Ferme de la Commanderie : Différence entre versions

De Wikihuy
Aller à : navigation, rechercher
(ajout photo)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 +
[[Fichier:Ferme de la Commanderies.JPG|vignette|droite]]
 
==Situation==
 
==Situation==
 
8, route de Strée, 4577 Modave.
 
8, route de Strée, 4577 Modave.

Version du 28 juin 2014 à 12:46

Ferme de la Commanderies.JPG

Situation

8, route de Strée, 4577 Modave.

Description

La maison seigneuriale de Strée fait partie de l'ensemble des bâtiments de la ferme de la commanderie. Le perron donne accès à son entrée principale dont l'embrasure droite est marquée d'une croix de Malte. Une de ses caves donne accès à une galerie, ayant comme dimensions 60 cm de large sur 130 cm de hauteur. La galerie aboutit après une quinzaine de mètres à un puits, ayant un diamètre de 260 cm. Du fond de ce dernier partirait un souterrain en direction de la commanderie de Villers-le-Temple (!).

La ferme de la Commanderie a subi beaucoup de transformations au fil des siècles. Les états des lieux de 1654 et de 1722, indiquent que les toits étaient faits de paille, les cloisons étaient en plâtre et en terre, les bâtiments étaient en parties en pierre et en bois.

Appartenances diverses

Bien que la terre, la seigneurie et la juridiction appartiennent moitié à l'ordre Saint-Jean de Jérusalem, moitié au chapitre Notre Dame de Huy, seul le Commandeur de l'ordre Saint-Jean est le propriétaire, le maître et le possesseur de la maison seigneuriale de Strée qui est actuellement la ferme de la Commanderie.

En 1312, l'ordre du Temple,( dont la présence à Strée est attestée en 1248 ), est aboli par une bulle du pape Clément V. Tous leurs biens sont attribués à l'ordre Saint-Jean de Jérusalem. C'est ainsi que ce dernier, devenu ordre de Malte en 1530, possède la maison seigneuriale de Strée, les terres et les pâturages qui l'accompagnent jusqu'aux périodes troubles de la révolution française.

En octobre 1795, la république française annexe le territoire liégeois et le 17 juin 1796, elle supprime les ordres, congrégations, monastères et abbayes. Leurs avoirs sont vendus comme biens nationaux à partir de 1797 afin de renflouer les caisses de l'Etat français.

Aussi le 5 février 1798, la famille Fischbach Malacor, négociante à Stavelot achète la ferme de la commanderie. La ferme consiste en un gros bâtiment avec brasserie et terres.

Le 10 mai 1851, Alexis Godin, industriel et Hyacinthe Lhoneux-Detru, banquier, achètent la ferme. Celle-ci, par successions, appartient aux familles Preud'Homme et Delloye.

Le 8 février 1979, la ferme de la commanderie est achetée par Monsieur et Madame Jean-Marie Charlier.

M. Lambotte