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==Le château d'Ouffet==
 
  
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==Lizin)==
  
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[[Fichier:WalM Lizin.JPG|vignette|gauche|Walonmap, hameau et lieu-dit Lizin]]
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[[Fichier:DSC00249.21.92.71.jpg|vignette|droite|Face à la Maison Forte de Lizin]]
  
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Depuis la route de Hody le chemin vous amène au hameau de Lizin composé actuellement en 2020 de deux fermes, d'un donjon et d'une maison.
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Sa dénomination viendrait de Albert de Liesen en 1170. Il y existait une saboterie. Cette route faisait anciennement partie de la « voye des vatches » (chemin des vaches qui partait de... à vérifier (carte Vandermalen 1850).
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Dans divers documents anciens, on l'orthographie : en 930 "Linsan", en 966 "Lisan", en 1059 "Linzo", en 1246 "Linsen", en 1313-1314 "Lisen", en 1362 "Liesen" et enfin dans sa forme actuelle en 1602 et 1772 "Lizen" et "Lizin".
  
 
===Ce que nous apprend l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon===
 
===Ce que nous apprend l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon===
  
Château-ferme d'Ouffet.  
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Au nord d'Ouffet, intéressant hameau implanté dans un vallon marécageux et composé d'un donjon du XIIIe s. et de deux vastes exploitations agricoles, l'une du début du XVIe s., l'autre du tout début du XVIIe s.
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La seigneurie de Lizin était en possession de la famille de Crisengnée au Moyen Age. Elle la conserva jusqu'en 1740 environ puis elle passa par héritage au comte d'Argenteau de Mehagne, chanoine de St-Lambert à Liège. Le hameau possédait une chapelle mentionnée à la fin du XIIIe s. Celle-ci, encore en place au XVIIIe s., était alors propriété du baron de Calvart.
  
A proximité de la Cour de Justice, englobant un donjon du XVIe siècle ouvert sur la basse-cour, belle demeure du XVIIe siècle, agrandie et transformée au XVIIIe siècle, constituant la partie la plus ancienne de l'ensemble, exploitation en moellons de grès et calcaire avec donjon au sud-est.<br>La «tour, jointive à une maison en pierre» est mentionnée déjà en 1314, alors que Jacques dit Le clerc d'Ouffet en fait relief.<br>Accès jadis directement à l'étage par une porte cintrée, sur piédroits chaînés.br>Rares et petites baies d'origine, à linteau droit, autrefois protégées par des contrevents.<br>Porte basse au niveau du r.d.ch., autres fenêtres refaites tardivement. Traces de petites ouvertures chaînées à l'arrière.<br>Dans le prolongement du donjon, ancienne grange à entrée charretière cintrée, rebouchée, et étables sous fenil aux ouvertures à linteau droit transformées.<br>Travée droite en moellons de calcaire réglés, percée de baies rectangulaires à piédroits harpés, du 2e quart du XVIIIe siècle.<br>Maçonnerie réglée à l'arrière également.<br>Porte du XVIIe siècle à linteau droit sur piédroits chaînés et double rangée de jours d'aération. Autres percements récents.<br>Étables sous fenil transformées au sud ouest.<br>Petites baies anciennes conservées à gauche.<br>Bâtière de tuiles en sud. Cour fermée au nord-est par un petit bâtiment remanié, appuyé contre la façade du château et couvert d'un Mansard percé de lucarnes à fronton triangulaire. Ancienne remise à voiture.<br>Ouverte sur le parc, façade sud du château en plusieurs temps, unifiée par un badigeon jaune paille. Maçonnerie de briques sur soubassement de moellons (sauf pour le donjon englobé à gauche. Deux niveaux et demi de grandes baies à linteau droit de hauteur dégressive. Porte précédée de deux volées d'escaliers convergentes bordées d'un beau garde-corps en fer forgé. Baies rectangulaires également en façade nord.<br>Contre le pignon sud-est, tour carrée aux faces limitées par des chaînes d'angle harpées. Traces des percements du XVIIe siècle conservés à l'est : baies à traverse aux deux premiers niveaux, petite fenêtre à linteau droit sous la toiture. Appuis prolongés en bandeaux continus.<br>Pavillon d'ardoises surmonté d'un clocheton carré puis d'un couronnement pyramidal à bulbe, avec belle girouette en fer forgé.<br>Contre la face nord, curieuse construction en moellons prolongée par un «chevet» à deux pans. Peut-être ancienne chapelle? Percements à linteau droit du début du XIXe siècle.
 
A l'est du château, importante grange en briques sur soubassement de moellons de calcaire. A gauche, entrée charretière cintrée. Autres ouvertures à linteau droit. Bâtière d'ardoises. Début du XIXe siècle.
 
  
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===[[Lizin, l'histoire|Le Hameau]]===
  
===Un peu d'histoire===
 
  
'''Note''' : sur les documents officiels du XIXe, Lohets, sur les sépulture, Lohest
 
  
Le baron Lambert Adolphe Englebert de CALWAERT (1793-1865) époux de Félicité de LOETS de TRIXHE (1817-1887) occupe le château depuis ????<br>
 
Le baron Lambert Adolphe Englebert de CALWAERT décède le ???? 1865 et sa veuve vend la propriété en 1877, voir les documents ci-dessous.
 
  
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[[Fichier:Scan Liz 01 1de3.jpg|vignette|gauche]]
  
Adolphe Aurèle VALCKENAERE (Bruges 12.04.1826_Ouffet 23.07.1896) acquiert le château et une grande partie des terres cette même année 1877.<br>Il achète également d'autres terrains avec l'aide de son beau-frère Pierre FREMONT, voir les documents ci-dessous.<br>Adolphe Aurèle VALCKENAERE et son épouse réside au château.<br>Adolphe Aurèle VALCKENAERE décède le 23 juillet 1896 en son château d'Ouffet.
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[[Fichier:ScanLiz 01 3de3.jpg|vignette|droite]]
  
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[[Fichier:Scan Liz 01 2de3.jpg|vignette|centré]]
Courrier_de_Calwaert__de_Trixhe_1de2.JPG|Courrier de Calwaert_Valckenaere...
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Courrier_de_Calwaert__de_Trixhe_2de2.JPG| ...acceptation offre d'achat
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Décès_A._Valckenaere.71.jpg|Faire part de décès A. A. Valckenaere
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Vente_de_Calwaert_Frémont.jpg|Vente de terrains à Pierre Frémont pour le compte de A.A. Valckenaere
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Le 21 mai 1897, Pierre Antoine Oscar MERCIER né le 17 août 1860 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Fairon Fairon]''' et son épouse Marie Caroline GILTAY née le 12 octobre 1863 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Sprimont Sprimont]'''(mariage le 14.05.1891) quittent Comblain Fairon pour venir s'installer dans les dépendances du château au N°40, actuel N° 13 où ils resteront jusqu'au 16 juin 1908 avant d'aller à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamoir Hamoir]'''.
 
  
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===[[Lizin, l'Estihale|L'Estihale ou donjon de Lizen]]===
  
Ils seront remplacés par Lambert Joseph RENAVILLE né le 3 février 1851 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambralles Chambralles]''' (Aywaille) et son épouse Marie Elisabeth GODEAU née le 9 mai 1865 également à Chambralles (mariage le 1 décembre 1882) qui viennent d''''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Aywaille Aywaille]''' le 8 mai 1908. Ceux-ci prennent leur retraite en 1925 et s'installent rue du Perron au N°47 de l'époque, actuel N°8. Pour info: nous trouvons leur fils, Lambert Joseph RENAVILLE à la '''[[Ferme du château de Himbe|ferme du château de Himbe]]'''.
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Ce que dit l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon
  
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Le donjon est isolé dans un creux marécageux et autrefois ceinturé de douves, remarquable habitation fortifiée construite en deux temps, en moellons de grès.
  
Vient de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Sart_(Comblain-au-Pont) Sart (Poulseur)]''' le 27 avril 1925, Alphonse Joseph GRUSLIN né le 20 juillet 1866 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouhon_(Aywaille) Pouhon]''' (Ernonheid) époux de Marie Françoise Hubertine FOUARGE née le 6 juillet 1870 à Aywaille (mariage le 11.11.1899) Ils arrivent à Ouffet avec cinq fils et une fille:
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Siège probable de la seigneurie possédée autrefois par la famille de Crisegnée.  
  
- l'aîné des fils, Emile Joseph Alphonse GRUSLIN épouse le 7 septembre 1905 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Xhoris Xhoris]''' Régine Hermine Emile QUOILIN née le 25 novembre 1906 et s'installe avec ses parents dans les dépendances du château (N°40, actuel N°13).
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Transformée en grange puis en résidence fin XXe siècle.
  
- le second fils, Joseph Constant GRUSLIN né le 4 octobre 1907 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Poulseur Poulseur]''' épouse le 13 mars 1935 Simone Hubertine LALLEMAND née le 29 juin 1911 à Ouffet et s'installe au château (N°41, actuel N°15).
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La partie est constituée d'un donjon roman (XIIIe s.?), limité par des chaînes d'angle irrégulières.
  
- La fille, Marie Hélène GRUSLIN épouse Barthélemy LALLEMAND, voir '''[[Ferme d'Odeigne Ouffet|la ferme d'Odeigne]]'''.
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Accès direct autrefois à la salle du bel étage par une porte cintrée dont subsiste l'arc de décharge au sud.
  
Les familles GRUSLIN-QUOILIN et GRUSLIN-LALLEMAND quittent dépendances et château en 1947 pour s'expatrier au Canada en 1949 et 1950.
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Plus tard, au début du XVIIe siècle, seconde entrée cintrée percée toujours sur cette face et permettant l'accès au rez de chaussée de la tour.
  
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L'éclairage est assuré par deux petites fenêtres romanes au linteau en mitre, sous arc de décharge.
  
L'écuyer Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'Indoye épouse à Bruxelles le 8 juin 1946 Antoinette Marie Madeleine Emma THYS, ils acquièrent la propriété, s'installent le 20 avril 1948 et exploitent la ferme jusqu'en ????<br>Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'Indoye décède à Ouffet en 2003, son épouse occupe le Château jusqu'à son décès en ????.
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La face est est intacte.
  
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Au niveau de la salle de séjour, deux baies au linteau en mitre déchargées par des arcs en moellons. Chambre supérieure éclairée par deux fenêtres à meneau et linteaux en demi-lune.
  
En 2020, un nouveau propriétaire entreprend d'importants travaux toujours en cours en ce début d'année 2022.
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Face nord aveugle.  
  
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Dans la salle de séjour, large cheminée, armoires murales, banquettes en pierre aménagées dans l'embrasure des baies.
  
===Diaporama de vues anciennes===
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A la fin du XVIe ou au tout début du XVIIe siècle, agrandissement vers l'ouest d'une large travée abritant un portail, construction dans le prolongement de celui-ci d'un bâtiment plus bas et probablement toujours à cette époque, abaissement de la hauteur initiale du donjon, au moins d'un demi niveau.
  
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Large portail calcaire cintré inscrit dans une feuillure rectangulaire destinée à recevoir le tablier d'un pont-levis.  
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PM0886.71.jpg|Au temps où la famille Oscar Renaville exploitait la ferme
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===Diaporama de vues plus récentes===
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A l'étage, entre les glissières verticales des chaînes de ce pont s'ouvrant sur toute la hauteur de l'étage, petite baie chaînée à linteau droit sous bretèche soutenue par des corbeaux calcaires.
  
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Face sud percée d'une entrée charretière cintrée sous une petite fenêtre à croisée, bouchée. Bâtière sur blochets se prolongeant sur le donjon.
  
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Contre le pignon ouest, bâtiment plus bas en grès, aujourd'hui totalement aveugle. Pierres d'attente aux angles. Bâtière (LX, fig. 580).
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===[[Ruisseau Lizin Ouffet|Le ruisseau de Lizin]]===
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Atypique et mal considéré...
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===[[Légende Lizin Ouffet|La légende du ruisseau de Lizin]]===
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Elle raconte la raison de la disparition sous terre du ruisseau de Lizin.
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===Le diaporama===
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PM0638.71.jpg|Une série d'anciennes vues de l'Estihale...
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PM0641.71.jpg|...
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PM0642.jpg|...
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IMG_1161.15.71.jpg|L'Estihale  (25.06.2015)
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IMG_1291.92.71.jpg|L'Estihale (juillet 2015)
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IMG 1293.71.92.jpg|L'Estihale, détails de la façade (juillet 2015)
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DSC00435.71.92.jpg|L'Estihale (mars 2016)
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PM0644.jpg|Aujourd'hui disparue, cette tour abritait un poste de transformation et de distribution électrique pour les carrières.
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PM0643.71.jpg|Une ancienne photo de la ferme de la Maison-Forte
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DSC00247.71.92.jpg|Ferme de la Maison-Forte (février 2016)
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DSC00251.21.92.71.jpg|Ferme de la Maison Forte (février 2016)
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DSC01031.21.71.jpg|Ferme des Sarrasins  (31.08.2017)
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PM0637.71.jpg|Des anciennes photos de la ferme des Sarrasins...
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Demoi 02.71.jpg|...
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PM0637(2).71.jpg
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DSC00150.71.92.jpg|Lizin à la nuit tombante (février 2016)
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IMG_2755.21.92.71.jpg|Route d'Ouffet à Ellemelle, Lizin est à l'arrière dans le brouillard (01.02.2011)
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IMG_1861.71.92.jpg|Lizin sous la neige (18.01.2016)
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IMG_1858.02.15.71.jpg|Lizin sous la neige (18.01.2016)
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IMG_1863.15.71.jpg|Lizin sous la neige (18.01.2016)
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Lizin 50.jpg
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[[Catégorie : Ouffet]] [[Catégorie : Château]]
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[[Catégorie : Ouffet]][[Catégorie : Rue]] [[Catégorie : ferme]] [[Catégorie : Histoire et Patrimoine]]

Version du 17 février 2022 à 13:04


Lizin)

Walonmap, hameau et lieu-dit Lizin
Face à la Maison Forte de Lizin


Depuis la route de Hody le chemin vous amène au hameau de Lizin composé actuellement en 2020 de deux fermes, d'un donjon et d'une maison.

Sa dénomination viendrait de Albert de Liesen en 1170. Il y existait une saboterie. Cette route faisait anciennement partie de la « voye des vatches » (chemin des vaches qui partait de... à vérifier (carte Vandermalen 1850).

Dans divers documents anciens, on l'orthographie : en 930 "Linsan", en 966 "Lisan", en 1059 "Linzo", en 1246 "Linsen", en 1313-1314 "Lisen", en 1362 "Liesen" et enfin dans sa forme actuelle en 1602 et 1772 "Lizen" et "Lizin".

Ce que nous apprend l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon

Au nord d'Ouffet, intéressant hameau implanté dans un vallon marécageux et composé d'un donjon du XIIIe s. et de deux vastes exploitations agricoles, l'une du début du XVIe s., l'autre du tout début du XVIIe s. La seigneurie de Lizin était en possession de la famille de Crisengnée au Moyen Age. Elle la conserva jusqu'en 1740 environ puis elle passa par héritage au comte d'Argenteau de Mehagne, chanoine de St-Lambert à Liège. Le hameau possédait une chapelle mentionnée à la fin du XIIIe s. Celle-ci, encore en place au XVIIIe s., était alors propriété du baron de Calvart.


Le Hameau

Scan Liz 01 1de3.jpg
ScanLiz 01 3de3.jpg
Scan Liz 01 2de3.jpg


L'Estihale ou donjon de Lizen

Ce que dit l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon

Le donjon est isolé dans un creux marécageux et autrefois ceinturé de douves, remarquable habitation fortifiée construite en deux temps, en moellons de grès.

Siège probable de la seigneurie possédée autrefois par la famille de Crisegnée.

Transformée en grange puis en résidence fin XXe siècle.

La partie est constituée d'un donjon roman (XIIIe s.?), limité par des chaînes d'angle irrégulières.

Accès direct autrefois à la salle du bel étage par une porte cintrée dont subsiste l'arc de décharge au sud.

Plus tard, au début du XVIIe siècle, seconde entrée cintrée percée toujours sur cette face et permettant l'accès au rez de chaussée de la tour.

L'éclairage est assuré par deux petites fenêtres romanes au linteau en mitre, sous arc de décharge.

La face est est intacte.

Au niveau de la salle de séjour, deux baies au linteau en mitre déchargées par des arcs en moellons. Chambre supérieure éclairée par deux fenêtres à meneau et linteaux en demi-lune.

Face nord aveugle.

Dans la salle de séjour, large cheminée, armoires murales, banquettes en pierre aménagées dans l'embrasure des baies.

A la fin du XVIe ou au tout début du XVIIe siècle, agrandissement vers l'ouest d'une large travée abritant un portail, construction dans le prolongement de celui-ci d'un bâtiment plus bas et probablement toujours à cette époque, abaissement de la hauteur initiale du donjon, au moins d'un demi niveau.

Large portail calcaire cintré inscrit dans une feuillure rectangulaire destinée à recevoir le tablier d'un pont-levis.

A l'étage, entre les glissières verticales des chaînes de ce pont s'ouvrant sur toute la hauteur de l'étage, petite baie chaînée à linteau droit sous bretèche soutenue par des corbeaux calcaires.

Face sud percée d'une entrée charretière cintrée sous une petite fenêtre à croisée, bouchée. Bâtière sur blochets se prolongeant sur le donjon.

Contre le pignon ouest, bâtiment plus bas en grès, aujourd'hui totalement aveugle. Pierres d'attente aux angles. Bâtière (LX, fig. 580).

Le ruisseau de Lizin

Atypique et mal considéré...

La légende du ruisseau de Lizin

Elle raconte la raison de la disparition sous terre du ruisseau de Lizin.

Le diaporama


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