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====Une batterie d'artillerie s'installe à Ouffet entre le Brihi Thiyou et la rue du Tige====
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==Commerces rue des Pahys==
  
Le 11 mai 1940, la 11<sup>e</sup> batterie du 19<sup>e</sup> régiment d'artillerie s'installe dans le "Brihi-Thiyou" pour soutenir le 2<sup>éme</sup> Régiment de chasseurs à cheval.<br>
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[[Fichier:Capture 243.JPG|vignette|Rue des Pahys 1 de 2 Walonmap]]
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Au N° 4 A partir de 1905, le forgeron François-Joseph MAGIS dit Eugène époux de Marie-Jeanne SAUVAGE dite Florentine et son fils Fernand MAGIS époux de Marie LEGROS dite Laure habitaient cette maison. Ils étaient précédemment installés rue du Village entre les numéros 23 et 25. La forge de la rue des Pahys qui a été démolie se situait une trentaine de mètres plus haut à gauche, accoléE au N° 6 qui, à cette époque, abritait l’école des filles. Elle a été exploitée par les MAGIS de 1905 à 1938.  
  
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Gaston HAQUET et son épouse Simone XHENSEVAL ont également habité ce N° 4 et Gaston a aussi exploité la forge.
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[[Fichier:PM0179.71.jpg|vignette|gauche|Au n° 6, l'ancienne école des filles]]
  
  
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Au N° 8 Cette imposante habitation a été construite par Victor MONSEUR, maître de carrières (voir histoire des rues et lieux-dits... rue des Pahys).
  
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Henri Emmanuel Joseph SOMZE en est devenu ensuite propriétaire, il aurait eu ou aurait été actionnaire d’une fabrique de brosses à Herstal.
  
====Réquisition de villageois par l'armée allemande====
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S’installera ensuite, le maître de carrières Jean DEPAUW époux d’Henriette DHOOGHE. Si Jean était toujours présent sur les chantiers, c’était Henriette, dite maman IV, qui prenait l’ensemble des décisions assurant ainsi la gestion de l’entreprise avec le comptable Joseph HAZEE.
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En fin de journée, Joseph LEONARD, contre maître appareilleur, venait prendre les plans des différents bâtiments et gros œuvres qu’il fallait approvisionner en pierres de taille. C’est de commun accord avec madame DHOOGHE que la mise en fabrication et la réalisation étaient lancées afin d’honorer les commandes.
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A partir de 1957, Joseph LEONARD cède sa place à Louis RASQUIN lui-même remplacé PLUS TARD par Raymond HALLEUX. 
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Une des filles DEPAUW, Marie-Thérèse et son frère Jean prendront la suite des affaires.
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Les carrières seront ensuite reprises par le groupe Cop et Portier. En 2007, Jean Grillo achète la carrière pour devenir une entreprise qui portera le nom de GriPierres.
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Actuellement, 2020, l'immeuble est habité par un avocat qui y a également installé son bureau.
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Au N° 12 Epicerie, petit bazar, un commerce tenu par Emerance COLLETTE puis par François PIBOULEAU époux de Juliette DEHARD. On retrouve également ce dernier couple pour la même activité au N° 11 de la Rue de Hamoir (dans quel ordre ?) et enfin au N° 62 de la Rue du Village ce qui semble avoir été  leur dernière résidence.
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Au N° 5 Un cordonnier sabotier, Hubert MELON.
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Au N° 13 Louis PREVOT, époux de Henriette VIEUXJEAN  avait un commerce de matériaux de construction.
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Au N° 19 Epicerie et atelier de boulangerie de la Coopérative Régionale.
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Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie est dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.
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L’atelier était équipé par deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée entre autres, par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet. Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.
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Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 50.
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Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, est alors squatté par des ferrailleurs. Ensuite, la firme française,  ENGEMA, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.
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S'y installera ensuite Robert MARCHAL, ébéniste, et son épouse Anne VERJANS. Ils occupent l’immeuble et y font une salle d’exposition. Ils y installent également un atelier qu’ils transfèrent par la suite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.
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Robert arrivé à l'âge de la pension, fin 2021, les bâtiments sont occupés par un nouveau propriétaire.
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Au N° 23 Un entrepreneur,  Albert LAMOTTE époux de Marie-Louise RASQUIN. Il s’expatriera au Congo Belge. Il y a eu ensuite Eli HENRY époux de Maria VANDERDOOREN, dite Maria aux poules, taxi, transports, grains, nourritures pour le bétail. Le chauffagiste Jean-Pierre LOUVEAU s’est ensuite installé quelques temps à cette adresse avant de déménager son atelier Rue Aux Oies N° 2.
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Au N° 25 Frédéric RUTHY, maréchal ferrant, il emménagera ensuite à Sparmont en 2016.
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Version du 29 novembre 2022 à 21:20

Commerces rue des Pahys

Rue des Pahys 1 de 2 Walonmap

Au N° 4 A partir de 1905, le forgeron François-Joseph MAGIS dit Eugène époux de Marie-Jeanne SAUVAGE dite Florentine et son fils Fernand MAGIS époux de Marie LEGROS dite Laure habitaient cette maison. Ils étaient précédemment installés rue du Village entre les numéros 23 et 25. La forge de la rue des Pahys qui a été démolie se situait une trentaine de mètres plus haut à gauche, accoléE au N° 6 qui, à cette époque, abritait l’école des filles. Elle a été exploitée par les MAGIS de 1905 à 1938.

Gaston HAQUET et son épouse Simone XHENSEVAL ont également habité ce N° 4 et Gaston a aussi exploité la forge.

Au n° 6, l'ancienne école des filles


Au N° 8 Cette imposante habitation a été construite par Victor MONSEUR, maître de carrières (voir histoire des rues et lieux-dits... rue des Pahys).

Henri Emmanuel Joseph SOMZE en est devenu ensuite propriétaire, il aurait eu ou aurait été actionnaire d’une fabrique de brosses à Herstal.

S’installera ensuite, le maître de carrières Jean DEPAUW époux d’Henriette DHOOGHE. Si Jean était toujours présent sur les chantiers, c’était Henriette, dite maman IV, qui prenait l’ensemble des décisions assurant ainsi la gestion de l’entreprise avec le comptable Joseph HAZEE.

En fin de journée, Joseph LEONARD, contre maître appareilleur, venait prendre les plans des différents bâtiments et gros œuvres qu’il fallait approvisionner en pierres de taille. C’est de commun accord avec madame DHOOGHE que la mise en fabrication et la réalisation étaient lancées afin d’honorer les commandes.


A partir de 1957, Joseph LEONARD cède sa place à Louis RASQUIN lui-même remplacé PLUS TARD par Raymond HALLEUX. Une des filles DEPAUW, Marie-Thérèse et son frère Jean prendront la suite des affaires.

Les carrières seront ensuite reprises par le groupe Cop et Portier. En 2007, Jean Grillo achète la carrière pour devenir une entreprise qui portera le nom de GriPierres.

Actuellement, 2020, l'immeuble est habité par un avocat qui y a également installé son bureau.

A gauche, actuel n°12 rue des Pahys et le carrefour avec la rue Mognée et Cuvelier
Rue des Pahys 2 de 2



Au N° 12 Epicerie, petit bazar, un commerce tenu par Emerance COLLETTE puis par François PIBOULEAU époux de Juliette DEHARD. On retrouve également ce dernier couple pour la même activité au N° 11 de la Rue de Hamoir (dans quel ordre ?) et enfin au N° 62 de la Rue du Village ce qui semble avoir été leur dernière résidence.




Au N° 5 Un cordonnier sabotier, Hubert MELON.

Au N° 13 Louis PREVOT, époux de Henriette VIEUXJEAN avait un commerce de matériaux de construction.

Au N° 19 Epicerie et atelier de boulangerie de la Coopérative Régionale.

Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie est dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.

L’atelier était équipé par deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée entre autres, par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet. Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.

Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 50.

Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, est alors squatté par des ferrailleurs. Ensuite, la firme française, ENGEMA, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.

S'y installera ensuite Robert MARCHAL, ébéniste, et son épouse Anne VERJANS. Ils occupent l’immeuble et y font une salle d’exposition. Ils y installent également un atelier qu’ils transfèrent par la suite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.

Robert arrivé à l'âge de la pension, fin 2021, les bâtiments sont occupés par un nouveau propriétaire.

Au N° 23 Un entrepreneur, Albert LAMOTTE époux de Marie-Louise RASQUIN. Il s’expatriera au Congo Belge. Il y a eu ensuite Eli HENRY époux de Maria VANDERDOOREN, dite Maria aux poules, taxi, transports, grains, nourritures pour le bétail. Le chauffagiste Jean-Pierre LOUVEAU s’est ensuite installé quelques temps à cette adresse avant de déménager son atelier Rue Aux Oies N° 2.

Au N° 25 Frédéric RUTHY, maréchal ferrant, il emménagera ensuite à Sparmont en 2016.

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