Eglise de Warzée : Différence entre versions

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Histoire et description

L'église Saint-Martin en juin 2015

Dans les premiers siècles du christianisme, les paroisses n'existent pas. Des missionnaires se rendent dans les diverses régions du vaste diocèse de Tongres pour y exercer l'apostolat de leur ministère. Lorsque l'un d'eux arrive dans une commune, les fidèles des alentours sont avertis et arrivent de près ou de loin pour entendre la parole de Dieu, assister au Saint Sacrifice de la messe et recevoir des sacrements.

Plus tard, lorsque les villas ou fermes se développent et donnent naissance aux villages, on éleve une chapelle où un prêtre, venant d'abord de temps en temps, finit par s'installer à demeure.

Par déduction, cette carte postale devrait dater des années 1920-30 au vu de la technique utilisée pour l'électricité et le téléphone. A remarquer: les roues à bandage en fer et le vieux cimetière entourant l'église

En 1684, la chapelle de Warzée, par un acte de Maximilien-Henri de Bavière prince-évêque de Liège, est détachée de la paroisse d'Ouffet pour devenir elle-même église paroissiale. Une inscription formant chronogramme et provenant de l'ancien portail rappelle la date 1700, date de la consécration d'un édifice probablement à nef unique avec chœur étroit et chevet plat et précédé à l'ouest d'une tour carrée. L'an 1829, on construit deux "chapelles" pour y placer les autels latéraux et une sacristie au-delà du chœur.

Vers 1857-1859 (probablement par l'architecte Jacques Crespin), on ajoute dans le prolongement des chapelles, des collatéraux tandis que le chœur augmente son espace de celui de la sacristie de 1829.

En 1879, deux annexes flanquent la tour qui reçoit un nouveau portail.

C'est là l'origine des paroisses.

Les seigneurs, les abbayes, les Princes-évêques construisent de bonne heure des oratoires, des chapelles ou des églises pour eux et pour les Villani ou manants.

Il est probable que Warzée n'a pas trop tardé à être doté d’une chapelle et peut-être assez tôt car, très souvent, celles dédiées comme la nôtre à Saint-Martin évêque de Tours, sont d'origine très ancienne!

Chapelains connus

Godefridus Ponthanus (cité en 1589)

Hubertus Warzée (cité en 1591)

Joannes Mean (cité en 1597, 1602 et 1604)

Gaspardus Xhensval (cité en 1617)

Hermanus Léonard de Reuthen, curé d’Ouffet et Pierre Lambinion, curé d’Ellemelle desservent Warzée à tour de rôle jusqu’en 1684

Certains documents nous apprennent que la chapelle de Warzée dépend d’Ellemelle en 1005, d’Ouffet en 1282 et d’Ouffet et de Mella (Ellemelle) en 1608.

Entre 1920 et 1930?

Comme cité plus haut, l’église est érigée en cure en l'an 1684 par Maximilien Henri de Bavière, prince-évêque de Liège. Auparavant, c'est une chapelle desservie par un vicaire résidant, mais dans les derniers temps, il n'y a plus de prêtre résidant et les églises d'Ouffet et d'Ellemelle se chargent hebdomadairement de l'administration spirituelle de Warzée.

Bientôt, des plaintes s'élevent: Warzée était négligé, des enfants meurent sans baptême, des malades décèdent sans le secours des sacrements. Bref, on demanda l'érection de la chapelle en cure. L'archidiacre du Condroz, baron de Stockhem, ordonne une enquête, les plaintes sont fondées.

D'autre part, la chapelle a des biens; monsieur Mariot avocat à la Cour de Liège, sous-bailli du Condroz, s'offre à fournir une demeure convenable au curé ; le village ajoute sa quote-part et la dotation du curé et de l'église s'avère suffisante. Les choses en étant là, l'archidiacre passe outre l'opposition des curés d'Ouffet et d'Ellemelle et la cure est érigée en l'an 1684, demeurant toutefois affiliée aux églises d'Ouffet et d'Ellemelle.

Plus tard, de nouvelles réclamations émanant de la part des vicaires perpétuels d'Ouffet et d'Ellemelle touchant certaines redevances ou droits leur dû par Warzée, il intervient un accord définitif grâce aux générosités du sieur de Mariot le 18 avril 1687. Monsieur de Mariot, tant en son nom qu'en celui des manants de Warzée, donne 200 impériaux aux vicaires d'Ouffet et d'Ellemelle, autorisés par leurs chapitres respectifs de Saint Martin et Sainte Croix à Liège à accepter cette somme, étant entendu qu'en acceptant cet accord les dits vicaires n'ont pas forfait à leurs charges.

De plus, le sieur de Mariot paie les frais de procédure et les vicaires remettent en mains du sieur abbé Rasquinet, curé de Warzée, tous registres, papiers, chartes, etc. concernant l'église de ce lieu. En outre l'église de Warzée ne pourra jamais avoir recours aux chapitres d'Ouffet et d’Ellemelle au cas où sa dotation ou celle de son curé viendrait à faillir ou à devenir insuffisante. Elle reconnaît sa sujétion aux églises mères en offrant chaque année, tant le curé que les paroissiens aux dites églises, une pièce d'argent en outre du denier qu'ils ont coutume de leur donner aux fêtes de Pâques. Enfin, en sa qualité d'Eglise affiliée, Warzée est tenu de contribuer aux réparations des églises et presbytères d'Ouffet et d'Ellemelle. Quant à cette dernière clause, Rasquinet explique qu'on n'y fit pas grande opposition sachant qu'elle sera non avenue. La suite prouve qu'il en fut ainsi.

L'inscription au dessus du parvis

La tour remonte à 1700 (voir le chronogramme au-dessous de la partie donnant accès au parvis Deo Magno Consecrat Pastor).

La base de la tour jusqu'au jubé est la partie la plus ancienne de l'église. Les caractères architectoniques de la voûte font remonter ces restes à la période romane (du IXe au XIIe siècle) ; en effet, le porche possède une voûte d'arêtes sans nervures, propre au style roman (le style ogival est avec nervures). Les retombées des voûtes s'appuient non sur des pilastres employées à partir du XIe siècle mais sur de simples supports en pierre comme on en remarque dans les églises du Xe siècle, l'escalier en pierre dans la muraille est aussi un autre indice qui confirme cette époque. Le porche actuel, remanié quant à l'entrée, est bel et bien celui qui existait avant la donation faite par Notger en 1005 à la collégiale Sainte-Croix de Liège.

Nos curés: Chronologie de la prêtrise et bref aperçu des ministères

La cure ayant été légitimée le 6 juillet 1684, le prince-évêque nomme pour cette fois seulement l’abbé Rasquinet en tant que curé d'Ellemelle, statuant que, par la suite, la nomination serait réservée au sieur Mariot ou à ses ayant droits.

1. Mathieu Rasquinet: du 26.07.1684 au 26.02.1717.

Il s'installe le 26 juillet 1684 et dès le lendemain, l'acte authentique est remis aux vicaires d’Ouffet et d’Ellemelle.

La même année, il entreprend la reconstruction de l’église à commencer par le chœur actuel. Plus tard, partiellement de ses propres deniers, il fait rebâtir la tour telle qu’on la voit encore aujourd’hui. Pour la suite des travaux, le 13 mai 1704, l’abbé Rasquinet emprunte à monsieur Mariot avocat à la cour de Liège la somme de 1363 florins 7 sols remboursable en 20 ans. En 1685, l’église est consacrée par monseigneur Blavier, évêque suffragant de Liège.

Le 3 mars 1688, le pape Innocent XI fait octroi d’indulgence aux membres de la confrérie de Saint-Joseph.

En mai 1688, monsieur Mariot ayant acheté une ferme à Henri Istace de Seny, probablement la ferme de la Fontaine, en détache 21 bonniers qu’il donne au curé à condition pour ce dernier de payer 28 setiers et demi d’épeautre à l’église, à savoir: 14 dus par cette ferme et 14 et demi dus sur l’assise du presbytère (maison Emile Degard). Le même bienfaiteur donne une rente de 20 florins pour le luminaire du Saint Sacrement les jeudis et les vendredis de la Passion.

Toujours en 1688, l'abbé Rasquinet met sur pied en son église et toujours avec le concours de monsieur Mariot, une confrérie en l’honneur de Saint-Joseph.

Un des deux bénitiers en petit granit (photo juillet 2017)

En 1699: la tour est reconstruite sur son ancienne base, c’est-à-dire au-dessus du parvis. L’extraction des pierres de taille commence le 5 mars 1699 et le 10 juin 1700 l’ouvrage est achevé; en octobre, on fait refondre la deuxième cloche et le curé en fait faire une troisième plus petite avec les aumônes et charités de ses amis et à la plus grande gloire de Dieu.

L’année 1709 est marquée par une importante disette de grain dur. On doit payer en avoine au lieu d’épeautre.

Le 17 mai 1713, un accord est passé entre le chapitre de Saint-Martin à Liège, celui d’Ouffet et celui de Sainte-Croix, joignant les limites de leurs dîmes de Warzée et d’Ouffet. Sont mentionnés dans cet accord : Ernest Harzeus chanoine de St-Martin, Cornélis le Rus chanoine d’Ouffet, Jean Everard et François Dechamps chanoines de Sainte-Croix, l’abbé Rasquinet et le notaire J-A Caverenne.

L’abbé Rasquinet meurt à Warzée le 26.02.1717, le doyen Luducq célèbre ses obsèques le 05.03.1717

2. Jean Grandjean: du 14.04.1717 au 09.12.1732.

Le 14 juillet 1704, devant les échevins de Cherain, il reçoit de ses parents, Pierre Grandjean et Marie Bihain de Montleban, sa part filiale comme titre d’ordination. Vicaire à Jenneret, il est nommé cure de Warzée le 14 avril 1717 par l’archidiacre du Condroz.

Il décède à Warzée le 9 décembre 1732. Pendant les 15 années de son pastorat, il se concilia l’estime et l’affection de ses paroissiens par son esprit de paix et de grande générosité. En attendant la nomination de son successeur, c’est Gilles Dubois qui, pendant 7 mois, dessert la cure.

3. Jean-François Massin: du 24 juin 1733 au 1 mai 1750.

On a retenu de lui l'image d'un homme affable envers tous, plein de zèle et de résignation au cours de sa maladie. En attendant la nomination de son successeur, c’est Mathieu Deschamps et Pierre Baudouin Dayeneux qui, pendant deux ans, s’occupent de la paroisse.

4. Jean Genin: de la fête de la Saint Jean (24 juin) 1752 au 3 janvier 1778.

Présenté par François Antoine de Requilez, chanoine de Tongres, il est institué par l’archidiacre du Condroz le 18.12.1750. Cette nomination est contestée par Mathias Deschamps présenté par la famille de Barme. En attendant l’issue du procès, qui sera gagné par l’abbé Genin, l’archidiacre interdit, en date du 22.06.1751, aux prétendants de se présenter la veille de la Saint-Jean pour prendre possession de la cure.

En 1761, monsieur l’avocat de Parme laisse par testament 10 florins, dont 21 sous au curé pour un anniversaire, 10 sous au marguillier, 10 sous à la sacristie, 7 sous aux douze plus pauvres qui assistent à cette messe anniversaire depuis l’épître jusqu’à la fin du Saint Sacrifice, 35 sous pour le premier enfant du catéchisme, 25 sous pour le second et 15 sous pour le troisième. La première application se fit le 24 mai 1762. Le 17 mai 1770, l’abbé Genin écrit la note suivante : « j’ai été volé par un brigand qui, depuis, a été pendu à Namur, ce qui m’a fort arriéré dans mes affaires... Mes incommodités qui ont été de longue durée, n’ont pas servi à les raccommoder. » En 1777, l'abbé Dinon a été administrateur de Warzée avant d'en être le curé en 1778.

L'abbé Genin décédera le 3 janvier 1778.

1856, sous l'apostolat de l'abbé Jérôme Pirotte (photo juillet 2017)

5. Hubert Dinon: de 1778 au 16 septembre 1815.

Fils de Jean Dinon d’Anloy né le 13.02.1743, il est tonsuré le 23.09.1768 et ordonné prêtre au titre du patrimoine le 10.03.1770.

Le 09.09.1777, le vicariat général de Liège lui accorde une attestation de capacité en vue d’obtenir la cure de Warzée par résignation en cour de Rome. A la révolution française, il refuse de prêter le serment prescrit à cette époque et doit se cacher à diverses reprises et célébrer la messe en secret. Le commissaire de la République disait de lui : « Insoumis constamment, condamné à la déportation, il exerce les fonctions du culte presque publiquement, fanatise ses concitoyens, prêche la haine du gouvernement et le mépris des autorités, il jouit d’une certaine considération ». Hubert Dinon est assez heureux pour échapper aux sbires de la République, mais l’église de Warzée est mise sous séquestre et privée de 18 hectares de terre qu’elle possède et qui sont vendus comme biens nationaux. Les deux cloches d’un poids de 682 livres sont descendues et livrées aux fonderies Creusot.

En 1797, défendu par le pape Pie VI, il obtient de son évêque François de Méan la faculté d’administrer le baptême sans les cérémonies et de marier de la même manière. À la restauration du culte, lors du Concordat, l'abbé Dinon est nommé curé d’Ellemelle et Warzée, Ellemelle devient alors annexe de cette dernière. Les gens d’Ellemelle refusent cette nomination sous prétexte que l'abbé Dinon avait la voix cassée. Résultat, il revint à Warzée et Ellemelle n’eut qu’un vicaire.

Le 30 avril 1790, on rencontre le nom d’un prêtre « intrus » nommé le père Eugène. La même année, aux dates des 10 avril, 19 avril et 12 septembre, on relève le nom de Fabry. On notera encore le nom de ce prêtre insermenté le 10 mars 1800. Puis, il n’en sera plus question... Hubert Dinon décéde le 16 septembre 1815.

La loi du 5 septembre 1797 contenant des mesures de salut publique prescrit aux ecclésiastiques le serment de haine à la royauté et à l’anarchie, d’attachement et de fidélité à la république et à la constitution de l’an III. Elle leur interdit toute fonction avant de l’avoir prêté et elle remet en vigueur toute la loi sur la police des cultes. Cette loi sur la police des cultes prescrit: qu’aucune cérémonie religieuse ne peut avoir lieu en dehors des églises; que les églises ou locaux pour l’exercice d’un culte sont choisis par les habitants qui en font la déclaration à l’autorité communale; que tous les signes extérieurs du culte soient enlevés, qu’aucun ministre ne peut exercer son culte sans avoir fait le serment de haine et enfin que les ministres du culte s’abstiennent même de critiquer soit les lois de la République, soit les actes du gouvernement. Les curés qui refusent de prêter le serment se voient privés de leurs biens de cure, expulsés de leurs presbytères et exclus de leurs églises.

Les prêtres du département de l’Ourthe condamnés à la déportation, dont fait partie le curé Dinon, sont au nombre de 779. A cette époque, le canton de Fraiture coopte 33 curés dont 12 sont insermentés.

6. Pierre Aubier: de 1815 à 1825.

Il est transféré à Vierset en 1825...

1856, sous l'apostolat de l'abbé Jérôme Pirotte (photo juillet 2017)

7. Henri Jerôme Pirotte: de 1825 à 16 février 1868) Né à Bra.

En 1829, deux chapelles sont construites pour y placer les autels latéraux et une sacristie au-delà du chœur. En 1831, monseigneur Van Bommel, évêque de Liège, visite l’église de Warzée et y administre le sacrement de confirmation à 95 enfants de Warzée et à 85 enfants d’Ellemelle. La messe basse de la passion qui se dit tous les vendredis, à la suite de la fondation Mariot, est définitivement supprimée le 24.10.1839 par décision synodale. Elle l’avait déjà été le 10.10.1817.

Le 15 septembre 1840, la fabrique d’église demande d’intenter un procès au sieur Prion, ancien bourgmestre, acquéreur des biens curiaux de Warzée dont deux terrains chargés de service religieux : le journal Saint-Martin en Coinchez et une prairie attenant au presbytère. Ces deux terrains sont chargés de services religieux, ce qui apparaît: et par les anciens registres dd conseil de fabrique et par le témoignage de maître H. Gabriel Thyrion ancien notaire à Seny. Maître Thyrion, en qualité d’expert du gouvernement, constate que ces deux parcelles n'étaient pas comprises dans le procès verbal d’expertise qui a précédé la vente des biens curiaux de Warzée précisément parce que ces terrains étaient chargés de services religieux.En outre, monsieur Prion ne s’approprie ces biens que longtemps après son acquisition des biens curiaux, alors qu'il devient maire de Warzée. Pour ces biens, la Fabrique est désignée au cadastre comme propriétaire tandis que pour les biens curiaux vendus, c’est le sieur Prion.

Le procès a lieu au tribunal de première instance de Huy le 13.07.1848. La fabrique est déboutée et est condamnée à 114 francs dont 112 furent avancés par.... Les Prion.

En 1843, nouvelle visite de monseigneur Van Bommel qui administre le sacrement de confirmation. Le 27 septembre de la même année, sa grandeur envoie une note au conseil de fabrique pour demander certaines réparations à l’église, ce qui sera fait et demandant de faire tout ce qui est possible pour rapprocher le presbytère de l’église, ce qui se fera … 25 ans plus tard.

En 1856, avec le concours des paroissiens et de la commune, l'abbé Pirotte parvient à reconstruire les trois nefs telles qu’on les voit encore aujourd’hui.

Le nouveau presbytère construit vers 1870 durant l'apostolat de l'abbé Emile Demaret (photo juillet 2017)

8. Emile Demaret: du 03.04.1868 au 23.12.1891.

Né à Liège en 1828, il est ordonné prêtre en 1855. Il est d’abord vicaire à Jupille, puis en 1860 à Limbourg jusqu’en 1868, époque où il est nommé curé de Warzée. Il a laissé un calice d’argent doré qu’il avait reçu en cadeau des gens de Limbourg.

Le 11 août 1868, a lieu l’installation du chemin de croix. Le 16 août de la même année, le conseil de fabrique vote la construction d’un nouveau presbytère. Le curé est chargé de vendre l’ancien, c'est à dire la ferme jadis occupée par Aline Pâques et aujourd’hui par la famille Collin. Le montant de la transaction contribue à amortir les coûts de construction du nouveau bâtiment évalués à 6.000 F. avec 25 ares de terrain.

Le 17 mars 1872, le prêtre met sur pied la confrérie Saint-Joseph. On peut encore voir la bannière que l’abbé Demaret expose en même temps que celle de Saint-Martin qu’on portait encore en procession il n’y a pas si longtemps.

En mars 1876, l’ostensoir est entièrement doré par monsieur Dehin de Liège pour la somme de 100 F.

En 1877, acquisition d'un harmonium pour 312 F et restauration du tableau du grand autel pour 380 F.

La confirmation est administrée en 1878 par monseigneur Doutreloux, alors évêque coadjuteur.

En 1879, c'est le rachat de l’orgue de l’église de Mont-Lez-Dison pour 375 F. La même année, deux annexes flanquent la tour qui reçoit un nouveau portail. Le 29 avril: messieurs Louis Collinge, président de la fabrique d’église; Jean Reginster, secrétaire; Jean Joseph Dessaint, membre, avalisent devant maître Félix Loumaye, notaire à Pair, le cahier des charges, clauses et conditions pour l’adjudication de ces travaux.

En 1880, l’église est repeinte. C’est sous ce pastorat que sont placées les statues de Saint Martin et de Saint Hubert qui ornent la façade de l’église, don d’H. Antoine. C’est également à cette époque que sont installées les statues: de Saint-Eloi, de Saint-Rock, de Saint-Lambert, de Sainte-Barbe et de Saint-Nicolas.

L’école des sœurs, religieuses de Pesches, bâtie par monsieur Fabri ouvre ses portes en octobre 1881. L’opposition à la nouvelle école est considérable : deux familles seulement y envoient leurs filles et pour la Toussaint 1881, 30 à 40 personnes subissent le refus d’absolution pour motif scolaire, c’est-à-dire pour avoir mis leurs enfants à l’école communale et non à l’école des sœurs.

En octobre 1884, l'école des sœurs crée une deuxième classe destinée aux garçons, à cette époque, l’église refusait le mélange des sexes au-delà de l'âge de sept ans. La majorité des parents refusent et aux Pâques suivantes, 70 parents ne peuvent recevoir le sacrement de la Communion. Ils affirment pour s’excuser qu’ils ne peuvent retirer leurs enfants de l’école d’un honnête homme pour les confier à celle d’un « pourceau ». C’est que, depuis janvier 1883, le propriétaire de l’école des sœurs, monsieur Fabri, fait grand scandale à Warzée par ses assiduités auprès d’une jeune fille de la paroisse, ancienne servante congédiée par madame Fabri. Tant le scandale est patent, le curé Demaret refuse les sacrements à la jeune femme à l’occasion de l’adoration perpétuelle. Il y avait environ 15 filles pour aller à l’école libre et le reste, une trentaine continuait à aller chez l’instituteur.

L’école fonctionne pendant 4 ans, elle est fermée en octobre 1885. Les trois sœurs de Pesches, filles de Marie, retournent au couvent. Les bâtiments sont convertis en maison et de nos jours en appartements.

Réalisées par F. Conti de Liège pour 250 F. les statues de Saint-Martin et de Saint-Hubert ornant la façade de l’église sont en terre cuite et sont offertent par Hubert Antoine.

Les orgues à système pneumatique installées en 1893 (photo juillet 2017)

9. N. Ch. Oebel: de 1892 à 1922.

Né à Aix-la-Chapelle le 19.11.1857, il y décèdera le 10 février 1929.

En 1893, on installe des nouvelles orgues à système pneumatique tubulaire fabriquées par Ch. Anneessens à Menin, c'est un don de Michel Reginster d'une valeur de 3500 F.

Le 1er décembre 1894, commençe une mission donnée par les révérends pères Brévas et Samoy de la maison des rédemptoristes à Liège. Elle est clôturée le mardi soir 11 décembre. Ce même jour il est procédé à l'achat d’un nouveau christ exposé à la première colonne de l’épître.

Le 29 septembre 1895, a lieu le baptême d’une nouvelle cloche, don de mademoiselle Caroline Reginster de Seny: le parrain, Isidore Reginster; la marraine, Caroline Reginster. Fondue par messieurs Causard de Tellin, elle pèse 1055,5 Kg, est haute de 0,93 m, a un diamètre de 1,12 m et coûte 3.316,50 F. avec la monture et le placement.

La petite cloche avait elle aussi été produite par les frères Causard à Tellin en 1843. Plus modeste, elle a une hauteur de 0,76 m et un diamètre de 0,12 m. A cette occasion, on avait placé des persiennes en fer à la petite tourelle pour une meilleure dispersion du son.

Le grand christ sur la première colonne de l'épitre posé le 01.12.1894 durant l'apostolat de l'abbé Oebel (photo juillet 2017)
En 1898, au mois de juin, on démoli le jubé pour l’agrandir dont coût 1.100 F. C’est Florent Nandrin, maître menuisier de Warzée qui fait le travail pour 650 francs. Ce même mois, les orgues sont démontées. Le nouveau jubé est prêt le 3 juillet et les orgues replacées le 16 du même mois par les soins de monsieur Annessens pour un montant de 430 francs car il a remplacé le jeu de la trompette par celui des voix célestes. Florent Nandrin, maître menuisier de Warzée et adjudicataire de l’ouvrage, présente une facture de 650 francs.

Le 16 novembre 1902, a lieu la bénédiction solennelle de deux nouvelles statues : Saint-Martin et Saint-Antoine de Padoue, don de quelques anonymes. Ces statues sortent des ateliers Guillaume Beaujean de Liège, coût: environ 200 F. chacune.

Le 12 février 1906, Henri Dehosse de Liège refait la peinture de l’église, murs, autel, bancs et tout le mobilier. 1.350 F. sont offerts par mademoiselle C. Reginster et 650 F. payés par la paroisse. On acquiert aussi à cette date, quatre stalles qui proviennent de Seny.

A cette époque, une grand-messe coûtait 7,25 F et une messe basse 5 F.

Avec l’aide pécuniaire de pieux et généreux paroissiens, monsieur le curé Oebel se procure les statues de Saint-Joseph et de-Saint Antoine, un ciboire, un christ de mission et divers ornements pour le culte.

Pour l'anecdote, monsieur Galère, le grand-père de Jeanne Beugniez, décéde le 19 février 1904 sans avoir fait ses Pâques et sans s’être confessé. A sa mort, l'abbé Oebel aurait eu cette parole malheureuse : « Tu seras enterré comme un chien ! ». Résultat, il y eut une grande assistance à l’enterrement.

En 1907, le bourgmestre fait don à l’église de deux candélabres à cinq branches.

En 1908, M Isidore Reginster fait don d’un manteau de vierge en drap d’or fin d’une valeur de 95 francs.

En 1915, en octobre, on fait une collecte pour ériger un christ au milieu du nouveau cimetière. Cette collecte rapporte 610,40 F. Le christ sera réalisé par les sculpteurs de la marbrerie Désiré Sprumont d’Ouffet. Le révérend curé doyen de Nandrin vient bénir solennellement le christ et le cimetière le 29 novembre 1915.

En 1917, l’Evéché de Liège demande à toutes les paroisses la description exacte des cloches. Réponse :

La plus imposante : je m’appelle Caroline, j’ai été fondue en 1895 par Causard frères à Tellin – Parrain : Isidore Reginster – Marraine : Caroline Reginster - Vignettes : la Sainte Vierge, Saint-Martin, le Christ en croix avec la Sainte Vierge, Saint-Jean, Marie-Madeleine et les autres saintes femmes – Hauteur : 0,93 – Diamètre : 1,12 –Poids : 1055,5 Kg – Coût : 3316,50 francs. La petite : Inscription : commune de Warzée, dédiée à Saint-Martin, j’ai été réalisée par les frères Causard à Tellin en 1843 - Vignettes : la Sainte-Vierge tenant l’enfant Jésus, Saint-Martin, le Christ en croix: Hauteur : 0,76 – Diamètre : 0,92 – Poids : 440 Kg – Warzée le 1er septembre 1917.

Par décret du 10 mai 1918 de l’autorité diocésaine, les 44 messes basses requises sont réduites à 24. L’abbé Oebel se retire en 1922 en ayant atteint l’âge de la pension et après avoir été victime d’une attaque de paralysie. Sous son pastorat, les communions des premiers vendredis du mois étaient au nombre de 121 en 1893, de 178 en 1906 et de 488 en 1919 (Source : Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège, vol 66, p 237)

1856, sous l'apostolat de l'abbé Jérôme Pirotte (photo juillet 2017)

10. Guillaume Bonhiver: du 27.12.1922 au mois d'âoût 1933.

Né à Theux le 8 juillet 1868, ordonné prêtre à Liège le 17.12.1892, il est successivement chapelain-vicaire à Ochain (1892-1901), puis curé à Villettes-Bra jusqu’en juillet 1911 et à Soiron jusqu’en novembre 1922 et arrive à Ellemelle fin décembre 1922..

En 1923, il organise une mission du 27 janvier au 6 février pour un père lazariste, le père van Ginneken. Aucune n’avait plus été organisée depuis 29 ans, aucun sermon depuis 10 ans, plus de catéchisme depuis longtemps.

En 1923 toujours, la famille Reginster-Detroz fait don à l’église d’une statue de Notre Dame de Lourdes ainsi que de la guirlande d'une valeur de 385 F. Cette année-là, 14 hommes et 2 femmes ne font pas leurs Pâques. Toujours en 1923, refonte de la deuxième cloche fêlée pour un coût de 3557 F. placement compris. Elle pèse 485,5 K alors que l’ancienne n'en pesait que 440. Le parrain : Isidore Reginster, la marraine : Maria Dessaint.

En mai 1923, l’abbé Boniver fait badigeonner tous les plafonds et retapisser le presbytère. Il fait aussi reblanchir les cuisines et la chambre à coucher de la servante.

Cette même année, il achète 12 oriflammes, une crèche de Noël pour 90 F. une couronne dorée pour la statue de Notre-Dame de Lourdes pour 50 F. et une bibliothèque paroissiale.

La semaine du 10 au 17 février 1924, a lieu le renouvellement de la mission. Les communions montent en flèche: 1585 de plus qu’en 1922 et 1235 de plus qu’en 1921. A la Toussaint, on demande 103 messes à 6 F. de plus que les années précédentes. Le produit des collectes quadruple.

Entre 1923 et 1925, le curé établit 5 œuvres : de St-François de Sales, des églises pauvres et du Sacerdoce en 1923, de la Propagation de la Foi en 1924 et de la Sainte Enfance en 1925. cette année la, on place également l'électricité à l'église.

1926 voit le placement de la statue de sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, don de Maria Reginster et les réparations de la peinture de l’église pour un montant de 600 F. payés par la paroisse et le curé.

En 1927: la paroisse adopte un jeune Congolais et assure le coût de son entretien et de ses études jusque la prêtrise, soit 15.000 F. Une collecte à l’église récolte la somme de 406 F. pour l’entretien de deux catéchistes également congolais.

Melle Maria Reginster fait don de deux robes pour la Sainte-Vierge de l’église pour un montant de 225 F. et, pour 180 F. deux peintres entreprennent le grand nettoyage de l'église.

On fait également refaire une nouvelle dorure du petit calice, de la patène, de la croix de procession et des chandeliers des petits autels. On effectue des réparations au plancher de l’église et on place des bancs au jubé.

En 1928, pour 3.600 F. la commune fait remplacer la toiture de la tour de l'église.

Cette même année, l'abbé Bonhiver, par arrêté royal, est nommé chevalier de l’ordre de Léopold II en récompense de ses travaux historiques et archéologiques. La bibliothèque royale de France insère dans son catalogue ses « Notices historiques de la Franchise d’Ocquier » et son « Histoire du Condroz ».

En 1929 : la corniche derrière le presbytère est remplacée; monsieur Josepf Vilenne fait don d'une jolie paire de burettes.

En 1930 : établissement de la confrérie de l’Apostolat de la Prière; entretien et peinture des fenêtres extérieures et intérieures de l’église et de la sacristie. La commune prend en charge la peinture extérieure des portes, fenêtres et corniche de la sacristie.

En 1932, les pèlerins de Lourdes à Warzée offrent un baiser de paix. C'est cette année que, selon l'abbé Bonhiver, un pédant instigué par des vues politiques veut former une dramatique chez Dozo. Le prêtre s’y oppose pour 10 raisons :

1. Il y a peu d’hommes doués.

2. Une dramatique est une source de jalousies et de divisions.

3. Il est trop âgé pour s’en occuper.

4. Aucune association n’a jamais perduré à Warzée.

5. La dépense est estimée entre 40 et 50.000 F.

6. L’évêque veut que tout l’argent soit tenu à disposition des écoles libres.

7. A. Dozo organiserait des bals ce qui entraîneraient la perversion.

8. A Ellemelle, le sieur Huard a bâti un « bastringue » qui se rend célèbre par ses " polissonneries". Une enquête a en effet fait apparaître qu’il s’y passait des «cochonneries».

9. A Pair, une petite dramatique n’a donné qu’une représentation et à Fraiture, le curé se plaint lui-aussi d’une petite société.

10. Il y a assez de représentations à Ouffet.

Les fonts baptismaux (photo juillet 2017)

L’abbé Bonhiver qualifie l’année 1933 d’année de la déchéance et met en cause le laisser-aller de son prédécesseur. Pour lui, les élections provinciales le prouvent : 59 catholiques, 46 socialistes et 31 libéraux.

Le 11 juin 1933, a lieu l’inauguration de la chapelle-reposoir située sur le terrain de la ferme d’en bas, la ferme Lemmens aujourd’hui occupée par la famille Henri Labory.

L’abbé Boniver décède le 15.08.1948

11. René Brasseur: de septembre 1933 à septembre 1936.

12. Léon Schweitzer: d'octobre 1936 à septembre 1951.

Il est né le 23.03.1879, ordonné prêtre le 09.06.1906, vicaire à Vottem en 1913 puis à Mortier en 1917, curé d'Omal en 1920 et arrive à la paroisse de Warzée en 1936. Pendant son apostolat, on place les vitraux actuels et on refait la peinture de l'église pour 40.000 F.

L’abbé Schweitzer meurt le 05.12.1951

13. Léon Janssens: de 1951 au 07.01.1957. Il est installé à Warzée le 16.12.1951.

Le 27 septembre 1953: la porte d’entrée de l'église est remplacée: Bois : Arthur Labory ; peinture et gonds : Adolphe Eloy ; pierre sculptée : Sprumont de Nandrin, placement : Dispa.

Le 29.12.1954 : on procède à l'inauguration de la chapelle de la Vierge des Pauvres au Baty et on passe la commande d’un vitrail pour les fonts baptismaux.

Installation du chemin de croix le 11.08.1868 durant le ministère de l'abbé Emile Demaret (photo juillet 2017)

14. Marcel Brokart: de 1957 à 1964, nommé le 19 février 1957, il arrive le 26 mars et est installé à Warzée le 26 mai.

Le 22 mai 1957, on place un tabernacle coffre-fort pour un coût de 14.500 F. Un autre coffre-fort dans la sacristie le 17 janvier pour 13.500 F.

Le 12 janvier 1958 a lieu la première réunion du Patro des garçons, il se réunira ensuite tous les dimanches.

Le 25 mai 1958, pour 35.750 F. la sonnerie des cloches se fait électriquement F. La gestion des différentes sonneries se commande désormais depuis le presbytère par une ligne aérienne dès le 29 septembre: une dépense de 6.500 F.

Le 17 décembre 1958, 36 chaises en hêtre à 273 F. pièce viennent compléter le mobilier de l'église.

En 1959: en avril, le Patro de Warzée et celui d’Ouffet fusionnent, des réunions sont organisées tous les mercredis à Lizin; restauration du parvis, de la chapelle des fonts baptismaux et de la sacristie; placement d’un autel dans la chapelle des fonts baptismaux pour 4760 F; le 20 novembre, bénédiction d’un nouveau chemin de croix en cuivre rouge, une dépense de 13.500 F; le plancher de l'église étant dans un très mauvais état, il est remplacé par un nouveau* dont coût 21.000 F; le 8 décembre, première réunion des ménagères rurales.

  • C’est à cette occasion qu’une pierre tombale est découverte. Cette pierre sert de pavement en-dessous du plancher. Elle se trouve du côté de l’épître (à droite) à peu près vers le milieu de l’église. On y relève l’inscription suivante : HIC JACET RDYS DNUS HENRICUS MARTINI SACERDOS DIGNISSIMUS QUOAD VIXIT MULTUM DILEXIT OBIIT 2DA APRILIS 1733 REQUIESCAT IN PACEM. Traduction : Ci-gît (le) révérend (mon)sieur Henricus Martini, prêtre très digne qui aima beaucoup, aussi longtemps qu’il vécut et qui mourut le 22 avril 1733. Qu’il repose en paix. Henri Martini était un prêtre (pas un curé) de Warzée (et non à Warzée) qui présenté par le curé d’Ocquier fut institué par l’archidiacre de Condroz le 6 mai 1718. Cela signifiait qu’en échange d’un revenu, il était tenu de dire une messe par semaine à l’autel Notre-dame à Ocquier tout en étant curé à Clavier. Il renonça à son bénéfice en 1732, soit un an avant sa mort. Ses parents possédaient une ferme à Warzée, ferme qui passa à la veuve Chantrenne, son héritière. Source : visite archidiaconé du 29 septembre 1726.

En 1960: le 3 avril, première réunion du Patro des filles. Les réunions seront dirigées par les demoiselles Criel et auront lieu le dimanche à 14h00 tous les quinze jours; Le 12 mai, placement d’une nouvelle porte intérieure avec vitraux pour 12.350 F ; le 22 juin, pour 4.500 F, restauration de la bannière de St Joseph; le 1er juillet, placement d’une barrière en fer séparant le parvis de la chapelle des fonts baptismaux pour 1770 francs. A rappeler, le 2 octobre 1960, mort tragique de l’abbé Nicolas, professeur à Saint-Roch.

En 1961: amélioration de l’éclairage de l’église; le 6 août, bénédiction d’une nouvelle chapelle dans la ruelle au Ris. Elle abrite le vieux christ centenaire et fut construite par Armand Delmal.

En 1962: le 14 novembre, nouvel achat de 36 chaises d’église en hêtre teintées brun clair, le fond est en mousse de latex; le 3 décembre, nouvelle installation électrique à l’église avec pose de néons pour 10.837 F.

15. Joseph Malcorps: de 1964 à 1965.

Né à Bockhout (Limbourg) le 02.03.1903, il décéde à la maison Joseph à Coronmeuse (Liège) le 01.06.1966. Ordonné prêtre à Liège en 1927, l’abbé Malcorps est d’abord vicaire à Vaux-sous-Chèvremont et à Chênée avant d’être nommé curé de la paroisse d’Ahin. Là, pendant son ministère, il est aussi professeur de religion à l’institut technique agricole de l’Etat à Huy. En mai 1951, il est installé à Anthisnes puis, en 1959, en Hesbaye où il a la charge de la paroisse de Stockay-Warfusée.

Il est accueilli le 19 mars 1964 à Warzée. En 1965, très malade, il est admis à l’éméritat. Un seul baptême et un seul enterrement.

16. Jules Lebeau: de 1966 à 1970.

Après 17 ans de travail au Rwanda en 1956, l’évêque de Liège confie au père Lebeau le poste d’aumônier de la maison de retraite d’Andrimont et de la cité de l’espoir. En 1959, il est nommé curé à Bodegnée puis en 1962 à Strée où Mgr Sibomana lui demande de retourner au Rwanda, ce qu’il fait le 2 janvier 1965. Il y entreprend la fondation de la paroisse de Nyakinama, à 10 Km au sud de Ruhengeri. Il y est aidé par une trentaine de catéchistes et une soixantaine d’ouvriers en vue de l’installation, entre autres, d’un dispensaire. Fin décembre 1965, sur ordre des médecins, il rentre en France où il est nommé curé chez nous. En attendant son retour, nous dépendons d’Ouffet. Sous son apostolat, le 05.09.1968, débute la réfection du toit de l’église : adjudication : 416.239 francs + 40.000 francs pour les planchers + 9.000 francs pour le nouveau coq de l’église placé le 18.10.1968.

Vers 1880, des potales accueillent les représentations de Saint-Martin et Saint-Hubert durant le ministère de l'abbé Demaret, de 1868 à 1891.

17. Marcel Brokart: de 1970 à 1995.

L’abbé Brokart est né à Bois de Breux le 22.11.1920, il a été ordonné à Liège le 29.06.1947 et il décéde à Ochain le 15.07.2008.

Le 10.10.1971 : bénédiction de la statue de la vierge qui se dresse à l'entrée de l’église.

Le 06.03.1972 : une quarantaine de 3 x 20 se réunissent pour la première fois sous la présidence d’honneur de l’abbé Brokart.

18. André Vervier: de 1995 à septembre 2013.

Il commence son ministère en 1971 à Stavelot où il est resté dix ans, principalement en charge des jeunes dans cette région ardennaise. En 1981, il est appelé à devenir curé de Francorchamps. En 1986, il arrive à Tavier comme curé et en même temps responsable du CRJC (Conseil Régional des Jeunes Chrétiens), une ASBL au service des animateurs dans la pastorale des jeunes. En 1989, il est en charge de la cure d'Ellemelle et en 1991 de celle de Hody/Villers-aux-Tours. En 1993, il est appelé en plus à animer les paroisses d’Ouffet et de Bois-Borsu.

En 1995, il devient officiellement curé de Warzée, l’abbé Brokart ayant demandé à devenir prêtre auxiliaire.

19. Armand Franssen: de septembre 2013 -

Né en 1977, ordonné en 2002. Il suit deux années de catéchèse à Paris. Le premier janvier 2007, il est nommé vicaire dans l’unité pastorale de la vallée de l’Ourthe qui couvre neuf paroisses : Comblain, Chanxhe, Fontin, Hony, Méry, Oneux, Poulseur, Tilff, Esneux. Il est nommé curé de Warzée en septembre 2013

20. Ghislain Katambwa: de septembre 2013 -

Le dimanche 27 juin 2010, Ghislain Katambwa Kabondo originaire de Kolwezi est ordonné prêtre par notre Évêque à la Cathédrale, après un stage dans l’unité pastorale Notre-Dame des Sources (Chaudfontaine-Trooz) sous l’autorité de l’abbé Emil Piront. Il est vicaire à Herstal puis nommé curé de Warzée en duo avec Armand Franssen en septembre 2013. Ils s’occupent tous deux de l’ensemble des paroissiens d’Anthisnes et d’Ouffet.


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