Commerces Rue du Perron Ouffet : Différence entre versions

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Il y aurait eu dans cette rue, mais nous ignorons où, un atelier artisanal de saboterie appartenant à Paul Gathy jusqu'à environ l'an 1900.
  
 
[[Fichier:Capture 204.JPG|vignette|gauche|Rue du Perron Walonmap]]
 
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[[Fichier:PM0253.71.jpg|vignette|droite|Le carrefour avec la rue Haïre et à droite le café Genon. Au vu de la taille des arbres, cette carte postale devrait dater de 1911 ou 1912.]]
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Au N° 3 Bien des hommes des années 50 se souviennent du Café Fernand Genon, halte prisée de tout un groupe appréciant le pékèt après la formalité de la messe dominicale. L’épouse, Louise Delvosal, gérait le commerce et apparemment un restaurant. Fernand, imprimeur, avait son atelier dans la même rue, actuellement N° 9 à droite en montant vers l’église.
 
Au N° 3 Bien des hommes des années 50 se souviennent du Café Fernand Genon, halte prisée de tout un groupe appréciant le pékèt après la formalité de la messe dominicale. L’épouse, Louise Delvosal, gérait le commerce et apparemment un restaurant. Fernand, imprimeur, avait son atelier dans la même rue, actuellement N° 9 à droite en montant vers l’église.
  
Au N° 6 Voisine du Café Genon (déjà le circuit court et les produits locaux ?), la distillerie  et commerce de spiritueux Emile et Léon Brahy aidés par leur sœur Alice. Il  y a eu, à la même adresse, un jardinier spécialisé dans les semences du nom de René Lejeune.  
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Au N° 6 Voisine du Café Genon (déjà le circuit court et les produits locaux avec le N°3 ci-dessus ?), la distillerie  et commerce de spiritueux Emile et Léon Brahy aidés par leur sœur Alice. Il  y a eu, à la même adresse, un jardinier spécialisé dans les semences du nom de René Lejeune.  
  
Au N° 8 Le cordonnier Marcel Badoux et son épouse Juliette Berleur, celle-ci était modiste. Vers les années 47-48, ils déménageront Rue du Village , 66. Ensuite, Louise Maes, veuve du pharmacien François Mouchette, aménagera son officine précédemment installée Rue Sauvenière 27. La pharmacie continuera d’être gérée par le pharmacien Xhenceval de Plainevaux. Les bâtiments seront ensuite occupés par le brasseur (dépôt Piedboeuf)  Emile Labenne époux de ???  
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Au N° 8 Le cordonnier Marcel Badoux et son épouse Juliette Berleur, celle-ci était modiste. Vers les années 47-48, ils déménageront Rue du Village , 66. Ensuite, Louise Maes, veuve du pharmacien François Mouchette, aménagera son officine précédemment installée Rue Sauvenière 27. La pharmacie continuera d’être gérée par Xhenceval de Plainevaux puis sera exploitée quelques années par le pharmacien Ruwet. Les bâtiments seront ensuite occupés par le brasseur (dépôt Piedboeuf)  Emile Labenne époux de ???  
  
 
Au N° 10 Le salon de coiffure de Claire Mouchette, célibataire, précédemment installé  Grand-Place 14.
 
Au N° 10 Le salon de coiffure de Claire Mouchette, célibataire, précédemment installé  Grand-Place 14.
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Au N° 28 Il y a eu un dépôt de bières exploité par Camille Tambour époux de Flora Goffin.
 
Au N° 28 Il y a eu un dépôt de bières exploité par Camille Tambour époux de Flora Goffin.
  
Au N° 19 Le café Achille Sulbout époux de Marie Blétard. Pour l’anecdote, on dansait tous les dimanches après-midi au son de ce que les clients appelaient la « Wigne » dans laquelle il fallait introduire une pièce de 50 centimes pour avoir de la musique. Cet appareil ne fonctionnait pas à l’électricité, il fallait remonter le mécanisme avec une manivelle. Aux fêtes du village, on faisait des frites et des boulets dans l’arrière salle. Il y avait également un jeu de quilles sous abri à droite de la maison.  
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Au N° 19 Le café Achille Sulbout époux de Marie Blétard. Pour l’anecdote, on dansait tous les dimanches après-midi au son de ce que les clients appelaient la « Wigne ». Dans ses souvenirs mis par écrit, Emile Lallemand raconte qu'il fallait acheter un ticket qui donnait droit à quatre danses, au début de chacune d'elle un préposé déchirait un coin du carton. Cet appareil ne fonctionnait pas à l’électricité, il fallait remonter le mécanisme avec une manivelle. Aux fêtes du village, on faisait des frites et des boulets dans l’arrière salle. Il y avait également un jeu de quilles sous abri à droite de la maison.  
  
[[Fichier:Photo 74.71.jpg|vignette|gauche|Jules Boulet, imprimeur.]]
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Au N° 21 Commerce de vêtements exploité  par Albert Bellaire époux d’Alberte Brahy. Le 30 août 1944, Arthur Vierset époux de Julia Dubois achète la maison et ouvre son commerce de vêtements le premier janvier 1946. Il est tailleur et fait aussi du commerce ambulant (vêtements). Son fils aîné, Jean-Marie, travaillera avec son père avant de reprendre les activités.  
  
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Au N° 25 Pour la petite histoire : Joseph Linotte époux d’Alice Collette était sonneur et exerçait le métier de facteur.
  
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Au N° 9 Un atelier de reliure et imprimerie fut fondé en 1899 par la famille Zune (source Marcel Trine 1955). Voici ensuite les propos recueillis chez René Genon, fils de l’imprimeur Fernand Genon. L'atelier d’imprimerie et de reliure fut repris par Jules Boulet avec qui Fernand Genon a appris le métier en compagnie de trois autres ouvriers avant de reprendre l'activité à son compte. Pour l’anecdote, du temps de Jules Boulet, même horaire paraît-il que dans les carrières : à 10h00  et 15h00, pause pékèt pour tout le monde, les cruchons pendaient à l’entrée. A l’étage, en 1951, Emile Dawance sourd et muet a exercé comme tailleur avant ou après son passage au 66 Rue du Village. En 1996 Tony Robert, architecte, époux de Nathalie Nicolas,  rachète le bâtiment et s’y installe (Voir professions libérales, page en préparation).
  
Au N° 21 Commerce de vêtements exploité  par Albert Bellaire époux d’Alberte Brahy. Le 30 août 1944, Arthur Vierset époux de Julia Dubois achète la maison et ouvre son commerce de vêtements le premier janvier 1946. Il est tailleur et fait aussi du commerce ambulant (vêtements). Son fils aîné, Jean-Marie, travaillera avec son père avant de reprendre les activités.  
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Intégré dans l’ILC Saint François, la Coopérative Saint Joseph fondée le 16 novembre 1890 et généralement appelée « Le Groupe » a été, entre autres, gérée par Louisa Marcourt  épouse de Jules Sanzot. Le secrétaire: Joseph Delhamende, le trésorier: le charron Marcel Maréchal et Félix Grogna le principal animateur de la réunion de chaque lundi.  
 
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Au N° 25 Pour la petite histoire : Joseph Linotte époux d’Alice Collette était sonneur et exerçait le métier de facteur.
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Egalement intégré dans l’ILC Saint François, la Bibliothèque St. Joseph et le Cinéma des Bonnes Familles, deux institutions mises sur pied par le curé d'Ouffet de l'époque, l'abbé Joseph DEHALLEUX qui exerça son ministère de 1943 à 1968. Voir église d'Ouffet >> Prêtrise.
  
Au N° 9 Un atelier de reliure et imprimerie fut fondé en 1899 par la famille Zune (source Marcel Trine 1955). Voici ensuite les propos recueillis chez René Genon, fils de l’imprimeur Ferdinand Genon. L'atelier d’imprimerie et de reliure fut repris par Jules Boulet et ensuite par Ferdinand Genon qui y a appris le métier en compagnie de trois autres ouvriers. Pour l’anecdote, même horaire paraît-il que dans les carrières : à 10h00  et 15h00, pause pékèt pour tout le monde, les cruchons pendaient à l’entrée. A l’étage, en 1951, Emile Dawance sourd et muet a exercé comme tailleur avant ou après son passage au 66 Rue du Village. En 1996 Tony Robert, architecte, époux de Nathalie Nicolas,  rachète le bâtiment et s’y installe (Voir professions libérales, page en préparation).  
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Fichier:PM0253.71.jpg|Le carrefour avec la rue Haïre et à droite le café Genon. Au vu de la taille des marronniers, cette carte postale devrait dater de 1913 ou 1914.
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Photo 74.71.jpg|Jules Boulet, imprimeur et éditeur de nombreuses cartes postales d'Ouffet et ses environs.
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DSC01355.71.jpg|Coopérative Saint-Joseph, hommage à Joseph Delhamende. Photo 10.05.2018.
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Intégré dans l’ILC Saint François, la Coopérative Saint Joseph (généralement appelée « Le Groupe ») était gérée par Louisa Marcourt  épouse de Jules Sanzot. Son trésorier était le charron Marcel Maréchal avec Félix Grogna comme principal animateur de la réunion de chaque lundi.
 
  
Egalement intégré dans l’ILC Saint François, le Cinéma des Bonnes Familles et la bibliothèque St. Joseph.
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[[Catégorie: Ouffet]] [[Catégorie:Commerce]]

Version actuelle en date du 4 avril 2023 à 21:55

Il y aurait eu dans cette rue, mais nous ignorons où, un atelier artisanal de saboterie appartenant à Paul Gathy jusqu'à environ l'an 1900.

Rue du Perron Walonmap

Au N° 3 Bien des hommes des années 50 se souviennent du Café Fernand Genon, halte prisée de tout un groupe appréciant le pékèt après la formalité de la messe dominicale. L’épouse, Louise Delvosal, gérait le commerce et apparemment un restaurant. Fernand, imprimeur, avait son atelier dans la même rue, actuellement N° 9 à droite en montant vers l’église.

Au N° 6 Voisine du Café Genon (déjà le circuit court et les produits locaux avec le N°3 ci-dessus ?), la distillerie et commerce de spiritueux Emile et Léon Brahy aidés par leur sœur Alice. Il y a eu, à la même adresse, un jardinier spécialisé dans les semences du nom de René Lejeune.

Au N° 8 Le cordonnier Marcel Badoux et son épouse Juliette Berleur, celle-ci était modiste. Vers les années 47-48, ils déménageront Rue du Village , 66. Ensuite, Louise Maes, veuve du pharmacien François Mouchette, aménagera son officine précédemment installée Rue Sauvenière 27. La pharmacie continuera d’être gérée par Xhenceval de Plainevaux puis sera exploitée quelques années par le pharmacien Ruwet. Les bâtiments seront ensuite occupés par le brasseur (dépôt Piedboeuf) Emile Labenne époux de ???

Au N° 10 Le salon de coiffure de Claire Mouchette, célibataire, précédemment installé Grand-Place 14.

Au N° 12 Dans un hangar, la forge et l’atelier de Fernand Graindorge époux de Nelly Bernard. A son emplacement on a bâti une habitation privée.

Au N° 16 Le tailleur Victor Lamalle époux de Jeanne Charlier faisait partie de la Société Royale Sainte-Cécile. Il jouait de la mandoline et enseignait le solfège.

Au N° 18 Fernand Graindorge époux de Nelly Bernard, électricien et magasin électro et radio (SBR). Egalement forgeron, il avait son atelier en face à l’actuel N° 12. Son frère, Joseph Graindorge époux d’Olga Bernard, était ouvrier forgeron chez Charles Duchêne Grand-Place, 12.

Au N° 20 Magasin de la chaîne « Bien Etre » exploité par Léon Théate et Nelly Vilenne. Tous deux faisaient partie de l’harmonie et théâtre Société Royale Sainte Cécile, le premier jouait de la batterie et la seconde du piano qu’elle enseignait.

Au N° 24 Un commerce de chaussures tenu par Alice Gérard épouse de Fernand Custine. Au décès de ce dernier elle épousera Léon Brahy. Ce sera ensuite la boucherie José Fonzé époux d’Elise Bréda avant de devenir un dépôt de la boucherie Ferdinand Burette alors installée Rue de Temme à l’actuel N° 42.

Au N° 28 Il y a eu un dépôt de bières exploité par Camille Tambour époux de Flora Goffin.

Au N° 19 Le café Achille Sulbout époux de Marie Blétard. Pour l’anecdote, on dansait tous les dimanches après-midi au son de ce que les clients appelaient la « Wigne ». Dans ses souvenirs mis par écrit, Emile Lallemand raconte qu'il fallait acheter un ticket qui donnait droit à quatre danses, au début de chacune d'elle un préposé déchirait un coin du carton. Cet appareil ne fonctionnait pas à l’électricité, il fallait remonter le mécanisme avec une manivelle. Aux fêtes du village, on faisait des frites et des boulets dans l’arrière salle. Il y avait également un jeu de quilles sous abri à droite de la maison.

Au N° 21 Commerce de vêtements exploité par Albert Bellaire époux d’Alberte Brahy. Le 30 août 1944, Arthur Vierset époux de Julia Dubois achète la maison et ouvre son commerce de vêtements le premier janvier 1946. Il est tailleur et fait aussi du commerce ambulant (vêtements). Son fils aîné, Jean-Marie, travaillera avec son père avant de reprendre les activités.

Au N° 25 Pour la petite histoire : Joseph Linotte époux d’Alice Collette était sonneur et exerçait le métier de facteur.

Au N° 9 Un atelier de reliure et imprimerie fut fondé en 1899 par la famille Zune (source Marcel Trine 1955). Voici ensuite les propos recueillis chez René Genon, fils de l’imprimeur Fernand Genon. L'atelier d’imprimerie et de reliure fut repris par Jules Boulet avec qui Fernand Genon a appris le métier en compagnie de trois autres ouvriers avant de reprendre l'activité à son compte. Pour l’anecdote, du temps de Jules Boulet, même horaire paraît-il que dans les carrières : à 10h00 et 15h00, pause pékèt pour tout le monde, les cruchons pendaient à l’entrée. A l’étage, en 1951, Emile Dawance sourd et muet a exercé comme tailleur avant ou après son passage au 66 Rue du Village. En 1996 Tony Robert, architecte, époux de Nathalie Nicolas, rachète le bâtiment et s’y installe (Voir professions libérales, page en préparation).

Intégré dans l’ILC Saint François, la Coopérative Saint Joseph fondée le 16 novembre 1890 et généralement appelée « Le Groupe » a été, entre autres, gérée par Louisa Marcourt épouse de Jules Sanzot. Le secrétaire: Joseph Delhamende, le trésorier: le charron Marcel Maréchal et Félix Grogna le principal animateur de la réunion de chaque lundi.

Egalement intégré dans l’ILC Saint François, la Bibliothèque St. Joseph et le Cinéma des Bonnes Familles, deux institutions mises sur pied par le curé d'Ouffet de l'époque, l'abbé Joseph DEHALLEUX qui exerça son ministère de 1943 à 1968. Voir église d'Ouffet >> Prêtrise.


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