerke d'où il repoussera plusieurs incursions et subira quelques bombardements.

Du 1er novembre au 8 décembre 1914, il occupe le secteur de Pervijze. Il rejoint alors un cantonnement de repos à Wulveringem jusqu'au 22 décembre. Il est alors en position à Nieuport où il ne subira que des bombardements. Le 20 février 1915, il passe en repos à La Panne et reçoit le renfort de nouvelles recrues le 24 février, ce qui permet la constitution d'un 4e bataillon. Le 28 février il est en position sur le secteur de Drie Grachten jusqu'au 13 mars où il participe à la garde côtière à La Panne. Le 26 mars, il relève le 3e régiment de ligne sur le secteur Ramscapelle-Boitshoeke. Il est lui-même remplacé par le 3e régiment de chasseurs à pieds le 17 octobre. Il occupe brièvement les tranchées à Zwinstal, entre Dixmude et Drie-Grachten, le long du canal de l'Yser (secteur de Fort Knocke). Le 26 octobre, il est relevé par le 7e régiment de ligne. À partir du 4 décembre, il prend la relève du 2e régiment de carabiniers dans le secteur de Dixmude. Il y subit un lourd bombardement le 2 mai 1916. Le 14 avril, le colonel Baltia prend le commandement du régiment. Le 25 mai, il retourne dans le secteur de Ramscapelle. Le 27 décembre, le régiment est dédoublé pour former le 20e de ligne à partir des 3e et 4e bataillon, d'une compagnie du 1er et 4e bataillons, d'une compagnie de mitrailleuses et d'une compagnie du 11e régiment de ligne. Les deux régiments forment ainsi la 10e brigade. Le 20 mars 1917, le régiment est mis au repos à Bray-Dunes (France). Du 15 mai au 6 juillet, il occupe le secteur de Steenstraete. Il s'ensuit une période de repos et d'exercices en France. Le 17 novembre, il remonte au front dans le secteur de Merckem, sous-secteur de Luyghem jusqu'au 26 novembre. Du 5 décembre au 1er février 1918, il prend la relève du 110e régiment d'infanterie français dans le sous-secteur de Bixschoote. Du 27 mars au 17 avril 1918, il occupe le secteur de Boesinghe puis d'Elverdinge. Du 28 juin au 28 septembre, il est de retour dans la zone de Dixmude. Les 28 et 29 septembre, il participe à l'assaut des crêtes de Flandres et atteint tous ses objectifs (dont le village d'Eessen). Le 14 octobre, l'offensive libératrice se poursuit avec le franchissement de la Flandern Stellung et l'attaque de Kortemark. Le 16 octobre, il dépasse Torhout. Le 21 octobre, il est à Aalter. Le 2 novembre, il est à Zwijnaarde au sud de Gand. Il y prépare un assaut sur l'Escaut, qui n'aura jamais lieu puisque le 11 novembre, l'armistice est signée.

Ses pertes totales pour le premier conflit mondial s'élèvent à 1500 hommes tués sur un effectif de 3500.

Parcours personnel

1 août 1914: rappelé sous les drapeaux à la caserne de Namur

23 août 1914: et les quelques jours suivant: submergé par les attaques ennemies, Hector est séparé du reste de la compagnie avec plusieurs de ces camarades. Ils ne se retireront pas vers la France au sud comme leurs compagnons mais remonteront, à pied en se cachant, au nord dans la direction d'Anvers où ils retrouveront leur régiment venu du Havre à Zeebruge par la mer.

21 juillet 1915: évacué pour maladie contractée au front

19 septembre 1915: rentré au bataillon

2 janvier 1916: évacué, une balle lui a traversé la main

24 juin 1916: rentré au bataillon

1 juillet 1917: évacué pour maladie contractée au front

13 septembre 1917: rentré au bataillon

15 mai 1919: démobilisé, il exercera encore quelques mois son métier de tailleur de pierres mais sa blessure à la main l'empêchera de continuer dans cette voie.

10 janvier 1920: mise en congé définitive.

Des décorations largement méritées.

Les décorations d'Hector Halloy

1 La Croix de Guerre avec palme d'argent(24.11.1918)

2. La Croix du Feu (31.11.1939)

3.La Médaille de l'Yser argent (01.03.1919)

4. La Médaille de la Victoire

5. Son bracelet matricule

6. La Médaille Commémorative de la guerre 14-18

7. La Médaille des Vétérans de Léopold II

8. Soldat de 1ère classe, 8 chevrons de front

En savoir plus sur ces décorations


Quelques vues, documents et photographies


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