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Ceci est un brouillon, travail en cours, ne pas effacer. Merci !

Au vu des nombreuses erreurs, incohérences et omissions, il a été décidé de refaire complètement la page des Passeurs de Mémoire concernant lUnion Coopérative et la Maison du Peuple.

Cette ébauche a été envoyée pour recherches à : Maurice Rasquin, José Failon, Ghislaine Pêtre, Anne-Laure Lhöser épouse Carl Lecoq...

Nous sommes preneur de toutes photos intérieures et extérieures ainsi que de tous documents concernant cette tranche de vie d'Ouffet. Pol Gillet 0475 50 04 93 polgilletpdm@gmail.com

Maisons du Peuple et coopératives _ Généralités

Quoique politiquement liées, ces deux institutions remplissaient des fonctions différentes.

UNION COOPÉRATIVE. La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178,dont Ouffet fera partie dès 1919.

Ce lien vous fera mieux comprendre que je ne pourrais vous l'expliquer le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple.

Nous nous limitons sur cette page aux évènements concernant Ouffet : n'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé.

Le lien :https://alphas.be/cooperatives/

L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.
L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.

...et Ouffet dans tout çà

Maison du Peuple

La maison du Peuple était la vitrine de la coopérative, de son mouvement et se définissait comme un espace de solidarité ouvrière. Pour cette raison, elle était composée au  minimum d'un café et d'une salle permettant aux différents mouvements ouvriers de se réunir.
Elle rassemble également des sociétés musicales, harmonie, fanfare, un cercle dramatique, une société de gymnastique et tennis de table, elle organise conférences, bals... avec le gros avantage de réunir toutes ces activités dans un même lieu.

Dans le même esprit , les femmes prévoyantes (les guildes) organisaient des conférences pour permettre aux femmes de communiquer en leur offrant un espace de parole.

Gérants et tenanciers

Les tenanciers, à ce jour nous nous souvenons de :
- Pendant la guerre 40-45, Léon BACUS[1]
- Maurice VROONEN, actuellement pas d'autre précision
- 1955 ? René LEDOUX né à Ouffet le 21 décembre 1922, décédé à Huy le 11 octobre 1991, époux de Fanie BONMARIAGE. Ils reposent tombe 490 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.

Coopérative « La Fraternité »

Probablement active dès les années 1880, la coopérative La Fraternité d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919.


Magasin d'alimentation générale et boucherie

Au N° 33/1 à 6 de la rue du Village. Le magasin d'alimentation générale, épicerie, se situait dans la partie gauche du bâtiment. Ce commerce fonctionnait déjà avant la guerre 14-18, probablement déjà dans les années 1880 comme on peut s'en rendre compte sur la photo. La partie droite était réservée à la boucherie qui n'ouvrira que bien plus tard, en tout cas après 1920.

En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.

La gestion est ensuite confiée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli Anne-Laure LÖSER future épouse de Carl LECOCQ.

Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait notamment de : Georgette LEJEUNE ; Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années ????.

'A placer dans l'ordre chronologique : Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL.

A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon


Le commerce de charbon

Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus[2].
Outre la direction de la coopérative, Arthur CORNELIE livrait les différentes sortes de charbon avec un chariot tiré par un cheval.


L'atelier de boulangerie rue des Pahys

L'atelier de boulangerie pâtisserie

L’atelier de boulangerie pâtisserie était, au début, situé derrière l'épicerie avant la construction derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisait par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes.

Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller et échevin communal. César décèdera accidentellement sur son lieu de travail. Ces deux familles ont successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.

La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée, entre autres, par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE.

Il n'y avait pas de magasin, une camionnette conduite par Eli Xhanceval d'Ouffet époux de Bertha Ronval assurait les tournées.


La Maison du Peuple avant 1913. Devant le bâtiment, l'abri pour le coke.
  1. Léon BACUS né le 19 avril 1893 est tailleur de pierres et époux d'Irma LABOUREUR. Ils ont quatre enfants : Jules tailleur de pierres, Jacques ouvrier d'usine,Charles travaille dans l'ameublement et Georgette qui émigrera au Canada. Tous les quatre jouaient dans les pièces de théâtre de la Maison du Peuple et certains au Trocadéro à Liège.
  2. Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..


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