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Rue Haïre

Rue Haîre Walonmap

Au N° 1 Frans Maréchal époux de Paula Paye y exploitera une boucherie. Au décès de son mari, Paula se remarie avec Ernest Rasquin lui-même veuf d'Esther Dengis, ces derniers tenaient un café restaurant Rue Sauvenière, 2. Toujours au N° 1 de la Rue du Perron, Michel Genon exploitera un salon de coiffure. Ce sera ensuite et encore actuellement une résidence privée.

Au N° 3 Entreprise de maçonnerie Georges Collette époux de Clémence Tambour. Ses fils Amand époux de Mireille Lecrenier et Robert époux d’Yvette Bourdouxhe poursuivront l’activité de leur père. Au décès de Robert, Amand continuera encore l’entreprise jusqu’en 2015. Actuellement, résidence privée.

Au N° 6 Il y a eu une siroperie, exploitée par Ovide Collette, dit « Bibi », célibataire, il est aidé par sa sœur Eva et une nièce, Hermance Collette.

Au N° 15 Il y avait une petite épicerie gérée par Laure Ledent épouse de Léon Harzimont. Ce commerce a cessé avec l'implantation du magasin de l'Union Coopérative dans la Rue du Village.

Au N° 23 Octave Dengis et son épouse Valérie Defour exlpoite le salon "Esthétique Canin".

Au N° 31 Cordonnerie et maroquinerie Julien Lahaye époux d’Odette Blétard.

Au N° 33 Dès 1890, épicerie tenue par Eva Dawance, célibataire et Maria Terwagne épouse de Mauril Dawance . Ce dernier exploitait un moulin au N°4 de la Rue du Village. Louise Dawance, la fille de Mauril et Maria, continueront toutes deux à exploiter l’épicerie. L’ époux de Louise, Omer Grogna, succédera à Mauril au moulin de la Rue du Village.

Au N° 39 (En face du), actuellement à usage de garage . Georges Lamer, plombier zingueur y avait son atelier avant de l’installer Rue Es Tô.

Rue du Perron

Au N° 3 Bien des hommes des années 50 se souviennent du Café Fernand Genon, halte prisée de tout un groupe appréciant le pékèt après la formalité de la messe dominicale. L’épouse, Louise Delvosal, gérait le commerce et apparemment un restaurant. Fernand, imprimeur avait son atelier dans la même rue, actuellement N° 9 à droite en montant vers l’église.

Au N° 6 Voisine du Café Genon (déjà le circuit court et les produits locaux !) la distillerie et commerce de spiritueux Emile et Léon Brahy aidés par leur sœur Alice. Il y a eu à la même adresse un jardinier spécialisé dans les semences du nom de René Lejeune.

Au N° 8 Le cordonnier Marcel Badoux et son épouse Juliette Berleur, celle-ci était modiste. Vers les années 47-48, ils déménageront Rue du Village , 66. Ensuite, Louise Maes veuve du pharmacien François Mouchette aménagera son officine précédemment installée Rue Sauvenière 27. Elle continuera d’ être gérée par le pharmacien Xhenceval de Plainevaux. Après la pharmacie, les bâtiments seront occupés par le brasseur (dépôt Piedboeuf) Emile Labenne époux de ???

Au N° 10 Le salon de coiffure de Claire Mouchette, célibataire, précédemment installé Grand-Place 14.

Au N° 12 Dans un hangar, la forge et l’atelier de Fernand Graindorge époux de Nelly Bernard. A son emplacement on a bâti une habitation privée.

Au N° 16 Le tailleur, Victor Lamalle époux de Jeanne Charlier faisait partie de la Société Royale Sainte-Cécile. Il jouait de la mandoline et enseignait le solfège.

Au N° 18 Fernand Graindorge époux de Nelly Bernard, électricien et magasin électro et radio (SBR). Egalement forgeron, il avait son atelier en face à l’actuel N° 12. Son frère, Joseph Graindorge époux d’Olga Bernard était ouvrier forgeron chez Charles Duchêne Grand-Place, 12.

Au N° 20 Magasin de la chaîne « Bien Etre » exploité par Léon Théate et Nelly Vilenne. Tous deux faisaient partie de l’harmonie et théâtre Société Royale Sainte Cécile, le premier jouait de la batterie et la seconde du piano qu’elle enseignait.

Au N° 24 Un commerce de chaussures tenu par Alice Gérard épouse de Fernand Custine, au décès de ce dernier elle épousera Léon Brahy. Ce sera ensuite la boucherie José Fonzé époux d’Elise Bréda avant de devenir un dépôt de la boucherie Ferdinand Burette alors installée Rue de Temme à l’actuel N° 42.

Au N° 28 Il y a eu un dépôt de bières exploité par Camille Tambour époux de Flora Goffin.

Au N° 19 Le café Achille Sulbout époux de Marie Blétard. Pour l’anecdote, on dansait tous les dimanches après-midi au son de ce que les clients surnommaient la « Wigne » dans laquelle il fallait introduire une pièce de 50 centimes pour avoir de la musique. Cet appareil ne fonctionnait pas à l’électricité, il fallait remonter le mécanisme avec une manivelle. Aux fêtes du village, on faisait des frites et des boulets dans l’arrière salle. Il y avait également un jeu de quilles sous abri à droite de la maison.

Au N° 21 Commerce de vêtements exploité par Albert Bellaire époux d’Alberte Brahy. Le 30 août 1944, Arthur Vierset époux de Julia Dubois achète la maison et ouvre son commerce de vêtements le premier janvier 1946. Il est tailleur et fait aussi du commerce ambulant (vêtements). Son fils aîné, Jean-Marie, travaillera avec son père avant de reprendre les activités

Au N° 25 Pour la petite histoire : Joseph Linotte époux d’Alice Collette était sonneur et exerçait le métier de facteur.

Au N° 9 N.B. Propos recueillis chez René Genon, fils de l’imprimeur Fernand Genon. Atelier d’imprimerie et de reliure Jules Boulet repris par Fernand Genon qui y a appris le métier en compagnie de trois autres ouvriers. Pour l’anecdote, même horaire paraît-il que dans les carrières : à 10h00 et 15h00, pause pékèt pour tout le monde, les cruchons pendaient à l’entrée. A l’étage, en 1951, Emile Dawance sourd et muet a exercé comme tailleur avant ou après le 66 Rue du Village. En 1996 Tony Robert, architecte, époux de Nathalie Nicolas rachète le bâtiment et s’y installe (Voir professions libérales, page en préparation).

Intégré dans l’ILC Saint François, la Coopérative Saint Joseph (généralement appelée « Le Groupe ») était gérée par Louisa Marcourt épouse Jules Sanzot. Son trésorier était le charron Marcel Maréchal avec Félix Grogna comme principal animateur de la réunion de chaque lundi.

Egalement intégré dans l’ILC Saint François, le Cinéma des Bonnes Familles et la bibliothèque St. Joseph.